Le Mexique affronte ce 17 juin la France dans une rencontre qui s'annonce décisive pour l'avenir de ces deux équipes dans la compétition. Elles ont toutes deux manqué leur début dans ce Mondial et ne peuvent pas se permettre un nouveau faux pas.
Si le Mexique veut faire le meilleur Mondial de son histoire, c'est le moment ou jamais de montrer ses qualités, car le match contre les vice-champions du monde dans le stade flambant neuf de Peter Mokaba (à Polokwane) sera décisif. On a entendu beaucoup de choses sur la France : qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, que le groupe manquait de cohésion et que l'entraîneur Raymond Domenech, quelle que soit l'issue du Mondial, allait quitter les Bleus. Peu importe. En revanche, pour l'équipe du Mexique, seuls les résultats comptent : elle a obtenu un match nul contre l'Afrique du Sud lors du match d'ouverture (1-1), les Français ont fait match nul face aux Uruguayens (0-0), et les Bafana Bafana ont perdu contre les Charruas (3-0).
En Afrique du Sud, on dirait ke nako, ce qui signifie en zoulou "c'est le moment". Et c'est exactement ça. Le moment est venu pour la sélection mexicaine de gagner. Les joueurs ont besoin d'une victoire pour appréhender avec un peu plus de sérénité le match contre les Uruguayens, un match qu'ils pourraient disputer en ayant déjà quatre points. En revanche, s'ils ne gagnent pas, les choses se compliquent sérieusement. Le Mexique se présenterait pour le match décisif avec seulement deux points, voire un seul. Pour ne pas trop souffrir, mieux vaut donc arriver avec quatre points.
De nombreux Mexicains sont attendus dans les tribunes de Peter Mokaba. Ce site exceptionnel, qui porte le nom d'un militant politique tué sous l'apartheid, peut accueillir 42 000 spectateurs. Polokwane est la capitale de cette région la plus septentrionale de l'Afrique du Sud : la province de Limpopo, à la frontière du Mozambique, du Botswana et du Zimbabwe.
En été le climat est tropical mais là nous sommes en hiver et le froid est moins intense que prévu, même si on s'attend à des températures proches de zéro. C'est un avantage pour les Français, plus habitués à jouer dans ces conditions. Mais la chaleur des supporters mexicains viendra compenser les rigueurs de la météo et sera une aide précieuse pour l'équipe de Javier Aguirre.
Le Mexique doit produire un jeu intelligent. Nul n'ignore ses difficultés à marquer mais tout mal a son remède et il est temps de se donner les moyens d'en guérir. Guillermo Franco doit donner du rythme et il aura beaucoup à faire. L'entraîneur, Javier Aguirre, a prévenu qu'il n'y aurait pas de changements majeurs par rapport à la formation du match d'ouverture. Andrés Guardado se doit d'être présent : c'est un joueur qui par son intelligence et sa mobilité peut changer le visage de l'équipe. Carlos Vela et Giovani dos Santos peuvent aussi faire des choses intéressantes, entre le milieu de terrain et l'avant.
D'un point de vue tactique, le Mexique doit également ajuster le tir. Avec le retour d'Andrés Guardado, le sacrifice de Paúl Aguilar permettrait à Efraín Juárez d'évoluer sur le côté droit. De toute évidence, Rafael Márquez a une tâche importante à accomplir. Il connaît bien plusieurs joueurs français [il a joué quatre saisons à Monaco], et c'est d'ailleurs pour cela que s'il retournait à la position de défenseur central il serait un atout précieux aux côtés de Osorio, qui peut également jouer comme ailier droit, et de Rodríguez qui est au mieux de sa forme. Le choix de Carlos Salcido en ailier gauche est indiscutable.
Aguirre a l'embarras du choix. Il a une équipe très flexible qui peut être à l'aise tactiquement et retourner n'importe quelle formation rivale. Attention tout de même aux individualités : la France a des joueurs comme Ribery, Anelka, Malouda et Henry qui peuvent eux aussi inverser le cours d'une rencontre sans crier gare. Le Mexique et la France ont déçu lors de leur premier match et les deux équipes ont une dette envers leurs supporters. Le vainqueur de ce match aura déjà un pied en huitièmes de finale. Quant au perdant, il pourra presque préparer ses bagages.
