Bienvenue sur boolumbal.org

Je ne crois pas qu'en rapportant ce genre de propos à la place publique (Récemment, au cours d’une discussion, j’ai entendu dire de la part de négro-africains que Birame est un vaurien et ne mérite pas un soutien) vous aiderez à conscientiser nos populations à la problématique politique de la Mauritanie, au contraire cela risque de produire l'effet contraire, c'est à dire les harratines qui soutiennent Birame auront une aversion vis à vis des négro-africains.
Si j'étais à votre place j'aurais demandé au groupes négro-africains ayant tenu de tels propos de s'expliquer sur le pourquoi Biram ne mériterait pas notre soutien. En fonction de leur réponse j’aurais fait une analyse psychosociologique de nos mentalités politiques. Cette analyse je ne la vois pas dans votre article sauf de dire qu’il s’agit d’un problème d’inconscience politique.
Contrairement à ce que vous rapportez, moi je connais beaucoup de négro-mauritaniens qui souhaitent la libération immédiate de Biram. Sa place n’est pas du tout en prison mais au côté des innombrables opprimés mauritaniens victimes de l’esclavage, du racisme d’état et privés de leurs terres. Personne ne doit se réjouir que ce Monsieur soit en prison. Car le maintenir en prison c’est nous privé tous de notre liberté. Nous devons ainsi nous mobiliser pour exiger sa libération immédiate et sans contions. Biram est maintenu en prison par le gouvernement raciste de Mohamed Ould Abdel Aziz, les négro-africain n’ont rien avoir là-dans. Ce gouvernement adopte une stratégie connue de tous, divisé pour mieux régner longtemps et longtemps encore. D’ailleurs les quelques négro-africains arrêtaient avec lui au moment des faits ont été relâchés alors qu’ils faisaient la même marche. Aujourd’hui on s’acharne sur l’IRA et ses cadres demain on s’acharnera sur d’autres. Il vaudra que nous comprenions ce jeu du pouvoir et lutter main dans la main pour que cette politique injuste cesse de nous empoisonner la vie. Cet appel au rassemblement pour mener une lutte collective contre l’esclavage et le racisme d’état mauritanien beaucoup de nos activistes et intellectuels ne l’ont encore compris. Et pourtant notre salut passe par là et doit passer par le chemin du rassemblement dans le combat.