L’auteur de ces lignes n’a pas l’habitude de se prononcer publiquement sur les questions de l’heure, mais la situation actuelle de notre pays exige de contribuer à l’éclairage des lecteurs. Les mauritaniens viennent d’élire avec une belle manière leur Président, un ancien putschiste. Il félicite l’élu et le peuple.
Comment Mohamed Ould Abdel Aziz a pu remporter le suffrage des mauritaniens de manière transparente et limpide ?
D’abord ould Abdel Aziz a été implacable dans sa logique. Il a fait de l’amélioration des conditions de vie du vrai électeur son cheval de bataille.On me dira qu’il a fait un coup d’état et utilisé sa position de chef d’état pour mener campagne durant huit mois. Sahha ! Tant mieux pour le mauritanien lambda, si tous les putschistes s’employaient à construire quelques mètres de goudron, fournir quelques scanners aux hôpitaux, baisser les prix des denrées…,
Le « populisme » dont a fait preuve Abdel Aziz a été le plus grand facteur de la paix sociale dans notre pays alors que la planète entière vit les conséquences de la crise financière. Pourquoi le malaise social ne s’est pas exprimé dans nos rues malgré la modicité de notre capacité de production.
Aziz a touché le cœur des mauritaniens en leur montant qu’il est conscient et sensible à leur quotidien (descente dans les quartiers précaires, meeting dans la banlieue et non au centre ville..) ;
Sous l’époque HCE, le concours d’accès à la Fonction Publique, le plus transparent a été organisé. Dans le dernier recrutement de l’ENA, (Ecole Nationale de l’Administration), aucun fils de Wali, d’anciens Wali, d’anciens ministres ou de ministres en exercice n’est admis.
L’écrasante majorité des admis vient des quartiers démunis de Nouakchott ou est descendante d’éleveurs et de paysans n’ayant jamais fréquenté les bancs de l’école.
Rien n’interdisait au Général de remettre la liste des admis à la Commission Nationale des Concours avant l’organisation des tests comme ce fut le cas depuis plus de vingt ans.
Par ce concours Aziz a démontré aux jeunes diplômés mauritaniens qu’ils ont les mêmes chances quelque soit leur ascendance sociale, leur origine tribale et régionale.
La reconnaissance du passif humanitaire et la prière organisée à la mémoire des absents ont été un acte de grande portée symbolique. Faut-il rappeler, que les faits qu’il a reconnus ce 25 mars 2009 ont été niés par les uns et évités par les autres.
En résumé les atouts de Abdel Aziz sont :
la cohérence entre sa vision et ses actes ;
la démonstration qu’il est possible de faire quelque pour ce peuple
la volonté inébranlable de faire de la Mauritanie un terre de justice sociale
Ces atouts expliquent l’engagement des populations à ses cotés. Tous ceux qui étaient sur le terrain, pendant la campagne, ont constaté que les mouvements de soutien du candidat Aziz étaient très mal lotis en termes de moyens .Ce sont pour la plupart des jeunes et des femmes qui ont battu volontairement la campagne quitte à s’endetter.
Pourquoi Daddah, Messaoud et Ely ont perdu ?
La noblesse des idéaux défendus par Messaoud a été polluée par le compagnonnage avec les symboles du système ould Taya. Comment Boydiel qui niait la déportation des mauritaniens (RFI garde les archives de cette déclaration) peut défendre les principes de Messouad à Nouadhibou. Que dire des opérateursde la denégrification de l’Administration (dont jetais les noms) qui représentaient le Grand Messaoud dans certains départements pendant la campagne électorale ?
Pourquoi les ministres de Messaoud ne se sont-ils pas retirés du Gouvernement lorsque SIDIOCA a nommé le prédateur WAGHF comme chef du gouvernement ?
Le peuple a compris que son leader (Messaoud) a toujours mangé à la même table que ceux qu’il combattait. L’opposition à Ould Taya n’était qu’une stratégie de distribution des rôles afin que le système politique demeure contrôlé de tous cotés.
On me dirait que Aziz a tété le biberon de Taya. Oui. Mais Karl Max, le penseur du socialisme n’est t-il pas né dans une famille bourgeoise ? Le Prophète (PSL) n’est-il apparu dans la société la plus égarée à son époque, une société caractérisée par l’idolâtrie et l’amour de toutes choses interdites par l’Islam ? Moise n’a-t-il pas été recueilli et élevé par l’épouse du Pharaon, lequel Pharaon était responsable du malheur des peuples sous sa domination ?
….Ahmed Ould Daddah,
Cet homme a perdu tout crédit aux yeux de l’intelligentsia, qui constituait son électorat, par son comportement depuis le 6 Août 2008.
D’accord pour le coup d’abord, ensuite on ne sait plus ce qu’il veut. La seule chose qui l’intéresse, c’est le pouvoir.Pour preuve son alliance avec les oligarchies de la Tayatie.
