Forum

Mauritanie: Ould Dadde en liberté provisoire

 KHALILBA
Samedi 29 Décembre 2012

[Ignorer]
LE BLABLA DU FLAM



Je ne suis pas contre le FLAM ni le principe de sa création mais, porte-t-il dignement le nom qu’il s’est fait attribué ?

Toutes les mauritaniennes victimes de différents pouvoirs racistes qui se sont succédé dans ce pays l’ont été de près ou de loin à cause de ce nom. Alors que sur le terrain cette organisation ne fait rien qui soit utile au noir mauritanien.

Je me souviens en 1989, quand les réfugiés mauritaniens modestes faisaient des incursions dans le territoire mauritanien, le FLAM sautait sur l’occasion réclamant la paternité des attaques en question. Moi, je me demande si toute sa politique n’est pas faite ainsi. C’est-à-dire des mensonges.

Aujourd’hui, le moment est beaucoup plus critique que jamais pour le négro-mauritanien dans son pays telle que la Mauritanie. Nous ne sommes rien et nous n’avons rien dans notre patrie. Les réfugiés qui sont rentrés n’ont vu aucune de leurs conditions satisfaite. On leur avait promis tant :
• Des maisons construites à l’image de la taille chaque famille ;
• Réhabiliter tout un chacun de ses droits les plus élémentaires : son champs, sa boutique, sa maison, sa terre cultivable, ses papiers d’identité, la tombe de son membre de famille assassiné…
• Des mesures d’insertion qui soient adaptées à la réalité de leur vécu ;
• Que le programme allait être confié en premier lieu aux représentants refugiés eux-mêmes. Rien de cela car tout a été confié à leurs bourreaux qui en ont profité. En plus à certains de leurs responsables complices qui vendent les rations avant même qu’elle tombent dans leurs mains.

La situation du négro-mauritanien est de plus en plus misérable dans son propre pays, alors que son intellectuel se met debout en spectateur malgré les épreuves passées. Nous ne sommes pas en mesure d’en tirer les leçons. Regardez-moi le pseudo colonel qui a endossé la responsabilité de règlement du passif humanitaire. Ce dernier a invité une minorité corrompue pour signer un accord au détriment de la majorité : des veuves, orphelins, victimes et déportés, alors que plus de trois quart de concernés n’est même pas au courant de cet accord qui devait régler le problème du siècle qu’est notre génocide national. Les sommes astronomiques allouées à ce programme ont été massivement détournées de leur fin. Nous sommes victimes de nous-mêmes plus que nous le sommes par les maures. Telle est notre classe politique et militaire, qui a beau exploiter nos misères pour servir le projet nos propres ennemis. Elle est prête à aller trop loin pour assoir le pouvoir de nos bourreaux au lieu de chercher la solution des problèmes dont les conséquences ne l’épargneront pas dans un court terme. Nos nègres de services le sont toujours également. Ils ne sont pas dans la perspective de mettre fin à leur projet de destruction massive de tout ce qui est noir dans ce pays sauf à une seule condition, qu’une résistance se dresse face à eux. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Tous les médias nationaux sont instrumentalisés dans le but de conduire cette mission ignoble à son terme ce qui semble marcher à merveille. Je me rappelle avoir lu un article concernant l’exclusion d’un animateur GUELONGAL de la radio locale pour avoir diffusé des programmes en langues nationales plus que l’arabe à Sélibabi, où ils ne représentent pas 3% de la population autochtone. Ce fut le préfet lui-même qui a pris cette décision en s’immisçant dans des affaires, qui, ne le concernent pas normalement mais, vue que ça va dans le sens du projet d’épuration ethnique, rien ne l’empêche afin d’accomplir son sal boulot dont ils sont tous missionnaires dans ces régions.


Nous sommes fatigués d’être le fond de commerce du FLAM et autres organismes supposés être représentés la cause négro-mauritanienne. Qu’a-t-il le FLAM aujourd’hui de concret à nous proposer : le peuple noir mauritanien ?
Nous n’avons rien et nous ne sommes rien dans ce pays que nous aimons tant. Quelles sont les solutions, les alternatives et les cartes que ce mouvement dispose à l’état actuel des choses pouvant nous mettre en confiance ?

