A notre plus grande surprise, nous avons constaté que depuis le renversement du Président Sidi, beaucoup de nègres ne participent pas à la lutte contre le despotisme. Après plusieurs enquêtes, nous nous sommes rendu compte qu’une propagande pernicieuse s’est emparée d’eux, consistant à dire que cette bataille n’est pas celle des nègres. Elle ne concerne que les maures qui cherchent à se partager le gâteau. C’est d’autant plus étonnant que, ce sont quelques leaders nègres sur qui on avait placé l’espoir qui propagent ces niaiseries qui détournent nos masses populaires de nos combats réels. Malheureusement, ce sont les Haalpulaar’en, souffre-douleur de ce pays qui diffusent ce discours abject. On peut comprendre certains analphabètes éloignés des tensions politico-culturelle s. Mais des intellectuels connus, cela est étonnant, d’autant que ce discours obscurantiste arrange la junte.
L’autre facteur de la démobilisation des «HaalWolSooninké s» s’explique par un manque de mobilisation, et que, les politicards nègres du pouvoir les ont habitués à l’achat des consciences. Dans un contexte de crise économico-politique lancinante, la politique du ventre et de la peur de la répression peuvent flétrir ce peuple qui a trop souffert de la barbarie du régime de Taya, actuellement représenté au palais ocre par Aziz. Il est l’un des grands auteurs des crimes décriés qui a eu le courage de se repentir à Kaédi.
Contrairement aux pays qui ont accédé à l’indépendance par la lutte armée et qui se sont débarrassés de beaucoup de tares, le nôtre l’a obtenu sur un plat d’or à travers une indépendance formelle appelée le processus de transfert des compétences.
Notre peuple qui n’a offert aucun sacrifice pour sa liberté, n’a pas encore réussi à se débarrasser de beaucoup de ses pesanteurs sociologiques, telles que l’esclavage, le tribalisme, la mentalité castale, la soumission des femmes, etc. Nous avons les pieds dans le néolithique et la tête dans l’ère du thermonucléaire.
Nous avons tous les gadgets modernes de la société de consommation qui n’ont nullement changé nos mentalités archaïques renforcées par l’ignorance. Or, l’absence d’un environnement lettré retarde la prise de conscience politique, idéologique et autre. Nos mercenaires de la plume jouent sur ces facteurs qui chloroforment nos masses populaires.
Cette lutte n’est pas seulement celles des maures contre les maures. Elle est aussi celle de tous les mauritaniens, de tous les démocrates du monde entier, car, elle oppose l’autocratie contre la démocratie. Les despotes maures sont soutenus par les despotes et opportunistes nègres. Des nègres et des maures réactionnaires absolutistes croisent le fer contre d’autres maures et nègres progressistes et démocrates.
L’unité et le combat farouche de ces derniers est en train de faire bouger la Mauritanie dans le bon sens, de faire renaître une solidarité et une fraternité réelle. Tous s’exposent aux mêmes risques qu’ils soient parlementaires ou non, qu’ils possèdent des sièges ou non, un appui financier, des bagnoles ou non, noirs ou blancs. Ce sont eux les architectes d’une Mauritanie nouvelle. Ces opposants notoires qui ne comptent que sur leurs forces ont perturbé la volonté satanique du putschiste qui s’efforce à légitimer des élections brusquées et braquées imposées à son peuple.
Pourquoi aller à des élections ternes dont on connaît d’avance le gagnant qui n’est personne d’autre qu’Aziz ? C’est une mascarade électorale d’autant plus que les candidats qui se sont jetés dans une chaudière peinent à se procurer du monde. Ces élections atypiques propulsées par un souffle dictatorial ne ressemblent nullement à celles démocratiques de 2007. Y participer, c’est légitimer l’imposture.
L’échec de la médiation sénégalaise qui avait charrié les espoirs a découragé nos masses affaiblies par la misère, la rareté de l’argent, l’absence des moyens qui ne permet plus de les corrompre suffisamment. L’enlisement de cette crise qu’Aziz a aggravé par le refus de libérer les prisonniers politiques et l’arrêt de son calendrier électoral a décapité la médiation.
Bien qu’ayant échoué, la médiation sénégalaise a eu un aspect positif ; celui d’avoir secoué la montagne, tous les protagonistes ont été écoutés, une certaine souplesse a été constatée à leur niveau. La presse aussi a joué un appréciable rôle. Tout ceci a manqué depuis le commencement du putsch.
Bien que membre du FNDD, DEKALEM a été le premier parti à avoir proposé une sortie de crise. Reprise et améliorée par le Sénégal, nous ne pouvons qu’y souscrire, surtout si elle nous aide à sortir de ce bourbier sans casse.
Les uns votent, d’autres boycottent, c’est le propre de toute démocratie saine. Mais, ce qui est réprouvable, c’est la décision du Ministère de l’Intérieur d’empêcher toutes manifestations pacifiques des opposants au régime. C’est un acte inquisitorial qui nous informe sur la nature de Aziz quand il sera au pouvoir ; peut-être qu’il n’y sera pas. En tout cas, c’est ce que nous demandons à Dieu qui agrée les vœux de ceux qui sont victimes de l’injustice.
