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Ne n'est pas vrai Ngaidé, Abda Wone est jeune , a de l'avenir tandis le bureau actuel des Flams est nul. C'est eux qui ne sont plus à la hauteur. Un bureau qui ne travail plus, n'a plus d'idée, qui se refugie derrière des petites organisations qui viennent d'être nées, c'est lamentable et inquiétant. Les Flams n'ont plus la raison d'être. Les flams d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec les Flams de 86 que les mauritaniens avaient découvert, donc qu'ils créent un parti ou ils militent dans des partis s'ils veulent aider la communauté qui ne les reconnait plus . Alpha Amar, si c'est vrai que tu es un militant des Flams, courrent pendant qu'il te reste un peu de dignité mon frère. Si j'étais Alpha Amar, je ne me cacherai pas derrière un peusodo, puisque c'est la pure vérité.

Salut à tous

Il faut reconnaitre que le raisonnement de Alpha Amar est juste et pertinent. S'il ne faut nier le role pionnier des FLAM dans la prise de conscience de l'iniquité de ce système beydane mis en place depuis l'indépendance de la Mauritanie, nous les sympatisants du mouvement de l'intérieur constatons que la lutte ce mouvement se réduit de plus en plus à des réactions et condamnations théoriques et très éloignées du concret et du vécu quotidien des populations négro-mauriatiennes confrontées à toutes sortes d'injustices, de brimades sur tous les plans.
Le FLAM gagnerait à retrouver sa crédibilité à décidant de regagner le pays et à engager une lutte pacifique avec toues les autres forces démocratiques en vue de liquider ce systéme injuste, inique, raciste , dominateur, exclusiviste et d'instaurer une Mauritanie juste ,égalitaire ou tous ces enfants auront les memes droits et les memes devoirs.
L'approche de lutte de nos frères Haratines est exemplaire à l'image des leaders comme Messaoud, Boubacar ould messaoud et Brahim ould Dah ould Abeid qui resistent et luttent à l'intérieur avec des oprimés et des laissés pour compte du pays et qui n'ont jamais admis ces luttes théoriques à partir de l'étranger.
Il faut rentrer au pays, y lutter en vue des changements pour lesquels vous vous etes battus et qui risquent de se faire sans vous. L'exil et l'éloignement jouent contre vous. Il faut réagir et éviter les querelles de clocher pour des questions de leadership. Le dénominateur qui est commun c'est notre situation d'exclusion qui empire de plus en plus dans ce pays par un système qui devient de plus en plus surnois à la manière brésilienne dans les années passées.