L’ancien commissaire à la sécurité alimentaire, Abdallahi Ould Ahmed Damou, chargé de mission à la Présidence, déplore, dans une interview accordée au site www.mauritanid.net, l’inefficacité de l’équipe de campagne de Mohamed Ould Abdel Aziz. Selon lui, le soutien au probablement candidat à l’élection présidentielle du 18 juillet constitue une nécessité impérieuse que dicte l’intérêt général du pays, mais la complexité de la situation qui prévaut actuellement exige une révision de la stratégie générale de sa campagne.
Réputé très proche de l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, Ould Ahmed Damou a, très tôt, soutenu le coup d’Etat du 6 août. Pour lui, l’homme du «mouvement rectificatif» est porteur de nouveaux espoirs pour les pauvres, les laissés-pour-compte et autres couches vulnérables. ‘’Sa détermination à lutter contre la gabegie et à édifier une Mauritanie nouvelle constitue un programme ambitieux, qui interpelle tout citoyen soucieux du devenir radieux du pays. Mais, autant le discours politique d’Aziz est valable et convaincant, autant les structures de ses deux staffs, campagne et administration centrale, sont défaillantes et approximatives’’, souligne-t-il. Loin de servir la cause d’une telle portée, les responsables de ces institutions ne sont pas à la hauteur de la complexité de la situation, par manque de compétence politique et administrative ou par inexpérience. Aucune des deux équipes ne remplit les conditions requises pour faire face aux nombreux défis posés par une conjoncture aussi complexe que difficile. Ces lacunes sont assorties d’une mauvaise compréhension des deux axes qui sous-tendent le programme du candidat, à savoir : l’impératif du renouvellement de la classe politique et la ferme volonté de combattre la gabegie. Cette attitude explique la réticence et les réserves de beaucoup d’opérateurs politiques de renom, par rapport à la stratégie de campagne d’Aziz. C’est pourquoi est-il urgent qu’il se reprenne et réajuste le tir. Les responsables de son actuelle pré-campagne, pensée en simple prolongement de la campagne, simpliste, du plébiscite avorté du 6/6, suscitent, entre lui et les autres acteurs politiques de tout bord, une animosité qui risque, fort, de lui être fatale, l’étape actuelle étant, par excellence, une étape de compromis et d’alliances politiques. Or, certains élus et autres membres du gouvernement ont tout accaparé, en plaçant proches et amis, au niveau de toutes les structures de campagne, remplissant les programmes du candidat de choses fortuites, au détriment de l’essentiel. C’est, certainement, pour toutes ces raisons que des élus et présidents de formations politiques de la majorité se désintéressent, de plus en plus, de ces staffs, regrettant le peu de concertation et leur non-implication dans les affaires autour de la consécration d’un homme qu’ils ont soutenu, dès la première heure.
Réputé très proche de l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, Ould Ahmed Damou a, très tôt, soutenu le coup d’Etat du 6 août. Pour lui, l’homme du «mouvement rectificatif» est porteur de nouveaux espoirs pour les pauvres, les laissés-pour-compte et autres couches vulnérables. ‘’Sa détermination à lutter contre la gabegie et à édifier une Mauritanie nouvelle constitue un programme ambitieux, qui interpelle tout citoyen soucieux du devenir radieux du pays. Mais, autant le discours politique d’Aziz est valable et convaincant, autant les structures de ses deux staffs, campagne et administration centrale, sont défaillantes et approximatives’’, souligne-t-il. Loin de servir la cause d’une telle portée, les responsables de ces institutions ne sont pas à la hauteur de la complexité de la situation, par manque de compétence politique et administrative ou par inexpérience. Aucune des deux équipes ne remplit les conditions requises pour faire face aux nombreux défis posés par une conjoncture aussi complexe que difficile. Ces lacunes sont assorties d’une mauvaise compréhension des deux axes qui sous-tendent le programme du candidat, à savoir : l’impératif du renouvellement de la classe politique et la ferme volonté de combattre la gabegie. Cette attitude explique la réticence et les réserves de beaucoup d’opérateurs politiques de renom, par rapport à la stratégie de campagne d’Aziz. C’est pourquoi est-il urgent qu’il se reprenne et réajuste le tir. Les responsables de son actuelle pré-campagne, pensée en simple prolongement de la campagne, simpliste, du plébiscite avorté du 6/6, suscitent, entre lui et les autres acteurs politiques de tout bord, une animosité qui risque, fort, de lui être fatale, l’étape actuelle étant, par excellence, une étape de compromis et d’alliances politiques. Or, certains élus et autres membres du gouvernement ont tout accaparé, en plaçant proches et amis, au niveau de toutes les structures de campagne, remplissant les programmes du candidat de choses fortuites, au détriment de l’essentiel. C’est, certainement, pour toutes ces raisons que des élus et présidents de formations politiques de la majorité se désintéressent, de plus en plus, de ces staffs, regrettant le peu de concertation et leur non-implication dans les affaires autour de la consécration d’un homme qu’ils ont soutenu, dès la première heure.