Blocage inquiètant de la composition du gouvernement de transition !



Blocage inquiètant de la composition du gouvernement de transition !
La composition du Gouvernement de transition en mauritanien fait toujours l’objet d’un blocage, a-t-on constaté ce mercredi à Nouakchott, la capitale.

Attendue depuis le samedi dernier, la publication de la liste du gouvernement de transition avait été finalement reportée à lundi. Mais jusqu'ici, les aceturs mauritaniens n'ont pas encore accordé leurs violons sur la composition de ce gouvernement consensuel.

Selon plusieurs sources concordantes, le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi qui devrait, selon le protocole d'accord de Dakar, signer le décret de nomination de ce gouvernement et annoncer sa démission refuse de la faire depuis Lemden (son village natal situé à 250 kilomètres au sud-est de Nouakchott- localité dans laquelle il est retiré depuis le 13 novembre 2008).

Le président déchu voudrait annoncer son départ de manière solennelle par un discours à la nation prononcée depuis le Palais de la République, selon son entourage.

L'autre blocage concere aussi la demande de dissolution formelle du Haut Conseil d’Etat (HCE), constituée par la junte après le coup d’Etat du 6 août 2008. .

De même, le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD)- forces anti-putsch- seraient contre la reconduction au poste de Premier Ministre du sortant, Moulaye ould Mohamed Laghdaf, proposé par le chef de l’état démissionnaire, Mohamed Ould Abdel Aziz, candidat à la présidentielle du 18 juillet prochain.

Le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio, émissaire spécial du président Abdoulaye Wade, médiateur, a séjourné à Nouakchott mardi. Il a rencontré les représentants des 3 pôles de la crise, ceux du Groupe de Contact International sur la Mauritanie (GCIM) et a pris la liste (non encore rendue publique du gouvernement).

Le Gouvernement Transitoire d’Union Nationale (GTUN) dont la formation reste toujours attendue est le résultat d’un accord cadre pour un retour inclusif à l’ordre constitutionnel signé le 2 juin dernier à Dakar, Sénégal, entre les 3 pôles de la crise politique et institutionnelle née du coup d’Etat du 6 août 2008.

L’accord cadre prévoit l’organisation d’une élection présidentielle le 18 juillet prochain.

Source: Riminfo

Mercredi 10 Juin 2009
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