Des sources au niveau des représentants du général Ould Abdel Aziz qui participent aux pourparlers de Dakar sur la crise mauritanienne, ont nié à «Al Jazeera » qu’il y ait eu un quelconque accord sur le report de la présidentielle de juin ou sur la formation d’un gouvernement d’union nationale pour gérer une nouvelle transition en Mauritanie.
«Si les négociateurs se sont mis d’accord à l’intérieur de la salle de réunion. Ce n’est pas le cas à l’extérieur de celle-ci. Le camp du général Ould Abdel Aziz nie l’existence d’un accord avec l’opposition» -a rapporté dans le journal de 16 heures GM, du 30 mai- M Souvi , envoyé spécial d’ «Al Jazeera» à Dakar.
Le durcissement de la position du camp du général Ould Abdel Aziz serait lié -selon des analystes- aux déclarations faites la veille, par le dirigeant libyen par lesquelles il a affirmé au cours d’une réunion du Cen-Sad tenue le 29 mai en Libye que « le retour à l’ordre constitutionnel interviendra en Mauritanie après les élections du 6 juin», boycottée par l’opposition et dont le report était accepté -dans certaines conditions- par le camp du général Ould Abdel Aziz présent à Dakar.
Au mois de mars 2009, le leader libyen avait annoncé lors d’une visite en Mauritanie que «le dossier des sanctions était clos».
Les Mauritaniens s’étaient interrogés à l’époque : comment le guide libyen va-t-il clore le dossier des sanctions décidées par la communauté internationale, rappelant à l’occasion, que quand la Libye faisait face à des sanctions, son «Guide» n’avait trouvé mieux que les concessions.
Aussi avait-il démantelé en 2004 ses coûteuses installations nucléaires pour les offrir en «signe d’amitié» aux américains, indemnisé à coups de milliards de dollars les victimes des attentats du «Ténéré» et de «Lockerbie» et livré l’un des hauts responsables de ses services secrets à la justice internationale qui l’a placé en prison jusqu’à l’écriture de ces lignes !
Blocages
Le groupe international de contact (CGI) sur la Mauritanie a repris samedi 30 mai après-midi ses négociations à Dakar avec les protagonistes mauritaniens, pour examiner un projet d’accord soumis par la communauté internationale qui inclut un report de la présidentielle du 6 juin à laquelle se présente le meneur du putsch du 6 août 2008 et trois autres candidats qui n’avaient pas condamné son putsch.
Les émissaires de la communauté internationale (Union africaine, ONU, Union européenne, Etats-Unis, Chine, etc.) avaient discuté avec les différentes parties mauritaniennes la soirée du vendredi 29 mai jusqu’à 05H30 (locales et GMT), dans un grand hôtel dakarois. Les tractations à huis clos ont repris le samedi 30 mai vers 12H30, pendant deux heures, pour «peaufiner» le projet d’accord, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
Puis les participants ont quitté en début d’après-midi l’hôtel pour se rendre à présidence sénégalaise. Il s’agissait, selon une source proche de la négociation, d’aller présenter le projet d’accord au chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, médiateur dans la crise qui affecte le pays voisin.
La révision de la date de la présidentielle du 6 juin a constitué l’un des principaux points au troisième jour des pourparlers intermauritaniens à Dakar. Les différentes parties de la crise provoquée par le coup d’Etat d’août 2008 contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi qui ont pu, jusque-là, surmonter plusieurs obstacles, divergent sur la date d’une présidentielle susceptible de faire revenir le pays à l’ordre constitutionnel.
Selon M. Salek Ould Sidi Mahmoud, du parti Tawassoul membre du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), les protagonistes de la crise ont grâce aux concessions et aux efforts de la communauté internationale réalisé "une importante avancée par rapport au passé."
"Nous sommes au bout du chemin qui nous mènera, le plutôt possible, on l’espère, à conclure un accord qui mettra fin à cette crise qui dure depuis plusieurs mois", a ajouté Ould Sidi Mahmoud, précisant que la date de l’élection présidentielle reste l’un des aspects majeurs qu’il faut discuter de manière responsable."
"L’opposition a fait d’énormes concessions à travers lesquelles on arrivera bientôt à un accord concret, si l’autre camp (celui du général Ould Abdel Aziz) est réellement disposé à contribuer à la recherche d’une solution à la crise." .
Des informations recueillies auprès des délégués, indiquent que "le camp du général Mohamed Ould Abdelaziz, ex- chef de la junte démissionnaire et candidat à la magistrature suprême est pour le 18 juillet comme date du scrutin, alors que le FNDD et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), d’Ahmed Ould Daddah, proposent respectivement deux autres échéances, mais les deux pour le mois d’août.
A noter qu ’une source médiatique mauritanienne proche de l’un des courants extremistes qui soutiennent la junte au pouvoir en Mauritanie a rapporté que le camp du général Ould Abdel Aziz présent à Dakar est favorable seulement à un report de l’élection présidentielle jusqu’au 27 juin, ajoutant que les autres points de l’Accord-cadre soumis par la communauté internationale n’ont même pas encore été examinés par les médiateurs et les protagonistes.
