Comme pour narguer l’opinion, le nouveau Président élu, Mohamed Ould Abdel Aziz a décidé de prendre possession du Palais présidentiel le 6 août 2009, date anniversaire de son coup d’Etat sur Sidi Ould Cheikh Abdallahi. En effet, cette date est symbolique à plus d’un titre, car elle marque l’entrée d’un président civil dans un Palais où il avait accédé par effraction, il y a une année exactement en tant que général putschiste.
Son entourage semble avoir apprécié ce pied de nez fait non seulement à l’opposition qui lui a toujours dénié ce droit à la présidence, mais aussi à une partie de l’opinion internationale qui ne voyait pas d’un mauvais œil sa défaite cuisante à l’issue du scrutin du 18 juillet dernier. Il ne reste plus au nouveau Président qu’à ériger la date du 6 août en fête nationale, à l’image des pouvoirs précédents qui nous ont habitués à cette vilaine manie de toujours magnifier leur fait d’armes par des dates symboliques, genre 10 juillet, 12-12...
Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’était autoproclamé Président de la Mauritanie le 6 août 2008 suite à un coup d’Etat militaire mené en début de matinée, revient sur le perron de la Maison Brune auréolé d’une légitimité toute étincelante. Ce ne sont pas ces quelques récriminations qui lui viennent du banc des vaincus qui lui gâchera sa fête. Que nenni !
Mais chevaleresque, on nous dit qu’Ould Abdel Aziz ne veut pas d’une fête grandiose, mais d’une cérémonie simplette, certainement pas pour ménager la susceptibilité de ses malheureux adversaires, mais pour donner à l’évènement toute sa dimension feutrée, genre grandes soirées des cours de France. La présence de tant de Chefs d’Etat étranger et de personnalités du monde s’accommoderait mal de tant de bruyance qui fait le trait de ces soirées mondaines si spécifiques à des types de personnages. Notre cher Président élu, selon les échos qui nous parviennent de son embryon de cabinet, aurait même eu la magnanimité d’inviter non seulement son camp, mais ses adversaires aussi. On ne sait pour l’heure si l’extrême sensibilité de certains d’entre eux leur permettra de promener leur épiderme si fragile devant le sacre de l’ennemi.
C’est en prélude à tant de grandiloquence que les autorités auraient reculé la date d’investiture jusqu’au 5 août 2009. Certainement pour fêter en grand, la date du 6 août 2009, si symbolique de la chute forcée de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de ses affidées de l’opposition qui siroteront en commun le verre de la frustration jusqu’à la lie.
L’entourage de Ould Abdel Aziz soutient que leur mentor a fermé la page du passé, l’opposition aura-t-elle le réflexe d’enterrer la hache de guerre et de fumer avec leur adversaire du 18 juillet, le calumet de la paix ?
Source: l'authentique
Son entourage semble avoir apprécié ce pied de nez fait non seulement à l’opposition qui lui a toujours dénié ce droit à la présidence, mais aussi à une partie de l’opinion internationale qui ne voyait pas d’un mauvais œil sa défaite cuisante à l’issue du scrutin du 18 juillet dernier. Il ne reste plus au nouveau Président qu’à ériger la date du 6 août en fête nationale, à l’image des pouvoirs précédents qui nous ont habitués à cette vilaine manie de toujours magnifier leur fait d’armes par des dates symboliques, genre 10 juillet, 12-12...
Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’était autoproclamé Président de la Mauritanie le 6 août 2008 suite à un coup d’Etat militaire mené en début de matinée, revient sur le perron de la Maison Brune auréolé d’une légitimité toute étincelante. Ce ne sont pas ces quelques récriminations qui lui viennent du banc des vaincus qui lui gâchera sa fête. Que nenni !
Mais chevaleresque, on nous dit qu’Ould Abdel Aziz ne veut pas d’une fête grandiose, mais d’une cérémonie simplette, certainement pas pour ménager la susceptibilité de ses malheureux adversaires, mais pour donner à l’évènement toute sa dimension feutrée, genre grandes soirées des cours de France. La présence de tant de Chefs d’Etat étranger et de personnalités du monde s’accommoderait mal de tant de bruyance qui fait le trait de ces soirées mondaines si spécifiques à des types de personnages. Notre cher Président élu, selon les échos qui nous parviennent de son embryon de cabinet, aurait même eu la magnanimité d’inviter non seulement son camp, mais ses adversaires aussi. On ne sait pour l’heure si l’extrême sensibilité de certains d’entre eux leur permettra de promener leur épiderme si fragile devant le sacre de l’ennemi.
C’est en prélude à tant de grandiloquence que les autorités auraient reculé la date d’investiture jusqu’au 5 août 2009. Certainement pour fêter en grand, la date du 6 août 2009, si symbolique de la chute forcée de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de ses affidées de l’opposition qui siroteront en commun le verre de la frustration jusqu’à la lie.
L’entourage de Ould Abdel Aziz soutient que leur mentor a fermé la page du passé, l’opposition aura-t-elle le réflexe d’enterrer la hache de guerre et de fumer avec leur adversaire du 18 juillet, le calumet de la paix ?
Source: l'authentique
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