Tous les vendredis, la direction nationale composée de l'Almaami élu et les Jaagorɗe (les représentants des 8 provinces (d'Est en Ouest : Damŋnga, NGenaar, Boosoya, Yiirlaaɓe, Hebbiyaaɓe, Laaw, Tooro, Dimat) élus respectivement par leurs populations se réunissaient dans la capitale pour discuter sur les sujets du pays. Il arrivait que ce genre de reunion ait dans une autre localité. Faire sentir l'autorité almaamale et la rapprocher des populations du pays. Les populations du pays avaient le droit d'y participer et de donner leurs points de vue en toute libéré politique et sociale.
Pour clore les débats, l'almaami demandait au public présent son point de vue sur les sujets qui avaient débatus.
En Pulaar ou Fulfulde:
Min njaɓii (Nous sommes bien d'accord) : un "Nous" inclusif.
En njaɓii ( Nous sommes d'accord). Mais "nous" est exclusif et signifie que le public n'est pas d'accord.
Des sujets qui seront repris lors de la prochaine assemblée.
Je rappelle ou j'informe qu'un Almaami, à la fin de son mandat, s'il n'est pas réelu n'avait aucun droit d'être élu Jaagorgal ( au pluriel : Jaagorɗe).
Un Jaagorgal n'avait aucun droit d'être élu Almaami.
Toute citoyenne et tout citoyen avaient le droit de porter plainte au Conseil national (Almaami et Jaagorɗe) contre une dictature au niveau de son village ou au niveau de la province.
Des sanctions contre les personnes qui persécutaient les personnes âgées, les femmes et les enfants.
Un travail qui avait été préparé par Ceerno Sileymaani BAAL et Ceerno Abdul Kadiiri KAN.et leur parti nationaliste lorsqu'ils avaient pris leurs armes contre la monarchie des Deeniyaŋnkooɓe au pouvoir depuis 1512.
Une situation qui perturbait beaucoup la France colonialiste lorsqu'elle avait ses ambitions impérialistes d'envahir ces pays, les détruire et imposer son colonialisme.
Défaite définitive et destruction de la République théocratique du Fuuta Tooro en juin 1890 .
En attendant la réalisation de la colonie dite Mauritanie, tous les territoires de la Moyenne Vallée du fleuve Sénégal (Waalo Barak, FuutaTooro et Ngalam avec le Gidimaxa) furent intégrés à la colonie du Sénégal.
En avril 1904, les territoires de la rive doite furent intégrés à la nouvelle colonie appelée Mauritanie depuis la réunion de décembre 1890 à Paris, sous la direction de Xavier COPPOLANI qui avait eu l'idée de donner à cette colonie dont il avait aussi eu l'idée de créer : Mauritanie.
Je rappelle ou j'informe que le mot "maure" en Phénicien ( une des langues sémites) signifie "noir".
Ce qui se passe au Sénégal aujourd'hui n'est pas nouveau pour l'ancienne République théocratique du Fuuta Tooro dont le territoire national avait été éclaté en avril 1904 : rive gauche à la colonie du Sénégal et rive droite à la colonie de Mauritanie
Jusque dans les années trente, les partisans de cette dernière colonie tenaient ABSOLUMENT à intégrer tous les territoires de la Moyenne Vallée du Fleuve Sénégal depuis Saint-Louis jusqu'à la rive gauche du Korokoro [( Fleuve qui sépare aujourd'hui le Mali (rive gauche) et la Mauritanie ( rive droite)] à la colonie de Mauritanie.
Déplacer toutes les populations ( Wolof, Fulɓe, Sooninko et Bamana ) habitant cette Moyenne Vallée pour y installer exclusivement les tribus Bidhan et leurs esclaves, car il n'était pas question d'appliquer le decret d'avril 1848.
Saint-Louis deviendrait la capitale de cette colonie.
La frontière septentrionale du Sénégal devrait être au niveau de Louga.
Forte résistance de cadres administratifs coloniaux du Waalo Barak, du Fuuta Tooro particulièrement (en fortes relations avec des administrateurs coloniaux français travaillant au Sénégal) et du Gidimaxa.