Et Ely…
Le Patron de la Transition 2005-2007, l’homme du vote blanc, le dénonciateur des tarzans, croit que l’aura internationale suffisait pour se faire élire. Qu’a-t-il fait pendant la transition : voyager, voyager, voyager…Par ces voyages, il a fini de mettre Air Mauritanie KO. Quelle réalisation à part un tas de textes législatifs sans impact sur le quotidien de Vassala Nere ou Khabou.
Les trois « poids lourds » battus se sont acharnés sur la dénonciation du Coup d’Etat et non sur les préoccupations des Mauritaniens. Ils ont ignoré que les Coup d’Etat font partie des formes d’accession aux pouvoirs acceptés par le Peuple Mauritanien. Il s’agit d’une Coutume Constitutionnelle, c’est-à-dire un corps de règles non écrites mais acceptées. Il en existe dans d’autres pays. Le Patron de la Transition CMJD avait certainement connaissance de cette règle. S’il voulait l’abroger, il aurait promulgué une Ordonnance criminalisant le coup d’Etat. La simple signature d’un Protocole international (Union Africaine) n’est pas pertinent quand on connaît les difficultés de mise en œuvre des Accords Internationaux. Qui croit au caractère contraignant d’un instrument juridique qui provient d’une Organisation placée sous la coupole de KHDAFFI, le grand démocrate africain !
Les mauritaniens ont besoin d’une démocratie des réalisations. Aziz l’a bien compris.
Perspectives pour le Président Elu
Le Président élu doit éviter la reproduction du système qui a mis la RIM a genoux. Les postes de responsabilité ne devraient pas être attribués sur la base d’une ascendance politique. Pour l’histoire, le Général avait dans son gouvernement HCE, au moins deux fils d’anciens ministres.
Attention Mr le Président !
Le choix des Hauts cadres devrait se baser sur la seule compétence. Dans ce cadre, il est impératif de choisir un Chef de Gouvernement parmi les Mauritaniens ayant évolués ou évoluant dans les Institutions Internationales (BM, FMI, ONU, BAD). Par un tel choix, la Mauritanie se sera donnée les moyens de renouer la confiance avec les bailleurs de fonds ; la contribution desquels bailleurs est nécessaire au maintien de la paix sociale.
La répartition équitable des ressources foncières et une politique conséquente de l’habitat social devraient être au cœur de l’action présidentielle.
Enfin, le chantier de la lutte contre la gabegie devait être mené d’une main de maître sans tomber dans une chasse aux sorcières. Ainsi, l’on devrait d’abord utiliser les instruments techniques classiques : le recouvrement de l’impôt auprès de toutes ses fortunes accumulées par le pillage des deniers publics, l’augmentation des salaires et le renforcement des pouvoirs des instances de contrôle de la politique.
Ainsi, la Mauritanie se débarrasserait de la culture de l’impunité qui a érigé les contre valeurs en modèles.
Source: KAYAMAGAN
Comment Mohamed Ould Abdel Aziz a pu remporter le suffrage des mauritaniens de manière transparente et limpide ?
D’abord ould Abdel Aziz a été implacable dans sa logique. Il a fait de l’amélioration des conditions de vie du vrai électeur son cheval de bataille.On me dira qu’il a fait un coup d’état et utilisé sa position de chef d’état pour mener campagne durant huit mois. Sahha ! Tant mieux pour le mauritanien lambda, si tous les putschistes s’employaient à construire quelques mètres de goudron, fournir quelques scanners aux hôpitaux, baisser les prix des denrées…,
Le « populisme » dont a fait preuve Abdel Aziz a été le plus grand facteur de la paix sociale dans notre pays alors que la planète entière vit les conséquences de la crise financière. Pourquoi le malaise social ne s’est pas exprimé dans nos rues malgré la modicité de notre capacité de production.
Aziz a touché le cœur des mauritaniens en leur montant qu’il est conscient et sensible à leur quotidien (descente dans les quartiers précaires, meeting dans la banlieue et non au centre ville..) ;
Sous l’époque HCE, le concours d’accès à la Fonction Publique, le plus transparent a été organisé. Dans le dernier recrutement de l’ENA, (Ecole Nationale de l’Administration), aucun fils de Wali, d’anciens Wali, d’anciens ministres ou de ministres en exercice n’est admis.
L’écrasante majorité des admis vient des quartiers démunis de Nouakchott ou est descendante d’éleveurs et de paysans n’ayant jamais fréquenté les bancs de l’école.
Rien n’interdisait au Général de remettre la liste des admis à la Commission Nationale des Concours avant l’organisation des tests comme ce fut le cas depuis plus de vingt ans.
Par ce concours Aziz a démontré aux jeunes diplômés mauritaniens qu’ils ont les mêmes chances quelque soit leur ascendance sociale, leur origine tribale et régionale.
La reconnaissance du passif humanitaire et la prière organisée à la mémoire des absents ont été un acte de grande portée symbolique. Faut-il rappeler, que les faits qu’il a reconnus ce 25 mars 2009 ont été niés par les uns et évités par les autres.
