Ould Abdel Aziz ne rate aucune occasion dans ses meetings de campagne pour le scrutin du 18 juillet, pour tirer à boulets rouges sur ses thuriféraires du RFD et du FNDD. Dernier tir en date, mardi 7 juillet à Akjoujt où il tenait un meeting de campagne électorale, Mohamed Ould Abdel Aziz a accusé des membres influents du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), d’avoir des accointances avec des organisations sionistes dont ils se seraient servis pour les dresser contre l’Armée mauritanienne et plus généralement contre le pays. Il a promis d’apporter des preuves à ces accusations lors de son meeting de clôture prévu à Nouakchott. Rappelons que le candidat de l’UPR avait déjà porté des accusations de mauvaises gestions contre certaines institutions présidées par des personnalités politiques, notamment Ahmed Ould Daddah leader du RFD et Messaoud Ould Boulkheïr de l’App, tous deux aujourd’hui, candidats à l’élection présidentielle.
L’opinion sceptique
De quelles institutions parle Ould Abdel Aziz ? Sans doute de celle de l’opposition démocratique, dont le chef de file est Ahmed Ould Daddah et qui regroupait le Rfd, l’Ufp, Hatem, Démocratie directe et l’Ajd/Mr. Des cinq formations politiques qui en étaient membres, trois l’ont quitté. Il s’agit de l’Ufp de Mohamed Ould Maouloud, Hatem de Saleh Ould Hanena et Démocratie directe pour des raisons différentes. Cette institution bénéficierait, semble t-il, d’une subvention annuelle qui serait de 106 millions d’ouguiyas par an. Mais ses fonds sont gérés par un comptable du trésor public détaché par le ministère des finances auprès du chef de l’opposition. Les règles de gestion de la cagnotte seraient très strictes. L’autre institution à laquelle fait allusion Ould Abdel Aziz concernerait probablement l’Assemblée nationale dont le président n’est autre que Messaoud Ould Boulkheïr. Son budget annuel serait d’1milliard 500 millions d’ouguiyas. A-t-elle souffert de sa gestion ? Mystère. De source bien informée, le locataire de l’Assemblée nationale n’est pas ordonnateur du budget mais le questeur, qui serait détenteur de la signature. Messaoud en tout cas met au défi quiconque pourrait apporter la moindre preuve sur ces accusations de mauvaise gestion et de détournement. Son directoire de campagne à Nouakchott, pour sa part, garde un sourire moqueur et affiche une sérénité à toute épreuve face aux coups de boutoir de Mohamed Ould Abdel Aziz et dit attendre les preuves promises par leur thuriféraire. Quant aux accusations d’accointance avec des organisations sionistes prêtées à des membres influents du FNDD, des observateurs croient savoir que le candidat de l’UPR fait allusion à des leaders d’organisations syndicales affiliées à des organisations internationales qui entretiennent des relations de coopération étroites avec des organisations syndicales sionistes. Il n’y a pas encore longtemps, c’était vers la fin du mois d’avril écoulé, Nouakchott enflait d’une polémique relative à un accord de coordination qui aurait été conclu entre le FNDD et certaines centrales syndicales. Ould Daddah à qui l’on prête ces propos, aurait pointé du doigt l’ambassade des Etats-Unis accusée d’être le maître d’œuvre de cette charte qui leur a été proposée et qu’ils ont rejetée, refusant ainsi d’être à la solde de toute puissance étrangère, américaine ou autre. Cette proposition, semble t-il, comportait des avantages pécuniaires qu’ils ont aussi rejeté pour ne pas être en porte-à-faux avec la loi.
Ces révélations proviennent d’un entretien accordé à un organe de presse de la place. La communication du leader du RFD n’a pas tardé à réagir pour apporter un démenti aux assertions prêtées à Ahmed Ould Daddah par le journaliste. Mais ce dernier persiste et signe.
Il y a fort à parier que par ces accusations faites à Akjoujt, Ould Abdel Aziz s’adresse à certaines organisations syndicales sans plus de précision. Lesquels, attendons le meeting de clôture du candidat de l’UPR à Nouakchott pour savoir ce qu’il en est de toutes ces accusations.
Moussa Diop
Source: quotifdien
L’opinion sceptique
De quelles institutions parle Ould Abdel Aziz ? Sans doute de celle de l’opposition démocratique, dont le chef de file est Ahmed Ould Daddah et qui regroupait le Rfd, l’Ufp, Hatem, Démocratie directe et l’Ajd/Mr. Des cinq formations politiques qui en étaient membres, trois l’ont quitté. Il s’agit de l’Ufp de Mohamed Ould Maouloud, Hatem de Saleh Ould Hanena et Démocratie directe pour des raisons différentes. Cette institution bénéficierait, semble t-il, d’une subvention annuelle qui serait de 106 millions d’ouguiyas par an. Mais ses fonds sont gérés par un comptable du trésor public détaché par le ministère des finances auprès du chef de l’opposition. Les règles de gestion de la cagnotte seraient très strictes. L’autre institution à laquelle fait allusion Ould Abdel Aziz concernerait probablement l’Assemblée nationale dont le président n’est autre que Messaoud Ould Boulkheïr. Son budget annuel serait d’1milliard 500 millions d’ouguiyas. A-t-elle souffert de sa gestion ? Mystère. De source bien informée, le locataire de l’Assemblée nationale n’est pas ordonnateur du budget mais le questeur, qui serait détenteur de la signature. Messaoud en tout cas met au défi quiconque pourrait apporter la moindre preuve sur ces accusations de mauvaise gestion et de détournement. Son directoire de campagne à Nouakchott, pour sa part, garde un sourire moqueur et affiche une sérénité à toute épreuve face aux coups de boutoir de Mohamed Ould Abdel Aziz et dit attendre les preuves promises par leur thuriféraire. Quant aux accusations d’accointance avec des organisations sionistes prêtées à des membres influents du FNDD, des observateurs croient savoir que le candidat de l’UPR fait allusion à des leaders d’organisations syndicales affiliées à des organisations internationales qui entretiennent des relations de coopération étroites avec des organisations syndicales sionistes. Il n’y a pas encore longtemps, c’était vers la fin du mois d’avril écoulé, Nouakchott enflait d’une polémique relative à un accord de coordination qui aurait été conclu entre le FNDD et certaines centrales syndicales. Ould Daddah à qui l’on prête ces propos, aurait pointé du doigt l’ambassade des Etats-Unis accusée d’être le maître d’œuvre de cette charte qui leur a été proposée et qu’ils ont rejetée, refusant ainsi d’être à la solde de toute puissance étrangère, américaine ou autre. Cette proposition, semble t-il, comportait des avantages pécuniaires qu’ils ont aussi rejeté pour ne pas être en porte-à-faux avec la loi.
Ces révélations proviennent d’un entretien accordé à un organe de presse de la place. La communication du leader du RFD n’a pas tardé à réagir pour apporter un démenti aux assertions prêtées à Ahmed Ould Daddah par le journaliste. Mais ce dernier persiste et signe.
Il y a fort à parier que par ces accusations faites à Akjoujt, Ould Abdel Aziz s’adresse à certaines organisations syndicales sans plus de précision. Lesquels, attendons le meeting de clôture du candidat de l’UPR à Nouakchott pour savoir ce qu’il en est de toutes ces accusations.
Moussa Diop
Source: quotifdien