Comme on dit en Pulaar ou Fulfulde : Anndu haŋnki maaɗa mbele aɗa yuɓɓina hannde maaɗa, mbele aɗa heɓlanoowo jaŋngo maaɗa. ( Il faut bien connaître ton passé pour pouvoir bien gérer ton présent et bien préparer ton avenir).
Ibiraahiima Abuu SAL
Pour clore les débats, l'almaami demandait au public présent son point de vue sur les sujets qui avaient débatus.
En Pulaar ou Fulfulde:
Min njaɓii (Nous sommes bien d'accord) : un "Nous" inclusif.
En njaɓii ( Nous sommes d'accord). Mais "nous" est exclusif et signifie que le public n'est pas d'accord.
Des sujets qui seront repris lors de la prochaine assemblée.
Je rappelle ou j'informe qu'un Almaami, à la fin de son mandat, s'il n'est pas réelu n'avait aucun droit d'être élu Jaagorgal ( au pluriel : Jaagorɗe).
Un Jaagorgal n'avait aucun droit d'être élu Almaami.
Toute citoyenne et tout citoyen avaient le droit de porter plainte au Conseil national (Almaami et Jaagorɗe) contre une dictature au niveau de son village ou au niveau de la province.
Des sanctions contre les personnes qui persécutaient les personnes âgées, les femmes et les enfants.
Un travail qui avait été préparé par Ceerno Sileymaani BAAL et Ceerno Abdul Kadiiri KAN.et leur parti nationaliste lorsqu'ils avaient pris leurs armes contre la monarchie des Deeniyaŋnkooɓe au pouvoir depuis 1512.
Une situation qui perturbait beaucoup la France colonialiste lorsqu'elle avait ses ambitions impérialistes d'envahir ces pays, les détruire et imposer son colonialisme.
Défaite définitive et destruction de la République théocratique du Fuuta Tooro en juin 1890 .
En attendant la réalisation de la colonie dite Mauritanie, tous les territoires de la Moyenne Vallée du fleuve Sénégal (Waalo Barak, FuutaTooro et Ngalam avec le Gidimaxa) furent intégrés à la colonie du Sénégal.
En avril 1904, les territoires de la rive doite furent intégrés à la nouvelle colonie appelée Mauritanie depuis la réunion de décembre 1890 à Paris, sous la direction de Xavier COPPOLANI qui avait eu l'idée de donner à cette colonie dont il avait aussi eu l'idée de créer : Mauritanie.
Je rappelle ou j'informe que le mot "maure" en Phénicien ( une des langues sémites) signifie "noir".
Ce qui se passe au Sénégal aujourd'hui n'est pas nouveau pour l'ancienne République théocratique du Fuuta Tooro dont le territoire national avait été éclaté en avril 1904 : rive gauche à la colonie du Sénégal et rive droite à la colonie de Mauritanie
Jusque dans les années trente, les partisans de cette dernière colonie tenaient ABSOLUMENT à intégrer tous les territoires de la Moyenne Vallée du Fleuve Sénégal depuis Saint-Louis jusqu'à la rive gauche du Korokoro [( Fleuve qui sépare aujourd'hui le Mali (rive gauche) et la Mauritanie ( rive droite)] à la colonie de Mauritanie.
Déplacer toutes les populations ( Wolof, Fulɓe, Sooninko et Bamana ) habitant cette Moyenne Vallée pour y installer exclusivement les tribus Bidhan et leurs esclaves, car il n'était pas question d'appliquer le decret d'avril 1848.
Saint-Louis deviendrait la capitale de cette colonie.
La frontière septentrionale du Sénégal devrait être au niveau de Louga.
Forte résistance de cadres administratifs coloniaux du Waalo Barak, du Fuuta Tooro particulièrement (en fortes relations avec des administrateurs coloniaux français travaillant au Sénégal) et du Gidimaxa.
Comme on dit en Pulaar ou Fulfulde : Anndu haŋnki maaɗa mbele aɗa yuɓɓina hannde maaɗa, mbele aɗa heɓlanoowo jaŋngo maaɗa. ( Il faut bien connaître ton passé pour pouvoir bien gérer ton présent et bien préparer ton avenir).
Ibiraahiima Abuu SAL
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