‘Nous avons parlé des moyens de relancer des négociations sérieuses sur les questions d'Israël et des Palestiniens’, a dit le président américain, ajoutant que la ‘solution à deux Etats’ servait les intérêts des deux camps. Obama s'exprimait à l'issue d'un entretien à la Maison Blanche avec Nétanyahou, qui effectuait son premier déplacement à Washington depuis son retour à la tête du gouvernement israélien, le 31 mars. Il a également rappelé que la ‘feuille de route’ de 2003 soutenue par les médiateurs internationaux fixait à Israël la nécessité de geler toute activité de colonisation dans les territoires palestiniens.
Nétanyahou, dont la coalition intègre des partis hostiles à cette solution à deux Etats, a estimé pour sa part que les Palestiniens devaient s'administrer eux-mêmes mais n'a fait nulle mention d'un Etat palestinien proprement dit. ‘Nous ne voulons pas gouverner les Palestiniens. Nous voulons qu'ils se gouvernent eux-mêmes’, a-t-il dit.
L'objectif de créer un Etat palestinien avait été réaffirmé fin 2007 à Annapolis par le prédécesseur de Nétanyahou, Ehoud Olmert, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, réunis dans le Maryland par George Bush. Nétanyahou prône pour sa part une approche combinant développement économique des territoires et renforcement de la sécurité d'Israël. Il veut aussi que les Palestiniens reconnaissent le caractère juif de l'Etat d'Israël, condition inacceptable pour l'Autorité palestinienne qui en redoute les conséquences sur le dossier du retour des réfugiés de 1948. ‘Les déclarations de M. Obama sont encourageantes, tandis que celles du premier ministre Nétanyahou sont une déception’, a réagi Nabil Abou Rdainah, proche conseiller d'Abbas, à Ramallah.
Par ailleurs, comme le souhaitait Nétanyahou, l'Iran a occupé une large part des entretiens entre les deux hommes dans le Bureau ovale. Obama, qui a adopté une approche diamétralement opposée de celle que suivait l'administration Bush, a dit ne pas voir de justification à fixer un ‘calendrier artificiel’ à la politique d'engagement qu'il tente de mettre en œuvre avec Téhéran. Il a indiqué toutefois son souhait d'enregistrer des progrès avant la fin de l'année et qu'il ne se priverait pas d'une ‘gamme de mesures’, y compris des sanctions, si Téhéran poursuivait son programme nucléaire, dont Américains et Israéliens sont persuadés qu'il vise à doter la République islamique de l'arme atomique.
Source: Walf
Nétanyahou, dont la coalition intègre des partis hostiles à cette solution à deux Etats, a estimé pour sa part que les Palestiniens devaient s'administrer eux-mêmes mais n'a fait nulle mention d'un Etat palestinien proprement dit. ‘Nous ne voulons pas gouverner les Palestiniens. Nous voulons qu'ils se gouvernent eux-mêmes’, a-t-il dit.
L'objectif de créer un Etat palestinien avait été réaffirmé fin 2007 à Annapolis par le prédécesseur de Nétanyahou, Ehoud Olmert, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, réunis dans le Maryland par George Bush. Nétanyahou prône pour sa part une approche combinant développement économique des territoires et renforcement de la sécurité d'Israël. Il veut aussi que les Palestiniens reconnaissent le caractère juif de l'Etat d'Israël, condition inacceptable pour l'Autorité palestinienne qui en redoute les conséquences sur le dossier du retour des réfugiés de 1948. ‘Les déclarations de M. Obama sont encourageantes, tandis que celles du premier ministre Nétanyahou sont une déception’, a réagi Nabil Abou Rdainah, proche conseiller d'Abbas, à Ramallah.
Par ailleurs, comme le souhaitait Nétanyahou, l'Iran a occupé une large part des entretiens entre les deux hommes dans le Bureau ovale. Obama, qui a adopté une approche diamétralement opposée de celle que suivait l'administration Bush, a dit ne pas voir de justification à fixer un ‘calendrier artificiel’ à la politique d'engagement qu'il tente de mettre en œuvre avec Téhéran. Il a indiqué toutefois son souhait d'enregistrer des progrès avant la fin de l'année et qu'il ne se priverait pas d'une ‘gamme de mesures’, y compris des sanctions, si Téhéran poursuivait son programme nucléaire, dont Américains et Israéliens sont persuadés qu'il vise à doter la République islamique de l'arme atomique.
Source: Walf