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L'esclavagiste tiendra -t-il encore les rênes du pouvoir?
Quand le le fauve est acculé il use de tous les subterfuges pour soit se défendre ou se cacher afin de sauver sa vie. Quand le peuple ne croit plus en l'homme qui le dirige, le gouverne on assiste à ce qui s'est passé durant cet entretien de presse. le doute est dans le fruit la démocratie mauritanienne a bien montré son vrai visage.
Nationalisme, déni systématique et repli nostalgique sont les trois conséquences de l'épuisement démocratique. Mohamed ould Abdel Aziz en a fait encore la preuve croyant qu'il est encore dans l'armée pour se comporter comme un vieil ours acculé au fond de sa grotte. Derrière son minable bureau, avec une mine pitoyable il a montré que la moribonde démocratie qu'il veut faire croire existant dans le pays est morte. Qu'il sache que nous n'avons plus peur car la Mauritanie ne lui appartient pas. Depuis son règne le pays est rongé par le pessimisme comme la gale. Il ne croit plus en son destin et qu'il a consenti à se laisser autodétruire dans les affres de la haine de soi. Son voyage gabégiqque de 2 semaines chez ses parents de l'est l'ont démontré. Après ce périple, il a prouvé sa capacité de partialité et de recul et sa nullité dans la gestion de la chose publique. Peut-il brandir la fibre patriotique? Non, sa sortie calamiteuse démontre encore comment une frange de la population mauritanienne est laissée en rade.Le "vivre-ensemble" est une utopie azizienne mais qu'il sache que la Mauritanie n'est pas qu'arabo-berbère mais bien un pays multiculturel.; Cette multiculturalité qui devrait être un atout devient aujourd'hui une arme de destruction massive dans notre pays. L'opprobre n'est pas jeté aux populations même si celle-ci bénéficie des avantages tant économiques qu'administratives et de la protection .de ce système tyran, esclavagiste et raciste. Il n y a rien d'idéologique à dire que la Mauritanie est une démocratie ratée dans le crétinisme de l'Etat.La formule peut paraître exagérée mais les symboles et les séquelles rappellent, à certains égards, une perte d'identité de la composante négromauritanienne. Malheureusement la chose de date pas d'aujourd'hui. C'est le résultat du racisme des gouvernants depuis l'indépendance. A quand aurons nous un Président digne de notre cher pays?