La cérémonie d'investiture du président de Mauritanie, l'ex-putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz, a débuté mercredi en début de soirée par la lecture d'un verset du Coran dans le stade olympique de Nouakchott. Cette "audience solennelle d'investiture", entamée vers 19H00 (locales et GMT), se tient un an après le coup d'Etat mené par le général Aziz lui-même, le 6 août 2008, contre le premier président élu démocratiquement Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Les présidents de deux pays voisins, Abdoulaye Wade (Sénégal) et Amadou Toumani Touré (Mali), assistaient à la cérémonie, de même que le Premier ministre marocain Abbas El Fassi et la vice-présidente gambienne, Isatou Njie-Saidy.
La France, ancienne puissance coloniale, était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, et l'Union africaine par son ambassadeur près l'Union européenne, Mahamat Saleh Annadif.
Ancien chef de la garde présidentielle, Aziz, 53 ans, a été élu le 18 juillet avec officiellement plus de 52% des suffrages dès le premier tour du scrutin. En dépit des contestations de l'opposition, ces résultats ont été rapidement validés par le Conseil constitutionnel.
A son arrivée dans le stade olympique plein, Aziz a d'abord traversé la pelouse pour aller saluer les personnes massées dans la tribune en plein soleil, face à la tribune officielle.
La cérémonie a été boycottée par le Front anti-putsch et le principal parti d'opposition, Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
Les deux principaux candidats de l'opposition -le président de l'Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir et le dirigeant du RFD Ahmed Ould Daddah- avaient réclamé, en vain, la semaine dernière, une enquête sur des "fraudes massives", selon eux, du scrutin.
"Globalement, nous entrons dans une nouvelle ère d'entente et de consensus" a affirmé à des journalistes le Premier ministre sortant du gouvernement d'union nationale, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
"Certains ne sont pas là, mais d'ici quelques jours, tout ceci sera derrière nous" a-t-il dit.
Source: Taqadoumy
Les présidents de deux pays voisins, Abdoulaye Wade (Sénégal) et Amadou Toumani Touré (Mali), assistaient à la cérémonie, de même que le Premier ministre marocain Abbas El Fassi et la vice-présidente gambienne, Isatou Njie-Saidy.
La France, ancienne puissance coloniale, était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, et l'Union africaine par son ambassadeur près l'Union européenne, Mahamat Saleh Annadif.
Ancien chef de la garde présidentielle, Aziz, 53 ans, a été élu le 18 juillet avec officiellement plus de 52% des suffrages dès le premier tour du scrutin. En dépit des contestations de l'opposition, ces résultats ont été rapidement validés par le Conseil constitutionnel.
A son arrivée dans le stade olympique plein, Aziz a d'abord traversé la pelouse pour aller saluer les personnes massées dans la tribune en plein soleil, face à la tribune officielle.
La cérémonie a été boycottée par le Front anti-putsch et le principal parti d'opposition, Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
Les deux principaux candidats de l'opposition -le président de l'Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir et le dirigeant du RFD Ahmed Ould Daddah- avaient réclamé, en vain, la semaine dernière, une enquête sur des "fraudes massives", selon eux, du scrutin.
"Globalement, nous entrons dans une nouvelle ère d'entente et de consensus" a affirmé à des journalistes le Premier ministre sortant du gouvernement d'union nationale, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
"Certains ne sont pas là, mais d'ici quelques jours, tout ceci sera derrière nous" a-t-il dit.
Source: Taqadoumy