Après la réception des clefs des six nouvelles salles de classe, le directeur de l’école 1, Diallo Saydou, analyse l’échec scolaire à Bababé.
Malgré les réformes menées ces dernières années en Mauritanie, le niveau des élèves ne cesse de connaître une baisse. Dans tous les lycées du pays, le taux d’échec est de plus en plus élevée tendis que dans les collèges et primaires, les taux de réussite sont très importants. « Est-ce que les conditions d’examen sont requises pour atteindre les taux de réussite qui avoisinent les 90 % au BEPC ?, se pose-t-il la question. Sur cent élèves, on peut trouver que moins de dix qui sont bons et une cinquantaine qui se débrouillent … ».
Au moment où les candidats officiels au BEPC convergent vers Looty Belal Diery et réussissent, ceux au baccalauréat, premier diplôme universitaire, quittent leur établissement d’origine dans l’espoir de voir leurs noms sur la liste des admis de la ville choisie. Dès la réception de leurs bulletins, les élèves de sixième récupèrent leurs dossiers de transfert pour se présenter dans les autres localités, le plus souvent : les capitales régionales. Dans ces centres, le taux de réussite est beaucoup plus élevé que les autres.
« L’année dernière, les élèves de terminale ont fait cours jusqu’au mois de mai sans avoir un professeur de mathématique, matière de base pour les séries scientifiques. Comment ils peuvent réussir dans ces conditions ? S’ils réussissent ailleurs, c’est parce que le lycée n’a pas suffisamment d’enseignants, » explique-t-il.
En dépit des efforts consentis par le gouvernement, l’éducation nationale reste toujours une équation à plusieurs inconnues. Pour faire face à cette situation et secourir ses enfants, « la population doit réunir ses efforts, d’une part et ses jeunes doivent revenir servir chez eux, d’autre part », propose M. Diallo.
Source:http://kabarujakka.com
Malgré les réformes menées ces dernières années en Mauritanie, le niveau des élèves ne cesse de connaître une baisse. Dans tous les lycées du pays, le taux d’échec est de plus en plus élevée tendis que dans les collèges et primaires, les taux de réussite sont très importants. « Est-ce que les conditions d’examen sont requises pour atteindre les taux de réussite qui avoisinent les 90 % au BEPC ?, se pose-t-il la question. Sur cent élèves, on peut trouver que moins de dix qui sont bons et une cinquantaine qui se débrouillent … ».
Au moment où les candidats officiels au BEPC convergent vers Looty Belal Diery et réussissent, ceux au baccalauréat, premier diplôme universitaire, quittent leur établissement d’origine dans l’espoir de voir leurs noms sur la liste des admis de la ville choisie. Dès la réception de leurs bulletins, les élèves de sixième récupèrent leurs dossiers de transfert pour se présenter dans les autres localités, le plus souvent : les capitales régionales. Dans ces centres, le taux de réussite est beaucoup plus élevé que les autres.
« L’année dernière, les élèves de terminale ont fait cours jusqu’au mois de mai sans avoir un professeur de mathématique, matière de base pour les séries scientifiques. Comment ils peuvent réussir dans ces conditions ? S’ils réussissent ailleurs, c’est parce que le lycée n’a pas suffisamment d’enseignants, » explique-t-il.
En dépit des efforts consentis par le gouvernement, l’éducation nationale reste toujours une équation à plusieurs inconnues. Pour faire face à cette situation et secourir ses enfants, « la population doit réunir ses efforts, d’une part et ses jeunes doivent revenir servir chez eux, d’autre part », propose M. Diallo.
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