Paris, 30 novembre 2024 – Ce samedi, malgré le froid glacial, malgré les défis de la vie quotidienne et les maladies qui affectent certains, les Mauritaniens de France ont bravé les obstacles pour honorer la mémoire des soldats noirs pendus dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 à Inal, un épisode sombre de l'histoire mauritanienne.
Réunis dans un cortège empreint de dignité et de recueillement, ils ont commémoré ces martyrs, victimes des purges ethniques qui ont marqué le régime de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Cette cérémonie, organisée dans un esprit de solidarité et de mémoire collective, a rassemblé des militants des droits humains, des membres de la diaspora et des proches des disparus.
Un témoignage poignant : Le lieutenant Sy Mohamadou
Parmi les participants, le lieutenant Sy Mohamadou, rescapé d'Inal et auteur du livre L’Enfer d’Inal, était présent. Son témoignage poignant est un rappel direct de l'horreur vécue par les prisonniers noirs mauritaniens, arrêtés, torturés et, pour certains, exécutés sans procès dans un système qui a cherché à effacer leur existence.
La voix des veuves : un appel à la justice
Les veuves des soldats exécutés, ont marché aux côtés du cortège, portant des photos de leurs époux et brandissant des pancartes exigeant justice. Leur douleur, intacte après plus de trois décennies, était palpable.
« Nos époux ont été arrachés à nous dans des conditions inhumaines. Nous ne voulons pas seulement des excuses symboliques. Nous exigeons la vérité, la justice, et que les responsables soient traduits devant les tribunaux », a déclaré l’une d’entre elles.
Un combat pour la mémoire collective
Cette commémoration à Paris s'inscrit dans une mobilisation plus large des Mauritaniens, tant en exil qu’au pays, pour que les crimes du passé ne tombent pas dans l’oubli. Les participants ont rappelé que ces événements, souvent minimisés ou niés par les autorités, doivent être pleinement reconnus pour que la Mauritanie puisse construire un avenir fondé sur l’égalité, la justice et la réconciliation.
La journée s’est terminée par un moment de prière en mémoire des disparus, suivi d’un appel à continuer la lutte pour les droits humains et la dignité. Une fois encore, la diaspora mauritanienne en France a montré sa détermination à ne pas laisser les sacrifices des soldats noirs d’Inal sombrer dans l’oubli.
Une mémoire à préserver
Alors que les années passent, ces commémorations sont cruciales pour préserver la mémoire des victimes et sensibiliser les nouvelles générations. Elles rappellent aussi que la justice est un impératif pour panser les plaies laissées par les violences ethniques, pour que de telles tragédies ne se reproduisent jamais.
Source Abou SARR
Réunis dans un cortège empreint de dignité et de recueillement, ils ont commémoré ces martyrs, victimes des purges ethniques qui ont marqué le régime de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Cette cérémonie, organisée dans un esprit de solidarité et de mémoire collective, a rassemblé des militants des droits humains, des membres de la diaspora et des proches des disparus.
Un témoignage poignant : Le lieutenant Sy Mohamadou
Parmi les participants, le lieutenant Sy Mohamadou, rescapé d'Inal et auteur du livre L’Enfer d’Inal, était présent. Son témoignage poignant est un rappel direct de l'horreur vécue par les prisonniers noirs mauritaniens, arrêtés, torturés et, pour certains, exécutés sans procès dans un système qui a cherché à effacer leur existence.
La voix des veuves : un appel à la justice
Les veuves des soldats exécutés, ont marché aux côtés du cortège, portant des photos de leurs époux et brandissant des pancartes exigeant justice. Leur douleur, intacte après plus de trois décennies, était palpable.
« Nos époux ont été arrachés à nous dans des conditions inhumaines. Nous ne voulons pas seulement des excuses symboliques. Nous exigeons la vérité, la justice, et que les responsables soient traduits devant les tribunaux », a déclaré l’une d’entre elles.
Un combat pour la mémoire collective
Cette commémoration à Paris s'inscrit dans une mobilisation plus large des Mauritaniens, tant en exil qu’au pays, pour que les crimes du passé ne tombent pas dans l’oubli. Les participants ont rappelé que ces événements, souvent minimisés ou niés par les autorités, doivent être pleinement reconnus pour que la Mauritanie puisse construire un avenir fondé sur l’égalité, la justice et la réconciliation.
La journée s’est terminée par un moment de prière en mémoire des disparus, suivi d’un appel à continuer la lutte pour les droits humains et la dignité. Une fois encore, la diaspora mauritanienne en France a montré sa détermination à ne pas laisser les sacrifices des soldats noirs d’Inal sombrer dans l’oubli.
Une mémoire à préserver
Alors que les années passent, ces commémorations sont cruciales pour préserver la mémoire des victimes et sensibiliser les nouvelles générations. Elles rappellent aussi que la justice est un impératif pour panser les plaies laissées par les violences ethniques, pour que de telles tragédies ne se reproduisent jamais.
Source Abou SARR