Le président du Sénat doit assurer l’ intérim, avant une élection présidentielle le 18 juillet. "Le président ne pose aucun préalable à la formation du gouvernement d’union nationale qui dirigera la transition, mais il souhaite quand-même voir intervenir la dissolution du Haut Conseil d’Etat (HCE, junte) avant sa démission volontaire" a ajouté Ahmed Ould Samba. M. Ould Cheikh Abdallahi a reçu durant le week-end, à son domicile de Lemden (250 km à l’est de Nouakchott), des membres du groupe de contact international sur la Mauritanie qui lui "ont officiellement remis une copie de l’accord de sortie de crise et ont discuté avec lui de ses modalités d’application". Les tractations pour la formation du gouvernement de transition se poursuivaient dimanche à Nouakchott. Les portefeuilles ministériels doivent être répartis de façon paritaire entre les partisans du général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz et l’opposition au coup d’Etat. Selon une source diplomatique mauritanienne, il était normalement prévu que le président déchu signe lundi le décret de formation du nouveau gouvernement. M. Ould Cheikh Abdallahi "voudrait que le rôle attendu de lui en tant que président de la République se fasse dans les conditions normales, c’est-à-dire au palais présidentiel" a précisé son porte-parole.
Soure: Tahlil
Soure: Tahlil