Quant au FNDD, nous lui demandons de continuer sa lutte démocratique avec plus de fermeté et de pugnacité, d’élargir le dialogue interne déjà entamé, de nettoyer toutes les bourdes déjà signalées, de renforcer l’esprit de solidarité et de respect entre les différents partis afin de parvenir à nos objectifs.
Avec Allah nous vaincrons !
Nouakchott, le 24/5/2009
DR MOURTOUDO DIOP
Source: Flamnet
L’autre facteur de la démobilisation des «HaalWolSooninké s» s’explique par un manque de mobilisation, et que, les politicards nègres du pouvoir les ont habitués à l’achat des consciences. Dans un contexte de crise économico-politique lancinante, la politique du ventre et de la peur de la répression peuvent flétrir ce peuple qui a trop souffert de la barbarie du régime de Taya, actuellement représenté au palais ocre par Aziz. Il est l’un des grands auteurs des crimes décriés qui a eu le courage de se repentir à Kaédi.
Contrairement aux pays qui ont accédé à l’indépendance par la lutte armée et qui se sont débarrassés de beaucoup de tares, le nôtre l’a obtenu sur un plat d’or à travers une indépendance formelle appelée le processus de transfert des compétences.
Notre peuple qui n’a offert aucun sacrifice pour sa liberté, n’a pas encore réussi à se débarrasser de beaucoup de ses pesanteurs sociologiques, telles que l’esclavage, le tribalisme, la mentalité castale, la soumission des femmes, etc. Nous avons les pieds dans le néolithique et la tête dans l’ère du thermonucléaire.
Nous avons tous les gadgets modernes de la société de consommation qui n’ont nullement changé nos mentalités archaïques renforcées par l’ignorance. Or, l’absence d’un environnement lettré retarde la prise de conscience politique, idéologique et autre. Nos mercenaires de la plume jouent sur ces facteurs qui chloroforment nos masses populaires.
Cette lutte n’est pas seulement celles des maures contre les maures. Elle est aussi celle de tous les mauritaniens, de tous les démocrates du monde entier, car, elle oppose l’autocratie contre la démocratie. Les despotes maures sont soutenus par les despotes et opportunistes nègres. Des nègres et des maures réactionnaires absolutistes croisent le fer contre d’autres maures et nègres progressistes et démocrates.
L’unité et le combat farouche de ces derniers est en train de faire bouger la Mauritanie dans le bon sens, de faire renaître une solidarité et une fraternité réelle. Tous s’exposent aux mêmes risques qu’ils soient parlementaires ou non, qu’ils possèdent des sièges ou non, un appui financier, des bagnoles ou non, noirs ou blancs. Ce sont eux les architectes d’une Mauritanie nouvelle. Ces opposants notoires qui ne comptent que sur leurs forces ont perturbé la volonté satanique du putschiste qui s’efforce à légitimer des élections brusquées et braquées imposées à son peuple.
Pourquoi aller à des élections ternes dont on connaît d’avance le gagnant qui n’est personne d’autre qu’Aziz ? C’est une mascarade électorale d’autant plus que les candidats qui se sont jetés dans une chaudière peinent à se procurer du monde. Ces élections atypiques propulsées par un souffle dictatorial ne ressemblent nullement à celles démocratiques de 2007. Y participer, c’est légitimer l’imposture.
L’échec de la médiation sénégalaise qui avait charrié les espoirs a découragé nos masses affaiblies par la misère, la rareté de l’argent, l’absence des moyens qui ne permet plus de les corrompre suffisamment. L’enlisement de cette crise qu’Aziz a aggravé par le refus de libérer les prisonniers politiques et l’arrêt de son calendrier électoral a décapité la médiation.
Bien qu’ayant échoué, la médiation sénégalaise a eu un aspect positif ; celui d’avoir secoué la montagne, tous les protagonistes ont été écoutés, une certaine souplesse a été constatée à leur niveau. La presse aussi a joué un appréciable rôle. Tout ceci a manqué depuis le commencement du putsch.
Bien que membre du FNDD, DEKALEM a été le premier parti à avoir proposé une sortie de crise. Reprise et améliorée par le Sénégal, nous ne pouvons qu’y souscrire, surtout si elle nous aide à sortir de ce bourbier sans casse.
Les uns votent, d’autres boycottent, c’est le propre de toute démocratie saine. Mais, ce qui est réprouvable, c’est la décision du Ministère de l’Intérieur d’empêcher toutes manifestations pacifiques des opposants au régime. C’est un acte inquisitorial qui nous informe sur la nature de Aziz quand il sera au pouvoir ; peut-être qu’il n’y sera pas. En tout cas, c’est ce que nous demandons à Dieu qui agrée les vœux de ceux qui sont victimes de l’injustice.
Quant au FNDD, nous lui demandons de continuer sa lutte démocratique avec plus de fermeté et de pugnacité, d’élargir le dialogue interne déjà entamé, de nettoyer toutes les bourdes déjà signalées, de renforcer l’esprit de solidarité et de respect entre les différents partis afin de parvenir à nos objectifs.
Avec Allah nous vaincrons !
Nouakchott, le 24/5/2009
DR MOURTOUDO DIOP
Source: Flamnet