Après l’annonce des autorités nigérianes de retirer leur équipe nationale de toute compétition durant deux ans, Issa Hayatou réagit. Pour le président de la Confédération africaine de football (CAF), il s’agit d’un coup de colère dû à la déception et les choses devraient rapidement rentrer dans l’ordre.
Le chef de l’Etat nigérian a décidé une suspension de l’équipe nationale pour deux ans. Comment réagissez-vous ?
Je ne peux qu’être mécontent en tant que président de la CAF. J’ai été très surpris d’apprendre cette nouvelle. Je pense que les autorités nigérianes vont revenir sur cette décision. Je ne suis pas là pour juger, mais en tant que responsable du football, je pense que ce n’est pas une bonne chose de punir toute une jeunesse. Cela risque de détruire les efforts que nous sommes en train de faire. Le Nigeria est un grand pays de football, nous comptons sur lui, et nous pensons qu’après la petite colère qui a suivi l’élimination de l’équipe, la raison va prévaloir.
Depuis cette annonce d’un retrait nigérian, avez-vous eu des contacts avec les autorités ou la fédération nigérianes ?
J’ai cherché à joindre le président de la fédération du Nigeria et on m’a dit qu’il était dans l’avion avec son secrétaire général. Ils vont arriver d’un moment à l’autre à Johannesburg. J’ai également commis un de mes collaborateurs pour entrer en contact avec le ministre nigérian des Sports, chose qu’il a faite. Le ministre nous a promis de nous rappeler dès qu’il sera en contact avec le président de la République. Nous faisons tout pour revoir la jeunesse du Nigeria sur le terrain.
Pour vous, il ne s’agit donc que d’un coup de colère dû à la déception ?...
Oui, le Nigeria est l’équipe sur laquelle nous comptions le plus. Non seulement, il s’agit d’un grand pays de football, mais il est tombé dans une poule moins coriace que celles du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud ou de l’Algérie. Si une équipe [africaine, ndlr] devait être qualifiée, c’était le Nigeria. Compte tenu de sa valeur, on était convaincu qu’il passerait haut la main. Mais l’indiscipline a prévalu et il a été éliminé. C’est une très grande déception pour nous qui, je crois, a été partagée par les autorités politiques.
Si les autorités nigérianes maintenaient leur décision, quelles sanctions la CAF pourrait-elle prendre ?
Si la fédération du Nigeria est dissoute, il s’agit d’ingérence politique, des sanctions sont prévues et on appliquera les textes. Mais si les autorités retirent l’équipe nationale des compétitions sans dissolution de la fédération, nous ne pouvons rien. L’équipe est libre de jouer ou de ne pas jouer. On peut à la limite punir les joueurs qui étaient en Afrique du Sud pour indiscipline, mais le Nigeria a plus de mille joueurs capables de constituer l’équipe nationale. On peut donner sa chance à la jeunesse qui est restée au Nigeria.
Le chef de l’Etat nigérian a décidé une suspension de l’équipe nationale pour deux ans. Comment réagissez-vous ?
Je ne peux qu’être mécontent en tant que président de la CAF. J’ai été très surpris d’apprendre cette nouvelle. Je pense que les autorités nigérianes vont revenir sur cette décision. Je ne suis pas là pour juger, mais en tant que responsable du football, je pense que ce n’est pas une bonne chose de punir toute une jeunesse. Cela risque de détruire les efforts que nous sommes en train de faire. Le Nigeria est un grand pays de football, nous comptons sur lui, et nous pensons qu’après la petite colère qui a suivi l’élimination de l’équipe, la raison va prévaloir.
Depuis cette annonce d’un retrait nigérian, avez-vous eu des contacts avec les autorités ou la fédération nigérianes ?
J’ai cherché à joindre le président de la fédération du Nigeria et on m’a dit qu’il était dans l’avion avec son secrétaire général. Ils vont arriver d’un moment à l’autre à Johannesburg. J’ai également commis un de mes collaborateurs pour entrer en contact avec le ministre nigérian des Sports, chose qu’il a faite. Le ministre nous a promis de nous rappeler dès qu’il sera en contact avec le président de la République. Nous faisons tout pour revoir la jeunesse du Nigeria sur le terrain.
Pour vous, il ne s’agit donc que d’un coup de colère dû à la déception ?...
Oui, le Nigeria est l’équipe sur laquelle nous comptions le plus. Non seulement, il s’agit d’un grand pays de football, mais il est tombé dans une poule moins coriace que celles du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud ou de l’Algérie. Si une équipe [africaine, ndlr] devait être qualifiée, c’était le Nigeria. Compte tenu de sa valeur, on était convaincu qu’il passerait haut la main. Mais l’indiscipline a prévalu et il a été éliminé. C’est une très grande déception pour nous qui, je crois, a été partagée par les autorités politiques.
Si les autorités nigérianes maintenaient leur décision, quelles sanctions la CAF pourrait-elle prendre ?
Si la fédération du Nigeria est dissoute, il s’agit d’ingérence politique, des sanctions sont prévues et on appliquera les textes. Mais si les autorités retirent l’équipe nationale des compétitions sans dissolution de la fédération, nous ne pouvons rien. L’équipe est libre de jouer ou de ne pas jouer. On peut à la limite punir les joueurs qui étaient en Afrique du Sud pour indiscipline, mais le Nigeria a plus de mille joueurs capables de constituer l’équipe nationale. On peut donner sa chance à la jeunesse qui est restée au Nigeria.