Nous avons enduré tant de malheurs alors que l’ennemi n’est pas prêt arrêter son projet d’extermination. A quand sommes-nous disposés à accepter l’inacceptable. Le projet de carte d’identité semble aller dans le même sens que ce qui la précède. Quels sont nos droits et nos devoirs dans notre propre territoire :

 L’exclusion de tous les postes décisionnels ;
 La déportation ;
 Un quotat des ministres limité à deux ou trois au grand maximum ;
 La privation ;i
 L’élimination physique, mentale, culturelle, existentielle, sociale, financière, matérielle…
 La représentation diplomatique quasi nulle chez les noirs à l’étranger
 L’envoi massive des soldats noirs dans les zones de conflits (Harratines, Peuls, Wolofs s’il en existe et Bambara), alors que tous les commandants sont d’une couleur différente à ceux qui sont censés mourir les premiers au déclanchement du conflit en perspective.
 L’administration exclusivement réservée à la communauté maure blanche au niveau nationale dans des régions où nous sommes majoritaires. Ce fait qui dure maintenant depuis une trentaine d’années. Je défis qui quiconque voudra le démentir. Par exemple :
o Les gouverneurs
o Les préfets
o Les commissaires
o Les chefs des brigades de gendarmerie
o Les commandants des régions militaires
o Les directeurs régionaux de police et sureté nationale
o Les inspecteurs de polices

Toutes ces régions sont administrées par des maures exclusivement blancs. Pourquoi cet état de fait dure et se perpétue sans que personne n’en fasse un sujet d’actualité. Comment se fait-il que cette situation ne suscite pas l’interrogation de la société maure elle-même. Dans ces conditions, la société » BEIDANE » devrait se poser beaucoup de questions à savoir:

 Nos compatriotes noirs sont-ils nos ennemis ou nos concitoyens?
 Ont-ils les mêmes droits que nous ?
 Pourquoi on les met dans cette situation de citoyen de second degré ?
 Pour quoi avons-nous plus de chances d’occuper les fonctions précitées dans leur propre territoire qu’est le Sud de la Mauritanie où ils sont largement majoritaires
 Ce qui se passe aujourd’hui dans le monde entier et particulièrement dans le monde arabe, doit-il pas nous inspirer afin d’éviter que ça nous arrive un jour dans ces territoires du peuple noir en Mauritanie ;
 Malgré le tort inégalé que nous avons fait subir à cette frange de citoyens mauritaniens, ils se sont toujours accrochés à ce pays qui leur est très cher en montrant leur attachement très solide à un endroit où ils indésirables
 Cette situation durera-t-elle à jamais ?

Bien sûr que la réponse à toutes ces questions est absolument « NON ». Elle ne durera que si nous les victimes se laissons faire comme tel est le cas aujourd’hui. En refusant cette situation, nous n’avons rien à perdre contrairement aux maures qui ont les privilèges dus et indus comme cela avait été le cas pour les « ALAWITES DE SYRIE », qui sont entrain de tous perdre à travers le conflit syrien.


Tout groupe ethnique minoritaire ou majoritaire soit-il dans le monde entier, ayant subi le traitement réservé à la communauté noire en Mauritanie, a pris la cours des choses ou au moins son destin et réagi à l’agresseur de la manière la plus appropriée. Pourquoi les noirs mauritaniens ne cherchent-ils pas à se débarrasser de ce vécu par tous les moyens y compris la l’indépendance de cette partie du territoire ou prendre les armes pour se défendre. Le FLAM est-il d’accord à nous guider pour tenter l’une de ces solutions vers le recouvrement de nos pleins droits comme :
L’armée syrienne libre
Les tunisiens
Les égyptiens
Les libyens
Les curdes de l’Iraq et autres
Les Sud-Africains
Les casamançais
Les palestiniens aujourd’hui

