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La quatrième composante des quatre ethnies qui composent la Mauritanie, revendique sa part dans le giron des affaires de la république où tout semble l’exclure. Le Mouvement pour l’unité et le développement « Geewu Takku Taxawu Askanwi »est né pour sauver les meubles.

Le lancement de ce mouvement apolitique, vise la cohésion de tous les fils deRosso et des villages environnants (23 au total) pour une conjugaison des efforts de tous, c’est effectué lors d’une conférence tenue le samedi dernier.

Les wolofs qui se sentent « ignorés, parce que sans problèmes, ont leur mot à dire dans la gestion de ce pays dont nos parents ont contribué à l’édifice », souligne Habib Sall dans les locaux de Cridem. Pour lui, « la création de la structure pour l’unité et le développement va constituer une avancée historique traduisant la volonté de ses membres de se rassembler atouts des atouts de leurs compétences respectives pour renforcer le dynamisme économique deRosso et de ses localités ».

Peu considérée par la défaillance de l’État à leur endroit, la communauté wolof, à travers le mouvement qu’elle vient de mettre sur pied, ne veut sombrer dans l’ignorance ou la fatalité. Ses griefs jusqu’ici constatés sont à l’actif de quelques privilégiés de sa caste, et qui « ne se manifestent à notre endroit qu’en politique, mais n’ont rien de commun avec leurs frères, ils ne sont motivés que par leur propre intérêts bassement mesquins », note Sall.

Pour la rencontre que l’État compte faire avec les partis politiques, la société civile et les syndicats, l’ethnie wolof elle aussi cherche une place de choix dans la jungle d’un dialogue encore à ses balbutiements.

La rencontre de ce cadre unitaire s’est faite en présence de certaines sommités politiques, de la société civile de même que les représentants de l’ensemble des quatre ethnies « on avait invité tout le monde ». Il y avait, Bâ Mamadou Alassane, Messaoud Ould Boubacar, Samba Thiam entre autres. Devant leurs invités, au quartier Sebkha, après les belles poésies de Maodo Gaye, Habib Sall et Abdou MBodji, développeront le thème de la rencontre.

Le Mouvement pour l’Unité et le Développement compte aussi se rendre dans les 23 localités du Trarza et à Nouadhibou rencontrer les populations et échanger avec elles sur leur feuille de route pour ce qui ressemble à une grande aventure d’une minorité qui est la seule dans ce pays à braver la mer pour le bien des mauritaniens.

« C’est une rupture que nous voulons » lance Habib Sall, qui poursuit qu’en dépit des convoitises économiques avec lesquelles le pays devra encore composer, les wolofs qui ont une kyrielle de cadres, maitrise aussi un secteur stratégique, celui de la mer.

Signalons qu'à cette rencontre, il y avait la présence de plusieurs pécheurs.

ADN
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18 mars, 15:25 · J’aime · 1