Nicolas Anelka a adressé un drôle de message à la FFF après son doublé à Zilina (4-1). L'attaquant de Chelsea a célébré son dernier but en faisant mine d'être menotté. Une allusion claire à sa suspension de 18 matches. Mais, il l'assure, "ce qui est arrivé cet été fait partie du passé".
..Nicolas Anelka est heureux en Angleterre. Auteur d'un début de saison remarqué en Premier League, l'attaquant de Chelsea s'est baladé à Zilina (4-1) en Ligue des Champions. En l'absence de Didier Drogba, suspendu, le Français a grandement participé au festival offensif des Blues, offrant le premier but sur un plateau à Mickaël Essien (13e) avant de s'offrir un doublé. Mais Anelka s'est aussi distingué en célébrant ses buts en mimant le geste d'un prisonnier menotté que l'on amène à sa cellule ou à la guillotine. C'est au choix. En tout cas, le geste n'est pas passé inaperçu. L'ancien Parisien s'en est expliqué après la rencontre. "C'était juste un message pour la Fédération française par rapport à ce qu'il s'est passé durant la dernière Coupe du monde, a-t-il fait savoir. Je pense que les autres joueurs français l'avaient compris". A priori, tout le monde avait compris...
"Un message pour la FFF"
Victime ou coupable ? Suspendu 18 matches par la FFF après ses insultes à l'encontre de Raymond Domenech lors du Mondial sud-africain, Anelka n'a visiblement pas digéré la sanction. Derrière son détachement de façade ("Ils ont (...) amusé la galerie. Ce sont de vrais clowns, ces gens... Je suis mort de rire"), l'enfant terrible du football français a encore de la rancoeur vis-à-vis de son exclusion de l'équipe de France. "Il est forcement touché", avait d'ailleurs dévoilé récemment Malouda, son coéquipier à Londres. Pourtant, l'attaquant affirme toujours qu'il a tourné la page. "Désormais, ce qui est arrivé cet été fait partie du passé. Je suis concentré à 100 % sur Chelsea", assure-t-il. Cette ultime démonstration était-elle une façon de solder ses comptes avec la Fédération ?
Prisonnier en équipe de France, Anelka semble libéré avec Chelsea. Son match, mercredi soir, en est un autre exemple. Il a d'abord repris d'une balle piquée un centre de Florent Malouda qui avait chipé le ballon à la défense slovaque (24e), avant de marquer à bout portant après une tête canon de Terry qui avait heurté la barre transversale sur un corner de Malouda (28e). Un coup d'éclat qui a permis à l'ancien Parisien de rejoindre Lionel Messi ou Zlatan Ibrahimovic dans le quintette de tête des buteurs de la phase de poules de la Ligue des Champions. "La clé, c'était Anelka, a salué Carlo Ancelotti. Il a réussi un match fantastique. Il s'est créé des espaces, des occasions". "Il peut jouer en pointe. Parfois, on le fait reculer un peu. Parfois, il peut jouer au milieu. Mais il montre toujours les mêmes qualités", a poursuivi l'entraîneur des Blues. On est décidemment loin du souvenir laissé en Afrique du Sud...
Anthony PROCUREUR / Eurosport
..Nicolas Anelka est heureux en Angleterre. Auteur d'un début de saison remarqué en Premier League, l'attaquant de Chelsea s'est baladé à Zilina (4-1) en Ligue des Champions. En l'absence de Didier Drogba, suspendu, le Français a grandement participé au festival offensif des Blues, offrant le premier but sur un plateau à Mickaël Essien (13e) avant de s'offrir un doublé. Mais Anelka s'est aussi distingué en célébrant ses buts en mimant le geste d'un prisonnier menotté que l'on amène à sa cellule ou à la guillotine. C'est au choix. En tout cas, le geste n'est pas passé inaperçu. L'ancien Parisien s'en est expliqué après la rencontre. "C'était juste un message pour la Fédération française par rapport à ce qu'il s'est passé durant la dernière Coupe du monde, a-t-il fait savoir. Je pense que les autres joueurs français l'avaient compris". A priori, tout le monde avait compris...
"Un message pour la FFF"
Victime ou coupable ? Suspendu 18 matches par la FFF après ses insultes à l'encontre de Raymond Domenech lors du Mondial sud-africain, Anelka n'a visiblement pas digéré la sanction. Derrière son détachement de façade ("Ils ont (...) amusé la galerie. Ce sont de vrais clowns, ces gens... Je suis mort de rire"), l'enfant terrible du football français a encore de la rancoeur vis-à-vis de son exclusion de l'équipe de France. "Il est forcement touché", avait d'ailleurs dévoilé récemment Malouda, son coéquipier à Londres. Pourtant, l'attaquant affirme toujours qu'il a tourné la page. "Désormais, ce qui est arrivé cet été fait partie du passé. Je suis concentré à 100 % sur Chelsea", assure-t-il. Cette ultime démonstration était-elle une façon de solder ses comptes avec la Fédération ?
Prisonnier en équipe de France, Anelka semble libéré avec Chelsea. Son match, mercredi soir, en est un autre exemple. Il a d'abord repris d'une balle piquée un centre de Florent Malouda qui avait chipé le ballon à la défense slovaque (24e), avant de marquer à bout portant après une tête canon de Terry qui avait heurté la barre transversale sur un corner de Malouda (28e). Un coup d'éclat qui a permis à l'ancien Parisien de rejoindre Lionel Messi ou Zlatan Ibrahimovic dans le quintette de tête des buteurs de la phase de poules de la Ligue des Champions. "La clé, c'était Anelka, a salué Carlo Ancelotti. Il a réussi un match fantastique. Il s'est créé des espaces, des occasions". "Il peut jouer en pointe. Parfois, on le fait reculer un peu. Parfois, il peut jouer au milieu. Mais il montre toujours les mêmes qualités", a poursuivi l'entraîneur des Blues. On est décidemment loin du souvenir laissé en Afrique du Sud...
Anthony PROCUREUR / Eurosport