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Ce qui arrive aujourd'hui en Mauritanie ne peut-être qu'un prélude de ce qui risque d’être plus important et plus grave dans les jours, semaines, mois et années à venir.

Nous ne pouvons pas nous contenter que cette politique d’exclusion communautaire soit érigée en mode de gestion de notre pays.
Comme j’ai l’habitude de le dire, nous aimons trop la Mauritanie pour la laisser finir comme la Syrie.
Il faut pour cela que l’opposition prenne ses responsabilités on ne négocie jamais valablement avec un dictateur, on lui oppose une résistance jusqu'au bout.

Le président AZIZ ne cache plus son jeu.
Il croyait pouvoir favoriser la création d’un Etat «Azawad» qui serait gouverné par les touaregs, c’est raté.
Il pense avoir réussi à transformer l’armée nationale en une armée dont le seul rôle est d’accompagner son destin peu enviable, c’est raté.

Le président Aziz nous laisse envisager deux possibilités :
-1- Il revendique le programme de taya et promet d’aller plus loin et rapidement.
-2- Il veut se faire éjecter en douceur comme ce fut le cas pour ould Taya.

J’en appelle à ceux qui avaient signé les accords de Dakar avec AZIZ sous le parrainage du président Wade
J’en appelle aux Harratins (I R A) qui sont systématiquement insultés par l’arrogance et le mépris quand Aziz président dit que l’esclavage n’existe pas en Mauritanie.

J’en appelle à ces noirs que Aziz président veut transformer en sans papiers dans leur propre pays, ces noirs qui n’ont rien fait de mal que d’être noirs dans un pays que ce nationaliste arabe attardé veut blanc.

J’en appelle aux militaires sans les quels rien ne serait arrivé, aux différentes organisations politiques. , humanitaires,
Il est temps d’arrêter cet apprenti sorcier car :
La situation est grave et demande une réponse radicale et réfléchie.


Ba Mamadou Amadou