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C'est toujours un regret et un déchirement d'assister impuissant au départ d'un homme d'envergure (auteur de "J’étais à Walata") et un rescapé (Mouroir de Walata) tel que M. Boye Alassane Harouna de notre maison commune les Flam.
Nous lui souhaitons une longue vie et une santé de fer.
Merci affectueusement mon lieutenant pour tous les services rendus.


Pour en finir avec le cas du colonel Oumar ould Boubacar :
deux bonnes lectures ont été faites par les anciens bagnards de Walata, témoins de la mort de nos martyrs.

La première lecture est politique qui consiste à féliciter toutes les opinions des Arabes mauritaniens qui sont favorables ou du moins compréhensives aux aspirations légitimes des Négro mauritaniens à la justice sociale et à l’égalité dans leur pays.
Cette thèse est défendue par le président et député de AJD MR Ibrahima Moktar Sarr,
M. Samba Thiam Président du FPC et Boye Alassane,dans ce cas .

La deuxième lecture est juridique, elle est portée par les militants des droits de l'Homme
M. Sarr Ousmane Abdoul, ancien président de L'AVOMM et M. Idrissa Ba, cadre des Flam.
Pour eux, c'est à la justice seule de statuer sur la responsabilité du Chef des geôliers de Walata, le colonel Ould Boubacar, et de le réhabiliter ou pas.

S'il est avéré que les conditions de certains détenus se sont améliorées,
il ne faut pas oublier que c'est sous son commandement que sont morts les martyrs : l'officier Abdoul Khoudouss BA, le 13 septembre 1988, et de l'ancien ministre Tafsirou DJIGO, le 28 septembre 1988.

Il est souhaitable que le colonel Oumar ould Boubacar nous livre enfin sa vérité
sur sa prison mouroir de Walata et nous dise s'il est prêt à témoigner devant les juridictions belges et américaines, où des plaintes ont été déposées contre le génocidaire ould Taya.

En attendant mes frères, il faut savoir raison garder et rester Debout !


"Liberez les bienfaiteurs des esclaves: Brahim et Birama"

Salam

Oumar Débé