Une fois de plus, Biram Dah Abeid, Président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et opposant politique, est derrière les barreaux. Le 7 août dernier, des policiers sont venus l'arrêter à son domicile dans la banlieue sud de Nouakchott, sans présenter de mandat. Le 13 août, après six jours de garde à vue, au lieu des 48h00 légales, Biram Dah Abeid a été présenté devant le procureur près le tribunal d’Arafat et inculpé « d’incitation à la violence » et de « menace portée sur la vie des personnes » puis placé en détention provisoire.
Une fois de plus, Biram Dah Abeid, Président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et opposant politique, est derrière les barreaux.
Le 7 août dernier, des policiers sont venus perquisitionner sa maison à Riyad, dans la banlieue sud de Nouakchott, et ont ordonné au leader harratine de les suivre au commissariat de police sans présenter de mandat. Lorsqu’il a demandé les raisons de son arrestation, les policiers lui ont rétorqué : « l’ordre vient d’en haut ». Détenu au commissariat de Riyad 1, les policiers lui ont refusé durant une journée qu’il soit assisté d’un avocat durant les interrogatoires. Il a également été privé de la visite d’un médecin malgré ses demandes.
Le 13 août, après six jours de garde à vue, au lieu des 48h00 légales, Biram Dah Abeid a été présenté devant le procureur près le tribunal d’Arafat et inculpé « d’incitation à la violence » et de « menace portée sur la vie des personnes » puis placé en détention provisoire. Ses avocats n’ont pas été autorisés à consulter le rapport de police, ni les éléments à charge produits par l’accusation. A l’origine de cette arrestation, la plainte du journaliste Abdallah Deddah, auteur d’un reportage vidéo sur l’alliance entre l’IRA et le parti nationaliste arabe Sawab pour les élections législatives du 1er septembre 2018. Ce journaliste accuse Biram Dah Abeid de l’avoir menacé suite à ce documentaire, que le leader de l’IRA n’a pas apprécié.
Cette affaire, à priori d’ordre privé, intervient au moment où Biram Dah Abeid, candidat tête de liste à Nouakchott de Sawab, devait lancer sa campagne. Ayant été emprisonné à maintes reprises par le passé, nombreux sont ceux à voir en cette arrestation une nouvelle tentative de restreindre les libertés de ce leader harratine.
Source:http://www.acatfrance.fr
Une fois de plus, Biram Dah Abeid, Président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et opposant politique, est derrière les barreaux.
Le 7 août dernier, des policiers sont venus perquisitionner sa maison à Riyad, dans la banlieue sud de Nouakchott, et ont ordonné au leader harratine de les suivre au commissariat de police sans présenter de mandat. Lorsqu’il a demandé les raisons de son arrestation, les policiers lui ont rétorqué : « l’ordre vient d’en haut ». Détenu au commissariat de Riyad 1, les policiers lui ont refusé durant une journée qu’il soit assisté d’un avocat durant les interrogatoires. Il a également été privé de la visite d’un médecin malgré ses demandes.
Le 13 août, après six jours de garde à vue, au lieu des 48h00 légales, Biram Dah Abeid a été présenté devant le procureur près le tribunal d’Arafat et inculpé « d’incitation à la violence » et de « menace portée sur la vie des personnes » puis placé en détention provisoire. Ses avocats n’ont pas été autorisés à consulter le rapport de police, ni les éléments à charge produits par l’accusation. A l’origine de cette arrestation, la plainte du journaliste Abdallah Deddah, auteur d’un reportage vidéo sur l’alliance entre l’IRA et le parti nationaliste arabe Sawab pour les élections législatives du 1er septembre 2018. Ce journaliste accuse Biram Dah Abeid de l’avoir menacé suite à ce documentaire, que le leader de l’IRA n’a pas apprécié.
Cette affaire, à priori d’ordre privé, intervient au moment où Biram Dah Abeid, candidat tête de liste à Nouakchott de Sawab, devait lancer sa campagne. Ayant été emprisonné à maintes reprises par le passé, nombreux sont ceux à voir en cette arrestation une nouvelle tentative de restreindre les libertés de ce leader harratine.
Source:http://www.acatfrance.fr