Débarqué du pouvoir il y a maintenant quatre ans, Maaouiya Ould Akhmet Taya, actuel exilé au Qatar est dans le collimateur de la Cour pénale internationale (Cpi). En effet, les réfugiés mauritaniens dans le monde et des organisations de défense des droits de l'homme ont déposé une plainte contre lui auprès de la justice internationale.
Le jugement par la justice internationale, notamment la Cour pénale internationale (Cpi) de Maaouiya Ould Taya, l'ancien président de la République islamique de Mauritanie, victime de coup d’Etat en août 2005 est le souhait du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés. En conférence de presse, hier au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), ce groupe de réfugiés mauritaniens, vivant au Sénégal, exige la traduction de Maaouiya Ould Taya et de ses lieutenants devant le procureur de la Cour pénale internationale José Moréno Ocampo.
Pour appuyer ses propos, Amadou Ndiaye, le secrétaire général du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés fait savoir que des organisations des droits de l'homme à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie ainsi que des associations de réfugiés dans le monde ont déposé des plaintes au nom de la ‘compétence universelle’ aux Usa, en Belgique, en France entre autres. Et les réfugiés demandent à toutes les bonnes volontés de se mobiliser ‘pour inscrire dans l'agenda international le dossier mauritanien, notamment le procès de Taya’.
En cas de jugement, les réfugiés mauritaniens qui accusent Ould Taya d'avoir déroulé du temps de son magistère ‘l'effacement du Noir en Mauritanie pour ne pas dire du nettoyage ethnique ou du génocide’, souhaitent qu'il ne soit pas extradé vers Nouakchott. Car un procès en Mauritanie, selon Amadou Ndiaye, ‘sera sans aucun doute une porte dérobée pour le dictateur puisque la justice risque de ne pas y être dite en raison de nombreuses implications… Et ceux qui doivent y dire le droit, sont les hommes que le président Taya lui-même avait placés au niveau de ces sphères’. De l'avis du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés, le règlement juridique du passif humanitaire est une ‘double exigence de la morale et de la justice ou tout simplement de la conscience’. Ainsi, les réfugiés mauritaniens invitent la classe politique à inscrire le règlement du passif humanitaire au premier point de son programme. Tout comme la distribution équitable des terres dont des milliers de négro-mauritaniens ont été spoliés avec la loi domaniale de 1983. Aussi, déplorent-ils le système étatique mauritanien fondé sur la ségrégation raciale et la discrimination. ‘Nous devons nous départir de cet état de non droit, devenu monnaie courante notamment à l'intérieur du pays’, remarquent-ils.
walfsn
Source: riminfo
Le jugement par la justice internationale, notamment la Cour pénale internationale (Cpi) de Maaouiya Ould Taya, l'ancien président de la République islamique de Mauritanie, victime de coup d’Etat en août 2005 est le souhait du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés. En conférence de presse, hier au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), ce groupe de réfugiés mauritaniens, vivant au Sénégal, exige la traduction de Maaouiya Ould Taya et de ses lieutenants devant le procureur de la Cour pénale internationale José Moréno Ocampo.
Pour appuyer ses propos, Amadou Ndiaye, le secrétaire général du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés fait savoir que des organisations des droits de l'homme à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie ainsi que des associations de réfugiés dans le monde ont déposé des plaintes au nom de la ‘compétence universelle’ aux Usa, en Belgique, en France entre autres. Et les réfugiés demandent à toutes les bonnes volontés de se mobiliser ‘pour inscrire dans l'agenda international le dossier mauritanien, notamment le procès de Taya’.
En cas de jugement, les réfugiés mauritaniens qui accusent Ould Taya d'avoir déroulé du temps de son magistère ‘l'effacement du Noir en Mauritanie pour ne pas dire du nettoyage ethnique ou du génocide’, souhaitent qu'il ne soit pas extradé vers Nouakchott. Car un procès en Mauritanie, selon Amadou Ndiaye, ‘sera sans aucun doute une porte dérobée pour le dictateur puisque la justice risque de ne pas y être dite en raison de nombreuses implications… Et ceux qui doivent y dire le droit, sont les hommes que le président Taya lui-même avait placés au niveau de ces sphères’. De l'avis du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés, le règlement juridique du passif humanitaire est une ‘double exigence de la morale et de la justice ou tout simplement de la conscience’. Ainsi, les réfugiés mauritaniens invitent la classe politique à inscrire le règlement du passif humanitaire au premier point de son programme. Tout comme la distribution équitable des terres dont des milliers de négro-mauritaniens ont été spoliés avec la loi domaniale de 1983. Aussi, déplorent-ils le système étatique mauritanien fondé sur la ségrégation raciale et la discrimination. ‘Nous devons nous départir de cet état de non droit, devenu monnaie courante notamment à l'intérieur du pays’, remarquent-ils.
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Source: riminfo