En résumé les atouts de Abdel Aziz sont :
la cohérence entre sa vision et ses actes ;
la démonstration qu’il est possible de faire quelque pour ce peuple
la volonté inébranlable de faire de la Mauritanie un terre de justice sociale
Ces atouts expliquent l’engagement des populations à ses cotés. Tous ceux qui étaient sur le terrain, pendant la campagne, ont constaté que les mouvements de soutien du candidat Aziz étaient très mal lotis en termes de moyens .Ce sont pour la plupart des jeunes et des femmes qui ont battu volontairement la campagne quitte à s’endetter.
Pourquoi Daddah, Messaoud et Ely ont perdu ?
La noblesse des idéaux défendus par Messaoud a été polluée par le compagnonnage avec les symboles du système ould Taya. Comment Boydiel qui niait la déportation des mauritaniens (RFI garde les archives de cette déclaration) peut défendre les principes de Messouad à Nouadhibou. Que dire des opérateursde la denégrification de l’Administration (dont jetais les noms) qui représentaient le Grand Messaoud dans certains départements pendant la campagne électorale ?
Pourquoi les ministres de Messaoud ne se sont-ils pas retirés du Gouvernement lorsque SIDIOCA a nommé le prédateur WAGHF comme chef du gouvernement ?
Le peuple a compris que son leader (Messaoud) a toujours mangé à la même table que ceux qu’il combattait. L’opposition à Ould Taya n’était qu’une stratégie de distribution des rôles afin que le système politique demeure contrôlé de tous cotés.
On me dirait que Aziz a tété le biberon de Taya. Oui. Mais Karl Max, le penseur du socialisme n’est t-il pas né dans une famille bourgeoise ? Le Prophète (PSL) n’est-il apparu dans la société la plus égarée à son époque, une société caractérisée par l’idolâtrie et l’amour de toutes choses interdites par l’Islam ? Moise n’a-t-il pas été recueilli et élevé par l’épouse du Pharaon, lequel Pharaon était responsable du malheur des peuples sous sa domination ?
….Ahmed Ould Daddah,
Cet homme a perdu tout crédit aux yeux de l’intelligentsia, qui constituait son électorat, par son comportement depuis le 6 Août 2008.
D’accord pour le coup d’abord, ensuite on ne sait plus ce qu’il veut. La seule chose qui l’intéresse, c’est le pouvoir.Pour preuve son alliance avec les oligarchies de la Tayatie.
Et Ely…
Le Patron de la Transition 2005-2007, l’homme du vote blanc, le dénonciateur des tarzans, croit que l’aura internationale suffisait pour se faire élire. Qu’a-t-il fait pendant la transition : voyager, voyager, voyager…Par ces voyages, il a fini de mettre Air Mauritanie KO. Quelle réalisation à part un tas de textes législatifs sans impact sur le quotidien de Vassala Nere ou Khabou.
Les trois « poids lourds » battus se sont acharnés sur la dénonciation du Coup d’Etat et non sur les préoccupations des Mauritaniens. Ils ont ignoré que les Coup d’Etat font partie des formes d’accession aux pouvoirs acceptés par le Peuple Mauritanien. Il s’agit d’une Coutume Constitutionnelle, c’est-à-dire un corps de règles non écrites mais acceptées. Il en existe dans d’autres pays. Le Patron de la Transition CMJD avait certainement connaissance de cette règle. S’il voulait l’abroger, il aurait promulgué une Ordonnance criminalisant le coup d’Etat. La simple signature d’un Protocole international (Union Africaine) n’est pas pertinent quand on connaît les difficultés de mise en œuvre des Accords Internationaux. Qui croit au caractère contraignant d’un instrument juridique qui provient d’une Organisation placée sous la coupole de KHDAFFI, le grand démocrate africain !
Les mauritaniens ont besoin d’une démocratie des réalisations. Aziz l’a bien compris.
Perspectives pour le Président Elu
Le Président élu doit éviter la reproduction du système qui a mis la RIM a genoux. Les postes de responsabilité ne devraient pas être attribués sur la base d’une ascendance politique. Pour l’histoire, le Général avait dans son gouvernement HCE, au moins deux fils d’anciens ministres.
Attention Mr le Président !
Le choix des Hauts cadres devrait se baser sur la seule compétence. Dans ce cadre, il est impératif de choisir un Chef de Gouvernement parmi les Mauritaniens ayant évolués ou évoluant dans les Institutions Internationales (BM, FMI, ONU, BAD). Par un tel choix, la Mauritanie se sera donnée les moyens de renouer la confiance avec les bailleurs de fonds ; la contribution desquels bailleurs est nécessaire au maintien de la paix sociale.
La répartition équitable des ressources foncières et une politique conséquente de l’habitat social devraient être au cœur de l’action présidentielle.
Enfin, le chantier de la lutte contre la gabegie devait être mené d’une main de maître sans tomber dans une chasse aux sorcières. Ainsi, l’on devrait d’abord utiliser les instruments techniques classiques : le recouvrement de l’impôt auprès de toutes ses fortunes accumulées par le pillage des deniers publics, l’augmentation des salaires et le renforcement des pouvoirs des instances de contrôle de la politique.
Ainsi, la Mauritanie se débarrasserait de la culture de l’impunité qui a érigé les contre valeurs en modèles.
Source: KAYAMAGAN