
« Une lettre à ma mère » c’est le titre du court métrage de la jeune réalisatrice mauritanienne Ouléye Kane. Un extrait de son futur ouvrage qui parle des conditions de vie des enfants de la rue. Un film documentaire d’une durée de 12mn réalisé avec des jeunes talibés de la moughataa du 6ème arrondissement qui entrera en compétition à partir de mercredi 24 novembre. Journaliste de profession, elle voue un amour éternel au septième art.
Parler nous un peu de votre film documentaire?
C’est un film réalisé sur les enfants de la rue pour dénoncer leur condition de vie social. Il n’y a pas eu de financement. C’est une réalisation produite par vidéo pro pub laser qui a accepté de réaliser le film gratuitement.
Pour votre premier court métrage, pourquoi avoir choisi, un film sur les enfants de la rue. ?
Le sort des enfants de la rue est quelque chose qui m’a toujours préoccupée. A chaque fois que je suis dans les rues de Nouakchott, je vois de pauvres enfants errer dans les rues et les marchés de la ville. Ce qui me donne toujours envie de les venir en aide. J’avais envie de savoir pourquoi ils vadrouillent dans les rues, combien ils sont, pourquoi ils sont toujours habillés en lambeaux ; Des questions qui mont toujours fait tourner la tête. J’ai remarqué par la suite que la seule manière d’avoir des informations, c’est d’aller passer une journée avec eux, pour savoir où ils passent la nuit, ce qu’ils mangent le matin, si le marabout s’occupe d’eux.
Avez-vous rencontré des difficultés lors du tournage ?
La réalisation du film a été un peu difficile, car au début le marabout n’était pas enthousiaste pour nous rencontrer, car selon lui, nous essayons simplement de profiter de l’innocence des jeunes talibés pour nous faire une pub. J’ai mis du temps à le convaincre. Avant la réalisation du film, j’avais invité une centaine d’enfants au « Park Dewdouk », c’était à l’occasion de la journée mondiale de l’enfant africain. C’était pour moi, une occasion de redonner du sourire aux enfants mais aussi une occasion de me familiariser avec eux.
Comment votre documentaire a-t-il atterri dans les box de la SENAF ?
C’est le PR Cheikh Sadibou Camara qui m’a mis en relation avec Abderahmane ahmed Salem, le directeur de la maison des cinéastes, pour que je lui parle de mes projets. Ce dernier m’a accueilli à bras ouvert. Il a accepté de m’aider pour que je participe à la SENAF. Mr Camara m’a conseillé et suivi dans la réalisation. Peut être que cette participation sera un déclic pour mes projets, parce que j’ai envie de continuer dans la réalisation des documentaires sur les enfants de la rue. Je remercie le bon Dieu et son prophète Mohamed, mes parents, le Pr Cheikh Saadbou Camara, vidéo pro pub laser et la maison des cinéastes.
Propos recueillis par Dialtabé
Réactions
Bios Diallo, journaliste, écrivain journaliste
« Créativité et sens du partage… »«
C’est une très bonne chose que la maison des cinéastes ait réfléchi pour organiser un événement de ce genre. Ce n’est pas parce qu’on manque de réalisateurs, de salles de cinéma ou de productions, que l’on ne peut pas faire de bonnes choses. Je trouve que la maison des cinéastes fait de très bonne chose, c’est de l’audace et aujourd’hui avec ce qu’ils font, cela va donner aux gens des imaginations des idées, et ils pourront dire qu’il ya des possibilités de faire du cinéma dans ce pays. Le cinéma n’est pas seulement le grand écran, c’est surtout la créativité, et le sens du partage. Je pense que c’est ce que la maison des cinéastes est entrain de réussir. Ce qui est une très bonne chose. Je félicite l’énergie qu’ils mettent dans l’organisation. Concernant le thème, il n’ya pas mieux comme symbole. Pour célébrer le cinquantenaire en image, je trouve leur ingéniosité beaucoup plus belle encore, puisqu’ils sont parvenus à ressortir des images d’archives, à enquêter sur des gens, à fouiller dans les archives et à offrir au public des images inédites.
Mamadou Sakho, VIP Production
Je suis un peu marqué par l’originalité de l’exposition du cinquantenaire, je pense que l’Etat et les pouvoir publics doivent aider davantage ces genres d’activités culturelles.
Moctar, Professeur
Le programme est excellent, il est diversifié Il ya beaucoup de cinéastes mauritaniens et étrangers. C’est un grand thème qui a été fêté dans les pays africains. C’est un moment qui nous permet de regarder le chemin parcouru, de jeter un coup d’œil sur le passé et de voir l’avenir véritablement. Je suis parmi ceux qui regardent vers l’avenir et je voudrais que tout le monde regarde bien devant soi, tout en se débarrassant du poids du passé.
Capitaine Breika
Je pense que c’est très mal organisé. Il fallait un éclairage visible et beaucoup de chaises. Mais le fait que le film mauritanien essaie de sortir la tête de l’eau est extrêmement important. Parce que le cinéma est un vecteur de développement. Je pense que c’est un bon début, mais on doit améliorer l’organisation.
Pour le thème choisi, je dis que c’est bien, mais je vais dire que nous avons fait 50 ans et on n’est pas arrivé à faire des citoyens mauritaniens. J’espère que ces 50 ans vont nous aider a enclancher la dynamique nécessaire pour faire un citoyen mauritanien.
Pr Cheikh Saadbou Camara : Totalement impressionné
« Je suis totalement impressionné. Cette diversité marque le label de la Mauritanie, œuvre de la maison des cinéastes. Je les félicite de cette initiative. Je pense que c’est une réponse aux attentes nombreuses de la plupart de ses admirateurs dont je fais parti. Je trouve magnifique que le thème de cette année soit accès sur les 50 ans d’indépendance. Je pense que pour les cinquante ans d’espoir, il faut ajouter l’espérance. »
Propos recueillis par Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
Parler nous un peu de votre film documentaire?