Nous sommes dans un pays où le palestinien vaut plus qu’un mauritanien noir aux yeux des Beïdanes. Au moment où le maure tue son compatriote non-arabe, il descend dans la rue pour contester l’action israélien menée contre son ennemi palestinien. Alors que nous, nous ne sommes pas initialement un ennemi de notre compatriote qui ferme les yeux d’un massacre que lui-même a commis contre son propre concitoyen innocent. Ce petit animal mauritanien « vendu aux enchères » à 8000 € pour le Gaza nous en dit long. Une délégation maure qui a réuni une sommes de180000 € au bénéfice des palestiniens, imaginez-vous s’ils l’avaient fait pour les refugiés qu’eux-mêmes dont ils sont à l’origine de leur malheur qui sont autre que leurs propres citoyens. A qui ils doivent énormément des choses. Il y a quelques années, ils ont légitimé leur bien, leur sang, leur épouse, leur terre, leurs maisons dont certains sont occupées jusqu’à nos jours illégalement au point de vu islamique et universel, leurs citoyennetés et j’en passe…
Ceux-là ne méritent-ils pas ce don mieux qu’un palestinien ?
La « NIFAQ » et le ridicule ne tuent pas dans ce pays de toutes les contractions. Ou tout le monde veut s’approprier la religion islamique quand ça va dans l’intérêt de soi. Mais en deçà elle est interprétée en fonction du désire du mauritanien. Pour appuyer ce terme, les mauritaniens qu’on surnomme aujourd’hui les « ULEMAS ou les ERIDIS», où étaient-ils quand on massacrait des musulmans au mois béni du Ramadan dans les rue de Nouakchott ?

Combien de maures participeront à la manifestation qui sera organisée à « SORIMALE » et à « INAL » devant les tombes des fils de ce pays ?
Il aurait été mieux pour un mauritanien de participer a la dénonciation d’un crime qu’il a lui-même commis dans le territoire mauritanien, que de manifester contre un raid israélien sur la Palestine à 8000km de notre frontière. Un palestinien qui n’a aucune connaissance d’existence d’une « DOUVEILA » qui s’appelle la Mauritanie. Je pense qu’il ya lieu de comparer les maures qui participent à une manifestation de soutient à la Palestine et celle qui dénonce la barbarie à travers INNALA ET SORIMALE.

Je tiens à remercier et à rendre un hommage solennel à son excellence le président « BIRAM OULD ABEID », qui a initié cette action à la place des nègres de service qui comptent des victimes parmi les membres de leurs familles qu’ils ne sont pas prêts à rendre hommage. Biram n’oublie jamais de rendre hommage à nos frères assassinés par nos autorités dans ses meetings de lutte contre l’esclavage. Le vice président du pari de JAMIL MANSOUR dirige un mouvement de soutient au Palestine, arols, ne sait-il pas que la même sauvagerie a eu lieu dans son propre pays, sauf que la différence entre les deux, en est que là-bas se sont les JUIVE qui sont les auteurs, alors que chez-lui, ce sont les musulmans qui l’ont fait contre des musulmans, frères en islam, compatriotes, voisins, frères d’arme en plus dans le mois béni du Ramadan.
Tenez-le informé s’il ne l’est pas.


KHALIL BA










 BA
Mardi 1 Janvier 2013

[Ignorer]
C'est qui 'nous sommes fatigués d'être le fond de commerce des FLAM' ? Seydi BA, il faut approfondir ta réflexion. Quand les FLAM ont été crée le commerce n'existait pas en Mauritanie. Et aucun rendement substantiel n'existe par le fait d'être FLAMISTE au contraire.
Vous pensez que les organisations que vous avez cité ci-dessous se sont réveillés un bon matin pour passer à l'action. Que ce soit pour le cas de la Libye, L'Egypte, la Syrie..., la dictature avait sévi pendant plusieurs années avant que le peuple ne se lève pour dire alors ça suffit... Au lieu de poser tes questions aux FLAM poses les à toi même d'abord et à ta petite famille ensuite et au peuple noir Mauritanien. Sont ils prêts à mettre fin cette injustice qui s'abat sur eux depuis plusieurs dizaines d'années en Mauritanie. Si FLAM porte bien son nom ou pas l'histoire le jugera. L'ANC c'est battu pendant plus de 100 avant de mettre fin à l’Apartheid en Afrique du Sud.

Votre nom :


Votre email :
 (non publié)


Message
Balise embed   Annuler ou
Votre vidéo sera affichée en dessous de votre post.