L’avocat du journaliste Hanevy Ould Dehah responsable du journal électronique Taqadoumy interpellé le 18 juin à Nouakchott n’a pu entrer en contact, la soirée du 18 juin, avec son client détenu dans le commissariat de police de Tevragh Zeina II. L’avocat Me Sid’El Moctar a convoqué un huissier pour constater cette entorse à la loi, qui autorise l’avocat à communiquer 30 minutes avec son client, dés son interpellation.
M. Houcein Ould Meddou (photo) président du Syndicat des journalistes mauritaniens n’a pas, non plus, pu entrer en contact avec le journaliste détenu. Plusieurs irrégularités ont entaché l’arrestation du journaliste, constatent les défenseurs des libertés. Il a été interpellé et sa famille n’a pas été avisée. Des menottes lui ont été passées au poignet par des drôles de gendarmes qui agissaient, comme s’ils avaient affaire à un terroriste ou un brigand alors que cette mesure ne doit pas s’appliquer aux éventuels délits de presse. Et aucune accusation n’a été, jusqu’ici, retenue contre le journaliste.
A tout cela, s’ajoute, le fait que le journaliste fut interpellé à la veille du week-end mauritanien (vendredi-samedi), ce qui fait que ces deux jours ne seront pas comptabilisés dans la garde à vue réglementaire de 48 heures, laquelle se retrouvera donc de 96 heures.
"Une manière cynique" -estime un avocat- choisie pour embêter un journaliste qui dérange par son clavier.
Source: Tahalil
M. Houcein Ould Meddou (photo) président du Syndicat des journalistes mauritaniens n’a pas, non plus, pu entrer en contact avec le journaliste détenu. Plusieurs irrégularités ont entaché l’arrestation du journaliste, constatent les défenseurs des libertés. Il a été interpellé et sa famille n’a pas été avisée. Des menottes lui ont été passées au poignet par des drôles de gendarmes qui agissaient, comme s’ils avaient affaire à un terroriste ou un brigand alors que cette mesure ne doit pas s’appliquer aux éventuels délits de presse. Et aucune accusation n’a été, jusqu’ici, retenue contre le journaliste.
A tout cela, s’ajoute, le fait que le journaliste fut interpellé à la veille du week-end mauritanien (vendredi-samedi), ce qui fait que ces deux jours ne seront pas comptabilisés dans la garde à vue réglementaire de 48 heures, laquelle se retrouvera donc de 96 heures.
"Une manière cynique" -estime un avocat- choisie pour embêter un journaliste qui dérange par son clavier.
Source: Tahalil
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