C’est un film réalisé sur les enfants de la rue pour dénoncer leur condition de vie social. Il n’y a pas eu de financement. C’est une réalisation produite par vidéo pro pub laser qui a accepté de réaliser le film gratuitement.
Pour votre premier court métrage, pourquoi avoir choisi, un film sur les enfants de la rue. ?
Le sort des enfants de la rue est quelque chose qui m’a toujours préoccupée. A chaque fois que je suis dans les rues de Nouakchott, je vois de pauvres enfants errer dans les rues et les marchés de la ville. Ce qui me donne toujours envie de les venir en aide. J’avais envie de savoir pourquoi ils vadrouillent dans les rues, combien ils sont, pourquoi ils sont toujours habillés en lambeaux ; Des questions qui mont toujours fait tourner la tête. J’ai remarqué par la suite que la seule manière d’avoir des informations, c’est d’aller passer une journée avec eux, pour savoir où ils passent la nuit, ce qu’ils mangent le matin, si le marabout s’occupe d’eux.
Avez-vous rencontré des difficultés lors du tournage ?
La réalisation du film a été un peu difficile, car au début le marabout n’était pas enthousiaste pour nous rencontrer, car selon lui, nous essayons simplement de profiter de l’innocence des jeunes talibés pour nous faire une pub. J’ai mis du temps à le convaincre. Avant la réalisation du film, j’avais invité une centaine d’enfants au « Park Dewdouk », c’était à l’occasion de la journée mondiale de l’enfant africain. C’était pour moi, une occasion de redonner du sourire aux enfants mais aussi une occasion de me familiariser avec eux.
Comment votre documentaire a-t-il atterri dans les box de la SENAF ?
C’est le PR Cheikh Sadibou Camara qui m’a mis en relation avec Abderahmane ahmed Salem, le directeur de la maison des cinéastes, pour que je lui parle de mes projets. Ce dernier m’a accueilli à bras ouvert. Il a accepté de m’aider pour que je participe à la SENAF. Mr Camara m’a conseillé et suivi dans la réalisation. Peut être que cette participation sera un déclic pour mes projets, parce que j’ai envie de continuer dans la réalisation des documentaires sur les enfants de la rue. Je remercie le bon Dieu et son prophète Mohamed, mes parents, le Pr Cheikh Saadbou Camara, vidéo pro pub laser et la maison des cinéastes.
Propos recueillis par Dialtabé
Réactions
Bios Diallo, journaliste, écrivain journaliste
« Créativité et sens du partage… »«
C’est une très bonne chose que la maison des cinéastes ait réfléchi pour organiser un événement de ce genre. Ce n’est pas parce qu’on manque de réalisateurs, de salles de cinéma ou de productions, que l’on ne peut pas faire de bonnes choses. Je trouve que la maison des cinéastes fait de très bonne chose, c’est de l’audace et aujourd’hui avec ce qu’ils font, cela va donner aux gens des imaginations des idées, et ils pourront dire qu’il ya des possibilités de faire du cinéma dans ce pays. Le cinéma n’est pas seulement le grand écran, c’est surtout la créativité, et le sens du partage. Je pense que c’est ce que la maison des cinéastes est entrain de réussir. Ce qui est une très bonne chose. Je félicite l’énergie qu’ils mettent dans l’organisation. Concernant le thème, il n’ya pas mieux comme symbole. Pour célébrer le cinquantenaire en image, je trouve leur ingéniosité beaucoup plus belle encore, puisqu’ils sont parvenus à ressortir des images d’archives, à enquêter sur des gens, à fouiller dans les archives et à offrir au public des images inédites.
Mamadou Sakho, VIP Production
Je suis un peu marqué par l’originalité de l’exposition du cinquantenaire, je pense que l’Etat et les pouvoir publics doivent aider davantage ces genres d’activités culturelles.
Moctar, Professeur
Le programme est excellent, il est diversifié Il ya beaucoup de cinéastes mauritaniens et étrangers. C’est un grand thème qui a été fêté dans les pays africains. C’est un moment qui nous permet de regarder le chemin parcouru, de jeter un coup d’œil sur le passé et de voir l’avenir véritablement. Je suis parmi ceux qui regardent vers l’avenir et je voudrais que tout le monde regarde bien devant soi, tout en se débarrassant du poids du passé.
Capitaine Breika
Je pense que c’est très mal organisé. Il fallait un éclairage visible et beaucoup de chaises. Mais le fait que le film mauritanien essaie de sortir la tête de l’eau est extrêmement important. Parce que le cinéma est un vecteur de développement. Je pense que c’est un bon début, mais on doit améliorer l’organisation.
Pour le thème choisi, je dis que c’est bien, mais je vais dire que nous avons fait 50 ans et on n’est pas arrivé à faire des citoyens mauritaniens. J’espère que ces 50 ans vont nous aider a enclancher la dynamique nécessaire pour faire un citoyen mauritanien.
Pr Cheikh Saadbou Camara : Totalement impressionné
« Je suis totalement impressionné. Cette diversité marque le label de la Mauritanie, œuvre de la maison des cinéastes. Je les félicite de cette initiative. Je pense que c’est une réponse aux attentes nombreuses de la plupart de ses admirateurs dont je fais parti. Je trouve magnifique que le thème de cette année soit accès sur les 50 ans d’indépendance. Je pense que pour les cinquante ans d’espoir, il faut ajouter l’espérance. »
Propos recueillis par Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott