Ahmedou Ould Abdallah, nommé le 15 Octobre 2009 nouveau Wali de la ville de Nouakchott était précédemment préfet de la Moughata’a de Boghé, une localité de la vallée du fleuve située à plus de 350 kilomètres de la capitale Nouakchott. C’est en Novembre de l’année 2007 qu’il fut nommé à ce poste en provenance de Boutilimitt quelques mois après l’arrivée au pouvoir de Sidi O Cheîkh Abdallahi, élu président de la République Islamique de Mauritanie en Mars 2007.
L’homme, au visage austère est grand de taille et peu bavard. Parmi ses goûts préférés : le tabac, le thé et le travail. Ponctuel aux heures de services, l’ex-désormais Hakem de Boghé s’est distinguée dans l’application des textes de loi dans le traitement des différents dossiers qui lui ont été déposés sur sa table au cours de ces deux dernières années. En mémoire, les Boghéens se souviennent de la décision courageuse qu’il avait prise et tranchant le litige foncier qui opposait Samba Dabel, habitant de Boghé et le maire de Chinguitti, Mohamed O Amara en faveur du premier. Une rareté dans l’histoire locale. Lors de la campagne agricole contre saison froide de 2007-2008, il avait engagé sa responsabilité (celle de l’Etat) auprès des autorités de la SOMELEC permettant aux groupements maraîchers féminins de la localité d’entamer une campagne avec succès. Les litiges fonciers ont été gérés avec la plus grande diligence possible dans le respect des lois en vigueur. Question très sensible dans la partie sud du pays, Ould Abdallah a su éviter de tremper dans des distributions douteuses aux conséquences incalculables. Le dossier des rapatriés a été géré avec succès pour ce qui relève de sa compétence : le foncier principalement. Sur le chapitre de l’octroi des pièces d’Etat civil aux citoyens, il n’a jamais fait obstacle à l’application des directives de sa tutelle en la matière. Cette attitude a permis à des milliers de personnes d’accéder au précieux sésame. Modeste et courtois, Ahmedou a tissé de bonnes relations avec ses administrés et les élus locaux. Sa force réside dans sa capacité d’écoute et sa maîtrise des textes de loi.
Thierno Soulymane
CP Brakna
Source:Le quotidien Nouakchott
L’homme, au visage austère est grand de taille et peu bavard. Parmi ses goûts préférés : le tabac, le thé et le travail. Ponctuel aux heures de services, l’ex-désormais Hakem de Boghé s’est distinguée dans l’application des textes de loi dans le traitement des différents dossiers qui lui ont été déposés sur sa table au cours de ces deux dernières années. En mémoire, les Boghéens se souviennent de la décision courageuse qu’il avait prise et tranchant le litige foncier qui opposait Samba Dabel, habitant de Boghé et le maire de Chinguitti, Mohamed O Amara en faveur du premier. Une rareté dans l’histoire locale. Lors de la campagne agricole contre saison froide de 2007-2008, il avait engagé sa responsabilité (celle de l’Etat) auprès des autorités de la SOMELEC permettant aux groupements maraîchers féminins de la localité d’entamer une campagne avec succès. Les litiges fonciers ont été gérés avec la plus grande diligence possible dans le respect des lois en vigueur. Question très sensible dans la partie sud du pays, Ould Abdallah a su éviter de tremper dans des distributions douteuses aux conséquences incalculables. Le dossier des rapatriés a été géré avec succès pour ce qui relève de sa compétence : le foncier principalement. Sur le chapitre de l’octroi des pièces d’Etat civil aux citoyens, il n’a jamais fait obstacle à l’application des directives de sa tutelle en la matière. Cette attitude a permis à des milliers de personnes d’accéder au précieux sésame. Modeste et courtois, Ahmedou a tissé de bonnes relations avec ses administrés et les élus locaux. Sa force réside dans sa capacité d’écoute et sa maîtrise des textes de loi.
Thierno Soulymane
CP Brakna
Source:Le quotidien Nouakchott
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