Affaire SERIMPEX : Flagrant délit ou règlement de compte politique



Affaire SERIMPEX : Flagrant délit ou règlement de compte politique
Durant la période d’arrêt biologique de Mai à Juin 2009 fixée par l’arrêté ministériel N°1415 / MPEM du 31 MARS 2009, puis par la lettre circulaire N°852 /DSPCM du 20 Avril 2009 de la DSPCM, « la pêche, le traitement, le colportage comme le transport de tous les produits liés à l’espèce céphalopode sont tous soumis à une autorisation préalable».

Selon la DSPCM, l’usine SERIMPEX, appartenant à Mr Ahmed Ould Sidi Baba, située à la plage des pêcheurs de Nouakchott, lors d’un contrôle de routine conduit par le contrôleur Kane Racine, a été surprise en flagrant délit « de traitement de poulpe en pleine période d’arrêt biologique » le 16 Mai 2009 vers minuit, en violation des termes de l’arrêté et a été "fermée pour le restant de la durée de l’arrêt" comme le prévoit l’arrêté cité plus haut.
Cependant, la demande de retrait de son agrément adressée au ministère des Pêches était superflue puisqu’il s’est avéré que cette usine avait déjà fait l’objet d’un retrait d’agrément depuis 2004 mais a continué malgré cela à travailler depuis, et ceci au mépris de tous les textes en vigueur dans notre pays.
Ces infractions tombent sous la loi 2000/025 du 25 Janvier 2000, portant code des pêches, en son chapitre II, section 2 et article 43 qui stipule que : « le ministre chargé des pêches ou l’autorité désignée à cet effet peut ordonner l’arrêt temporaire ou définitif des activités d’un établissement de traitement et de transformation des produits de pêche, lorsque le dit établissement ne se conforme pas aux normes en vigueur ».
-Les produits saisis et les témoins oculaires étaient les procès-verbaux dressés par les contrôleurs de la DSPCM.
- En outre, le gérant ne peut faire valoir aucun agrément depuis le retrait de 2004.
Pour la DSPCM, malgré le flagrant délit, le gérant de l’usine persiste à refuser de reconnaître son infraction et continue de jouer les victimes, accusant la Délégation d’avoir illégalement fermé son usine pour des raisons politiques. En effet le propriétaire de l’Usine, Ahmed Ould Sidi baba est l’un des plus farouches adversaires du régime actuels.
BC

Source : le quotidien nouakchott.

Dimanche 11 Avril 2010
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