Pour débuter la Coupe du monde, Raymond Domenech avait décidé de remplacer Florent Malouda dans son onze de départ contre l’Uruguay au profit d’Abou Diaby au milieu côté gauche. Même si l’entrant n’a pas déçu, l’expérience ne s’est pas avérée concluante pour une équipe de France dont les problèmes se situent en attaque.
Avec Raymond Domenech il faut toujours s’attendre à de l’inattendu et, pour débuter ce Mondial 2010, il a été fidèle à son image. Après avoir décidé d’étrenner le 4-3-3 trois semaines avant le Mondial, puis maintenu les mêmes dix joueurs de champ durant les trois matchs de préparation malgré des prestations décevantes, le sélectionneur s’est passé du meilleur français de la saison en club pour débuter le Mondial.
Diaby avait sa place
Exit donc Florent Malouda et bienvenue à Abou Diaby, dans le onze de départ. La titularisation du Gunner au Cap n’avait évidemment rien d’infamant au vu de ses entrées en jeu très convaincantes en match de préparation. Reste que Malouda, déjà sacrifié dans son rôle d’attaquant côté gauche pour satisfaire Franck Ribéry durant la préparation, a dû la trouver saumâtre. Il avait déjà joué les bons petits soldats en acceptant de reculer d’un cran pour satisfaire les désirs du joueur du Bayern, titulaire à droite il y a quatre ans au Mondial 2006 mais décisif à gauche depuis, en Ligue 1 à Marseille puis en Bundesliga à Munich.
On ne peut donner totalement tort au sélectionneur d’avoir accordé sa confiance à Diaby car l’Uruguay a été mangé physiquement en première période et a encore subi en deuxième. Les sud-américains se sont cantonnés à une tactique attentiste qu'ils maîtrisent parfaitement et ils ont obtenu le nul qu'ils recherchaient face à la stérile domination française.
Le joueur d’Arsenal a pris largement sa part à l'emprise des Bleus sur la rencontre dans un rôle proche de celui occupé autrefois par Patrick Vieira, son illustre prédécesseur en sélection et chez les Gunners, Vieira dont il a le style et la morphologie. On l’a vu défendre, remonter les ballons, tenter sa chance en première mi-temps et être présent encore dans la surface en fin de match quand l’Uruguay ne jouait plus qu’à dix après l'expulsion de Lodeiro.
Malouda titulaire 15 minutes
Entre-temps, Malouda était entré en jeu à la 75e mn à la place de Yoann Gourcuff, c'est dire en tant que milieu relayeur côté droit, un poste qui n’est pas le sien. Dans le maigre temps de jeu qui lui fut imparti le joueur de Chelsea, très tranchant durant la préparation, ne fit aucune différence mais tenta des choses, un apport insuffisant toutefois pour éviter le 0-0 annoncé, A l’évidence, ce n’est pas au milieu côté gauche que le bât blesse en équipe de France mais toujours attaque alors que les problèmes en défense sont pour le moment résolu.
Nicolas Anelka est resté muet pour son cinquième match consécutif sous le maillot bleu et Thierry Henry entré à sa place à la 71e mn n’a pas pu forcer la décision. Au manque d’efficacité des deux vainqueurs de l’Euro 2000, est venue s ‘ajouter celle de Sidney Govou. L’attaquant lyonnais a manqué la plus belle occasion de la partie en première mi-temps sur un centre de Ribéry et n'a jamais pesé sur son côté droit.
En revendiquant le côté gauche sans vouloir transiger, Franck Ribéry a provoqué une révolution française dont les effets tardent à se manifester. Et comme l'intéressé ne s'est guère montré à son avantage au Cap pour son retour en Coupe du monde, le problème reste entier en attaque. Rien n’est encore perdu pour les Bleus dans ce Mondial mais d’autres changement s’imposent avant d’affronter le Mexique dans un groupe A qui promet d'être indécis jusqu'au bout.
Avec Raymond Domenech il faut toujours s’attendre à de l’inattendu et, pour débuter ce Mondial 2010, il a été fidèle à son image. Après avoir décidé d’étrenner le 4-3-3 trois semaines avant le Mondial, puis maintenu les mêmes dix joueurs de champ durant les trois matchs de préparation malgré des prestations décevantes, le sélectionneur s’est passé du meilleur français de la saison en club pour débuter le Mondial.
Diaby avait sa place
Exit donc Florent Malouda et bienvenue à Abou Diaby, dans le onze de départ. La titularisation du Gunner au Cap n’avait évidemment rien d’infamant au vu de ses entrées en jeu très convaincantes en match de préparation. Reste que Malouda, déjà sacrifié dans son rôle d’attaquant côté gauche pour satisfaire Franck Ribéry durant la préparation, a dû la trouver saumâtre. Il avait déjà joué les bons petits soldats en acceptant de reculer d’un cran pour satisfaire les désirs du joueur du Bayern, titulaire à droite il y a quatre ans au Mondial 2006 mais décisif à gauche depuis, en Ligue 1 à Marseille puis en Bundesliga à Munich.
On ne peut donner totalement tort au sélectionneur d’avoir accordé sa confiance à Diaby car l’Uruguay a été mangé physiquement en première période et a encore subi en deuxième. Les sud-américains se sont cantonnés à une tactique attentiste qu'ils maîtrisent parfaitement et ils ont obtenu le nul qu'ils recherchaient face à la stérile domination française.
Le joueur d’Arsenal a pris largement sa part à l'emprise des Bleus sur la rencontre dans un rôle proche de celui occupé autrefois par Patrick Vieira, son illustre prédécesseur en sélection et chez les Gunners, Vieira dont il a le style et la morphologie. On l’a vu défendre, remonter les ballons, tenter sa chance en première mi-temps et être présent encore dans la surface en fin de match quand l’Uruguay ne jouait plus qu’à dix après l'expulsion de Lodeiro.
Malouda titulaire 15 minutes
Entre-temps, Malouda était entré en jeu à la 75e mn à la place de Yoann Gourcuff, c'est dire en tant que milieu relayeur côté droit, un poste qui n’est pas le sien. Dans le maigre temps de jeu qui lui fut imparti le joueur de Chelsea, très tranchant durant la préparation, ne fit aucune différence mais tenta des choses, un apport insuffisant toutefois pour éviter le 0-0 annoncé, A l’évidence, ce n’est pas au milieu côté gauche que le bât blesse en équipe de France mais toujours attaque alors que les problèmes en défense sont pour le moment résolu.
Nicolas Anelka est resté muet pour son cinquième match consécutif sous le maillot bleu et Thierry Henry entré à sa place à la 71e mn n’a pas pu forcer la décision. Au manque d’efficacité des deux vainqueurs de l’Euro 2000, est venue s ‘ajouter celle de Sidney Govou. L’attaquant lyonnais a manqué la plus belle occasion de la partie en première mi-temps sur un centre de Ribéry et n'a jamais pesé sur son côté droit.
En revendiquant le côté gauche sans vouloir transiger, Franck Ribéry a provoqué une révolution française dont les effets tardent à se manifester. Et comme l'intéressé ne s'est guère montré à son avantage au Cap pour son retour en Coupe du monde, le problème reste entier en attaque. Rien n’est encore perdu pour les Bleus dans ce Mondial mais d’autres changement s’imposent avant d’affronter le Mexique dans un groupe A qui promet d'être indécis jusqu'au bout.