Des informations concordantes dans la proximité du dispositif de campagne du Général Ould Abdel Aziz attestent un début d’hostilité, dans ce camp, à l’endroit du Président de la République par intérim, Mamadou Bâ dit Mbaré.
Ce dernier refuserait de signer l’acte solennel de convocation du Collège électoral, au 18 juillet 2009 ; il s’en tiendrait, d’après ses propres termes, à la mise en œuvre de l’accord de règlement de la crise, récemment conclu à Dakar mais dont les modalités d’application butent encore sur le statut du Haut Conseil d’Etat, l’organe exécutif de la junte.
L’ex Président du Sénat, en charge provisoire de la magistrature suprême, souhaiterait rester neutre et surtout ne pas assumer une décision aussi unilatérale, tandis que la communauté internationale et les protagonistes, tentent, depuis hier, sous els auspices du Sénégal, de sauver le processus de réconciliation.
Si les faits se confirment, l’observateur avisé de la politique en Mauritanie y considérerait, à raison, les signes de la fin d’une ère, celle où l’esprit de résignation devant le poids de la force et l'attrait de la faveur défiait toutes les limites du concevable.
Source: Taqadoumy