Mauritanie : Diogountouro, la politique à l’épreuve de la nouvelle génération



Platon disait que : « La politique est avant tout une affaire de connaissance et de compétence
». Cette citation a été critiquée et validée par les grands politologues de la Cite grecque et
Romaine. La politique, par définition étymologique, « latin politicus, du grec politikos », c’est
l’art de gérer les affaires du Cité. Cette gestion, se fait par le biais d’un mandant électoral confié
par le peuple à leurs élus. En effet, dans une démocratie, l'action politique est légitimée par
le vote des citoyens. C’est dans cette optique qu’un natif de Diogountouro-Guidimakha,
monsieur Bakary Diarra, a été choisi par son parti politique (SAWAB) comme candidat idéal
et légitime à la commune de Sebkha -Nouakchott, aux élections municipales et législatives
prochaines du 1 septembre 2018.
Ce faisant, Mr Diarra, est né et grandi à Diogountouro. Il a fait ces études primaires à l’école
de Diogountouro et secondaires au lycée de Selibaby. Diogountouro, c’est un gros village,
disons une grande ville peuplée plus de 8000 habitants, qui se situe au sud de la Mauritanie, à
la frontière entre le Mali et le Sénégal. C’est un carrefour entre ces trois Etats. Ce village, a
déjà donné naissance, des ministres, des secrétaires généraux, des médecins, des architectes,
des juristes, entre autres….
En effet, Mr Diarra, est un Professeur de français à Nouakchott et diplômé de Droit en 2001,
dans une prestigieuse Université de l’Afrique de l’Ouest, l’Université de Cheikh Anta Diop de
Dakar l’(UCAD). Apres ces études de droit à Dakar, le professeur Diarra, est revenu au pays
en 2007 et poursuivit ces études à l’Ecole Normale Supérieure de Nouakchott (ENS). Cet
homme de 42 ans et père de 4 enfants, a toujours un gout inachevé dans les études, un dinosaure
de banc de l’école, un grand humaniste aminé par l’intérêt collectif et le travail bien fait ; qui
faisait toujours son autocritique sur tout ce qu’il fait. En 2011, il s’est inscrit à l’Université de
Nouakchott-Mauritanie, pour décrocher un diplôme de Lettres Modernes, à la faculté de lettres
et des sciences sociales.
Le professeur Diarra, est à la fois diplômé de Droit et de lettres modernes, mais aussi politicien
de longue date, avec un charisme extraordinaire comparable à l’ex-président américain, Barack
Obama. L’homme est décrit par ces connaisseurs, comme quelqu’un qui a l’art de parler vrai
devant son auditoire. Loin d’être un idéologue, encore moins d’un conservateur, le professeur
Diarra est un pragmatique, un social-démocrate, qui prône l’éducation pour tous (filles et
garçons), le partage équitable des biens communs, l’égalité pour tous devant les lois de la
république, l’égalité de chance dans la gestion des affaires collectives...Ce sont ces principes
que l’homme incarne depuis son jeune âge. Issu d’une famille modeste et agro-pastorale, son
père (Paix à son âme) était considéré comme l’un de plus grands sages du village, consulté par
tout le monde pour la gestion collective des biens du village.
En 2010, il fut coordinateur adjoint du Guidimakha, au ministère des affaires sociales. En le
connaissant depuis le village, le professeur Diarra, m’a fait aimer le Droit, à chaque vacance
quand il revenait du Sénégal, il me parlait du Droit, rien que le Droit, à tel point qu’un jour, je
me suis dit : « Mais, pour cet homme, le Droit est une religion ou quoi ? » ; et il nous
encourageait dans nos études secondaires, car il disait tout le temps, « seules les études qui font
la différence », le voilà, aujourd’hui choisi par son parti politique, au regard de ses compétences,
de sa sagesse, et de son engagement citoyen auprès de ces compatriotes, comme le candidat
potentiel aux élections municipales dans l’une des plus grandes communes de Nouakchott
(Sebkha).
Oui, la politique est une affaire de connaissance et de compétence. La politique n’est pas une
affaire d’héritage du père au fils, mais plutôt un engagement citoyen, au service du peuple et
pour le peuple. Choisissons nos élus au regard de leur compétence, leur moralité et leur sagesse
au nom de la gestion des affaires communes. A quoi servent les diplômes et les compétences,
si ce n’est de rendre service à la société. Bon vent, monsieur le PROFESSEUR !!!

Ecrit et publié par
BA – Boubou
Doctorant-chercheur en Droit à Paris

Vendredi 27 Juillet 2018
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