Les aigris torpillent la reconcialiation: Blocages !!!
«Si les négociateurs se sont mis d’accord à l’intérieur de la salle de réunion. Ce n’est pas le cas à l’extérieur de celle-ci. Le camp du général Ould Abdel Aziz nie l’existence d’un accord avec l’opposition» -a rapporté dans le journal de 16 heures GM, du 30 mai- M Souvi , envoyé spécial d’ «Al Jazeera» à Dakar.
Le durcissement de la position du camp du général Ould Abdel Aziz serait lié -selon des analystes- aux déclarations faites la veille, par le dirigeant libyen par lesquelles il a affirmé au cours d’une réunion du Cen-Sad tenue le 29 mai en Libye que « le retour à l’ordre constitutionnel interviendra en Mauritanie après les élections du 6 juin», boycottée par l’opposition et dont le report était accepté -dans certaines conditions- par le camp du général Ould Abdel Aziz présent à Dakar.
Au mois de mars 2009, le leader libyen avait annoncé lors d’une visite en Mauritanie que «le dossier des sanctions était clos».
Les Mauritaniens s’étaient interrogés à l’époque : comment le guide libyen va-t-il clore le dossier des sanctions décidées par la communauté internationale, rappelant à l’occasion, que quand la Libye faisait face à des sanctions, son «Guide» n’avait trouvé mieux que les concessions.
Aussi avait-il démantelé en 2004 ses coûteuses installations nucléaires pour les offrir en «signe d’amitié» aux américains, indemnisé à coups de milliards de dollars les victimes des attentats du «Ténéré» et de «Lockerbie» et livré l’un des hauts responsables de ses services secrets à la justice internationale qui l’a placé en prison jusqu’à l’écriture de ces lignes !
Blocages
Le groupe international de contact (CGI) sur la Mauritanie a repris samedi 30 mai après-midi ses négociations à Dakar avec les protagonistes mauritaniens, pour examiner un projet d’accord soumis par la communauté internationale qui inclut un report de la présidentielle du 6 juin à laquelle se présente le meneur du putsch du 6 août 2008 et trois autres candidats qui n’avaient pas condamné son putsch.
Les émissaires de la communauté internationale (Union africaine, ONU, Union européenne, Etats-Unis, Chine, etc.) avaient discuté avec les différentes parties mauritaniennes la soirée du vendredi 29 mai jusqu’à 05H30 (locales et GMT), dans un grand hôtel dakarois. Les tractations à huis clos ont repris le samedi 30 mai vers 12H30, pendant deux heures, pour «peaufiner» le projet d’accord, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
Puis les participants ont quitté en début d’après-midi l’hôtel pour se rendre à présidence sénégalaise. Il s’agissait, selon une source proche de la négociation, d’aller présenter le projet d’accord au chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, médiateur dans la crise qui affecte le pays voisin.
La révision de la date de la présidentielle du 6 juin a constitué l’un des principaux points au troisième jour des pourparlers intermauritaniens à Dakar. Les différentes parties de la crise provoquée par le coup d’Etat d’août 2008 contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi qui ont pu, jusque-là, surmonter plusieurs obstacles, divergent sur la date d’une présidentielle susceptible de faire revenir le pays à l’ordre constitutionnel.
Selon M. Salek Ould Sidi Mahmoud, du parti Tawassoul membre du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), les protagonistes de la crise ont grâce aux concessions et aux efforts de la communauté internationale réalisé "une importante avancée par rapport au passé."
"Nous sommes au bout du chemin qui nous mènera, le plutôt possible, on l’espère, à conclure un accord qui mettra fin à cette crise qui dure depuis plusieurs mois", a ajouté Ould Sidi Mahmoud, précisant que la date de l’élection présidentielle reste l’un des aspects majeurs qu’il faut discuter de manière responsable."
"L’opposition a fait d’énormes concessions à travers lesquelles on arrivera bientôt à un accord concret, si l’autre camp (celui du général Ould Abdel Aziz) est réellement disposé à contribuer à la recherche d’une solution à la crise." .
Des informations recueillies auprès des délégués, indiquent que "le camp du général Mohamed Ould Abdelaziz, ex- chef de la junte démissionnaire et candidat à la magistrature suprême est pour le 18 juillet comme date du scrutin, alors que le FNDD et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), d’Ahmed Ould Daddah, proposent respectivement deux autres échéances, mais les deux pour le mois d’août.
A noter qu ’une source médiatique mauritanienne proche de l’un des courants extremistes qui soutiennent la junte au pouvoir en Mauritanie a rapporté que le camp du général Ould Abdel Aziz présent à Dakar est favorable seulement à un report de l’élection présidentielle jusqu’au 27 juin, ajoutant que les autres points de l’Accord-cadre soumis par la communauté internationale n’ont même pas encore été examinés par les médiateurs et les protagonistes.
Les aigris torpillent la reconcialiation: Blocages !!!