Si le Mexique veut faire le meilleur Mondial de son histoire, c'est le moment ou jamais de montrer ses qualités, car le match contre les vice-champions du monde dans le stade flambant neuf de Peter Mokaba (à Polokwane) sera décisif. On a entendu beaucoup de choses sur la France : qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, que le groupe manquait de cohésion et que l'entraîneur Raymond Domenech, quelle que soit l'issue du Mondial, allait quitter les Bleus. Peu importe. En revanche, pour l'équipe du Mexique, seuls les résultats comptent : elle a obtenu un match nul contre l'Afrique du Sud lors du match d'ouverture (1-1), les Français ont fait match nul face aux Uruguayens (0-0), et les Bafana Bafana ont perdu contre les Charruas (3-0).
En Afrique du Sud, on dirait ke nako, ce qui signifie en zoulou "c'est le moment". Et c'est exactement ça. Le moment est venu pour la sélection mexicaine de gagner. Les joueurs ont besoin d'une victoire pour appréhender avec un peu plus de sérénité le match contre les Uruguayens, un match qu'ils pourraient disputer en ayant déjà quatre points. En revanche, s'ils ne gagnent pas, les choses se compliquent sérieusement. Le Mexique se présenterait pour le match décisif avec seulement deux points, voire un seul. Pour ne pas trop souffrir, mieux vaut donc arriver avec quatre points.
De nombreux Mexicains sont attendus dans les tribunes de Peter Mokaba. Ce site exceptionnel, qui porte le nom d'un militant politique tué sous l'apartheid, peut accueillir 42 000 spectateurs. Polokwane est la capitale de cette région la plus septentrionale de l'Afrique du Sud : la province de Limpopo, à la frontière du Mozambique, du Botswana et du Zimbabwe.
En été le climat est tropical mais là nous sommes en hiver et le froid est moins intense que prévu, même si on s'attend à des températures proches de zéro. C'est un avantage pour les Français, plus habitués à jouer dans ces conditions. Mais la chaleur des supporters mexicains viendra compenser les rigueurs de la météo et sera une aide précieuse pour l'équipe de Javier Aguirre.
Le Mexique doit produire un jeu intelligent. Nul n'ignore ses difficultés à marquer mais tout mal a son remède et il est temps de se donner les moyens d'en guérir. Guillermo Franco doit donner du rythme et il aura beaucoup à faire. L'entraîneur, Javier Aguirre, a prévenu qu'il n'y aurait pas de changements majeurs par rapport à la formation du match d'ouverture. Andrés Guardado se doit d'être présent : c'est un joueur qui par son intelligence et sa mobilité peut changer le visage de l'équipe. Carlos Vela et Giovani dos Santos peuvent aussi faire des choses intéressantes, entre le milieu de terrain et l'avant.
D'un point de vue tactique, le Mexique doit également ajuster le tir. Avec le retour d'Andrés Guardado, le sacrifice de Paúl Aguilar permettrait à Efraín Juárez d'évoluer sur le côté droit. De toute évidence, Rafael Márquez a une tâche importante à accomplir. Il connaît bien plusieurs joueurs français [il a joué quatre saisons à Monaco], et c'est d'ailleurs pour cela que s'il retournait à la position de défenseur central il serait un atout précieux aux côtés de Osorio, qui peut également jouer comme ailier droit, et de Rodríguez qui est au mieux de sa forme. Le choix de Carlos Salcido en ailier gauche est indiscutable.
Aguirre a l'embarras du choix. Il a une équipe très flexible qui peut être à l'aise tactiquement et retourner n'importe quelle formation rivale. Attention tout de même aux individualités : la France a des joueurs comme Ribery, Anelka, Malouda et Henry qui peuvent eux aussi inverser le cours d'une rencontre sans crier gare. Le Mexique et la France ont déçu lors de leur premier match et les deux équipes ont une dette envers leurs supporters. Le vainqueur de ce match aura déjà un pied en huitièmes de finale. Quant au perdant, il pourra presque préparer ses bagages.