Alors que le gouvernement de transition tarde encore à voir le jour, le bureau politique de l’AJD/MR dont le président, Ibrahima Mokhtar Sarr était lancé dans la course du scrutin du 6 juin avorté, parle de la nécessité de mettre en place un véritable gouvernement d’union nationale et éviter un gouvernement d’entente entre les principaux protagonistes à la crise
« Pour que le scrutin puisse se tenir dans de bonnes conditions le 18 juillet comme prévu, il est impératif de nommer le Gouvernement d’Union Nationale - et non d’union des protagonistes » annonce sans ambages le bureau politique de l’AJD/MR, à l’issue d’une réunion tenue le 16 janvier 2009 pour évaluer à la fois la campagne menée par son candidat et la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays.
L’AJD/MR, qui a toujours affirmé ne pas appartenir ni à l’un, ni à l’autre des camps à la crise, procède d’une analyse de la situation encouragée par l’immixtion de la Communauté internationale. Si dans cette déclaration, le bureau politique de l’AJD/MR se félicite que « les mauritaniens aient pu se retrouver avec l’aide de la communauté internationale à Dakar, et renouer le dialogue interrompu pour aller ensemble aux élections », il « déplore (par ailleurs) les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre à cause du comportement de la classe politique qui au lieu de privilégier l’intérêt du pays s’accroche à ses intérêts partisans, prenant en otage le pays » estimant que « la médiation internationale par son exigence d’un retour strict à la légalité constitutionnelle, a été perméable à toutes les suggestions, ouvrant ainsi la porte à l’expression de toutes les mauvaises volontés dont l’objectif était de saboter les élections du 6 juin. Les blocages persistants auxquels nous assistons aujourd’hui visent à remettre même en cause la date convenue du 18 juillet ». Pour le parti de IMS : «l’accord de Dakar devait se borner uniquement sur le report des élections pour permettre aux formations politiques ou personnalités indépendantes qui le désirent de participer au scrutin» en sus aux quatre candidatures déjà validées.
Sur le plan de la représentativité, l’AJD/MR, malgré son souhait de voir s’instaurer un accord consensuel entre les différents, estime qu’elle a été poignardée dans le dos car l’accord conclu l’exclue de « toutes les étapes du compromis, allant de la mise en place du Gouvernement d’Union Nationale jusqu’à la recomposition de la CENI… ». Et l’AJD/MR de confier son désappointement total quand elle fut ignorée à la cérémonie de signature du 4 juin à Nouakchott. Cette mise à l’écart de la formation du candidat qui a recueilli 8% en 2007 n’est donc pas du goût du bureau politique de l’AJD/MR qui réclame également la prise en compte dans le cadre de l’Accord Cadre de Dakar (ACD) « dépenses de campagne déjà engagées par quatre candidats ».L’AJD/MR estime enfin parmi les protagonistes du scrutin du 6 juin reporté « seuls les intérêts du candidat Mohamed ould Abdel Aziz ont été pris en compte par la Communauté internationale ». Fin de citation.
L’AJD/MR en conclut donc que « pour que le scrutin puisse se tenir dans de bonnes conditions le 18 juillet comme prévu, il est impératif de nommer le Gouvernement d’Union Nationale - et non d’union des protagonistes- aujourd’hui et que « la note officielle fixant les dates de dépôt et de clôture des nouvelles candidatures » soit réactualisée et qu’enfin la recomposition de la CENI soit de mise.
L’AJD/MR menace même de lancer ses militants dans les rues si dans le cadre de la recherche de la solution de sortie de crise elle restait marginalisée par la médiation et la classe politique nationale.
Source: Le quotidien
« Pour que le scrutin puisse se tenir dans de bonnes conditions le 18 juillet comme prévu, il est impératif de nommer le Gouvernement d’Union Nationale - et non d’union des protagonistes » annonce sans ambages le bureau politique de l’AJD/MR, à l’issue d’une réunion tenue le 16 janvier 2009 pour évaluer à la fois la campagne menée par son candidat et la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays.
L’AJD/MR, qui a toujours affirmé ne pas appartenir ni à l’un, ni à l’autre des camps à la crise, procède d’une analyse de la situation encouragée par l’immixtion de la Communauté internationale. Si dans cette déclaration, le bureau politique de l’AJD/MR se félicite que « les mauritaniens aient pu se retrouver avec l’aide de la communauté internationale à Dakar, et renouer le dialogue interrompu pour aller ensemble aux élections », il « déplore (par ailleurs) les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre à cause du comportement de la classe politique qui au lieu de privilégier l’intérêt du pays s’accroche à ses intérêts partisans, prenant en otage le pays » estimant que « la médiation internationale par son exigence d’un retour strict à la légalité constitutionnelle, a été perméable à toutes les suggestions, ouvrant ainsi la porte à l’expression de toutes les mauvaises volontés dont l’objectif était de saboter les élections du 6 juin. Les blocages persistants auxquels nous assistons aujourd’hui visent à remettre même en cause la date convenue du 18 juillet ». Pour le parti de IMS : «l’accord de Dakar devait se borner uniquement sur le report des élections pour permettre aux formations politiques ou personnalités indépendantes qui le désirent de participer au scrutin» en sus aux quatre candidatures déjà validées.
Sur le plan de la représentativité, l’AJD/MR, malgré son souhait de voir s’instaurer un accord consensuel entre les différents, estime qu’elle a été poignardée dans le dos car l’accord conclu l’exclue de « toutes les étapes du compromis, allant de la mise en place du Gouvernement d’Union Nationale jusqu’à la recomposition de la CENI… ». Et l’AJD/MR de confier son désappointement total quand elle fut ignorée à la cérémonie de signature du 4 juin à Nouakchott. Cette mise à l’écart de la formation du candidat qui a recueilli 8% en 2007 n’est donc pas du goût du bureau politique de l’AJD/MR qui réclame également la prise en compte dans le cadre de l’Accord Cadre de Dakar (ACD) « dépenses de campagne déjà engagées par quatre candidats ».L’AJD/MR estime enfin parmi les protagonistes du scrutin du 6 juin reporté « seuls les intérêts du candidat Mohamed ould Abdel Aziz ont été pris en compte par la Communauté internationale ». Fin de citation.
L’AJD/MR en conclut donc que « pour que le scrutin puisse se tenir dans de bonnes conditions le 18 juillet comme prévu, il est impératif de nommer le Gouvernement d’Union Nationale - et non d’union des protagonistes- aujourd’hui et que « la note officielle fixant les dates de dépôt et de clôture des nouvelles candidatures » soit réactualisée et qu’enfin la recomposition de la CENI soit de mise.
L’AJD/MR menace même de lancer ses militants dans les rues si dans le cadre de la recherche de la solution de sortie de crise elle restait marginalisée par la médiation et la classe politique nationale.
Source: Le quotidien