Depuis que Louleïd Ould Weddad et surtout Mohamed Yehdih Ould Mokhtar El Hacen ont choisi de soutenir Ould Daddah, malgré l'insistance d'Ely Ould Mohamed Vall, ce dernier a compris que ses chances d'accéder au second tour s’amincissent. Quant à Ould Abdel Aziz, il a appris son absence du second tour dès l’arrivée à Aleg, ce jour.
Afin de le convaincre que tout reste encore possible, son partisan le plus influent, le milliardaire Mohamed Ould Bouamatou, met en avant deux facteurs :
- Le sondage ne prend pas en compte le vote de la diaspora, lequel mobilise quelques dizaines de milliers de voix ;
- Le pourcentage des indécis (1.13) reste largement suffisant pour combler l'écart avec Messaoud, de moins d'un point, mais à condition de muscler son discours, de ne plus prendre des gants et d'attaquer Ahmed et Messaoud, pas seulement leur entourage.
Pour Ould Bouamatou, il importe de les dénoncer, frontalement et de manière nominale.
Quelques minutes plus tard Ould Abdel Aziz prend la parole et, devant la foule du Chef-lieu du Brakna, il clame, sur un ton triomphal : "Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheïr sont coresponsable de la gabegie et du délabrement des Finances Publiques, ces dernières années. Ils ont détourné l'argent des mauritaniens".
Avant de lancer son défi : "Dès mon retour à Nouakchott, je vais publier les preuves de leur forfaiture. Je suis sûr qu'ils vont fuir le pays, de peur d'être emprisonnés, pour détournement des deniers de l’Etat. Ce sont des Moufçidines [terme cher au Général, pour désigner les auteurs de prévarications, ndlr]".
Il faut rappeler que Ould Daddah occupait le poste de Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie puis ministre des finances sous Mokhtar Ould Daddah, jusqu'au putsch du 10 juillet 1978.
Quant à Ould Boulkheïr, il gouvernait le Gorgol puis le Guidimagha jusqu'au 12 décembre 1984, date de sa nomination, par Ould Taya, en qualité de ministre du développement rural. Il conserve le portefeuille jusqu'à son limogeage, le 18 mars 1988.
Depuis ces dates respectives, aucun des deux n’a exercé la moindre responsabilité dans l'appareil administratif ou de sécurité de la Mauritanie, à l’inverse de Mohamed Ould Adel Aziz.
Source: Taqadoumy
Afin de le convaincre que tout reste encore possible, son partisan le plus influent, le milliardaire Mohamed Ould Bouamatou, met en avant deux facteurs :
- Le sondage ne prend pas en compte le vote de la diaspora, lequel mobilise quelques dizaines de milliers de voix ;
- Le pourcentage des indécis (1.13) reste largement suffisant pour combler l'écart avec Messaoud, de moins d'un point, mais à condition de muscler son discours, de ne plus prendre des gants et d'attaquer Ahmed et Messaoud, pas seulement leur entourage.
Pour Ould Bouamatou, il importe de les dénoncer, frontalement et de manière nominale.
Quelques minutes plus tard Ould Abdel Aziz prend la parole et, devant la foule du Chef-lieu du Brakna, il clame, sur un ton triomphal : "Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheïr sont coresponsable de la gabegie et du délabrement des Finances Publiques, ces dernières années. Ils ont détourné l'argent des mauritaniens".
Avant de lancer son défi : "Dès mon retour à Nouakchott, je vais publier les preuves de leur forfaiture. Je suis sûr qu'ils vont fuir le pays, de peur d'être emprisonnés, pour détournement des deniers de l’Etat. Ce sont des Moufçidines [terme cher au Général, pour désigner les auteurs de prévarications, ndlr]".
Il faut rappeler que Ould Daddah occupait le poste de Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie puis ministre des finances sous Mokhtar Ould Daddah, jusqu'au putsch du 10 juillet 1978.
Quant à Ould Boulkheïr, il gouvernait le Gorgol puis le Guidimagha jusqu'au 12 décembre 1984, date de sa nomination, par Ould Taya, en qualité de ministre du développement rural. Il conserve le portefeuille jusqu'à son limogeage, le 18 mars 1988.
Depuis ces dates respectives, aucun des deux n’a exercé la moindre responsabilité dans l'appareil administratif ou de sécurité de la Mauritanie, à l’inverse de Mohamed Ould Adel Aziz.
Source: Taqadoumy