La médiation internationale reprend, cette fois-ci, à Dakar, sur fond de durcissement des positions de la junte militaire restée au pouvoir en Mauritanie malgré la démission de son président. Le ministère mauritanien de l’intérieur a interdit le 20 mai -comme s’il y avait état d’urgence- toutes les manifestations qui ne rentrent pas dans le cadre des activités des candidats à la présidentielle boycottée par l’opposition.
La police a brutalisé le 25 mai, les militants de la coalition anti-putsch RFD-FNDD à Nouakchott et à Nouadhibou.
Malgré les concessions faites par la coalition anti-putsch en acceptant le dialogue direct, sans préalables, notamment la libération des détenus politiques (libérés par la jutice mais toujours incarcerés), et le report de la présidentielle, le camp du général Ould Abdel Aziz n’a fait jusqu’ici, AUCUNE concession et continue à afficher son mépris pour ses adversaires.
Des seconds couteaux s’activant derrière la candidature du général Ould Abdel Aziz ont déclaré qu’ils sont favorables au report de la présidentielle, mais le général l’a démenti, notamment à Nema et à Rosso, affirmant que ce sont des rumeurs colportées par les symboles de la gabegie.
Faut-il donc espérer à la veille de la rencontre de Dakar ?
La grande majorité de mauritaniens ne fonde plus, hélas, d’espoir dans l’interminable médiation sénégalaise.
Cette médiation menée sous l’égide de l’Union africaine veut regrouper les trois protagonistes de la crise mauritanienne à Dakar pour un dialogue susceptible de faire sortir la Mauritanie de sa crise née du putsch 6 août 2008. La réunion prévue à Dakar le 26 mai a été finalement reportée au 27 mai. Deux des protagonistes de la crise : le RFD et le FNDD ; ont constitué leurs délégations qui prendront part à la rencontre. Aucune information n’est disponible sur la participation du troisième protagoniste le général Ould Abdel Aziz.
La terne campagne électorale de la très controversée présidentielle du 6 juin se poursuit en Mauritanie dans la morosité totale.
A part des tentes dressées principalement dans deux ou trois (des neuf) arrondissements de Nouakchott déversant une musique stressante on n’a pas l’impression d’être dans une ambiance électorale.
A la tombée de la nuit, l’ambiance s’anime un tout petit peu, grâce à la musique. Les parentèles de dignitaires du régime militaire, des candidats et quelques badauds viennent dans certains sites d’animation plus pour s’amuser que pour suivre des programmes ou des débats absents de cette campagne. "Yes we kane" est le slogan angolophone choisi par un des candidats à cette election, qui se déroule pourtant, dans un pays largement arabophone et francophone au niveau de ses élites.
Certains sites Internet généreusement rétribués sont inondés de postings et tentent vainement de faire croire qu il y a une campagne électorale en Mauritanie.
A l’intérieur du pays, la situation n’est guère meilleure et ce à la sixième journée de l’ouverture de la campagne. Le général Ould Abel Aziz candidat favori à un scrutin sans adversaires de poids en raison du boycott de l’opposition a affirmé à plusieurs reprises que les rumeurs qui circulent à propos du report de l’élection présidentielle sont "sans fondement", alors que la médiation internationale suggère un nouveau agenda électoral, l’instauration d’un gouvernement de transition et la mise en place d’une nouvelle commission électorale.
L’opposition au putsch et à son agenda électoral continue d’exprimer, à travers des manifestations severement reprimées, son rejet d’un calendrier électoral unilatéral. Le général Ould Abdel Aziz à l’instar des trois autres candidats dont Sghair Ould Mbareck qui a promis -lui aussi- de lutter contre la gabegie, mène sa campagne.
Il a déjà été dans plusieurs régions de Mauritanie.
Source: Tahalil
La police a brutalisé le 25 mai, les militants de la coalition anti-putsch RFD-FNDD à Nouakchott et à Nouadhibou.
Malgré les concessions faites par la coalition anti-putsch en acceptant le dialogue direct, sans préalables, notamment la libération des détenus politiques (libérés par la jutice mais toujours incarcerés), et le report de la présidentielle, le camp du général Ould Abdel Aziz n’a fait jusqu’ici, AUCUNE concession et continue à afficher son mépris pour ses adversaires.
Des seconds couteaux s’activant derrière la candidature du général Ould Abdel Aziz ont déclaré qu’ils sont favorables au report de la présidentielle, mais le général l’a démenti, notamment à Nema et à Rosso, affirmant que ce sont des rumeurs colportées par les symboles de la gabegie.
Faut-il donc espérer à la veille de la rencontre de Dakar ?
La grande majorité de mauritaniens ne fonde plus, hélas, d’espoir dans l’interminable médiation sénégalaise.
Cette médiation menée sous l’égide de l’Union africaine veut regrouper les trois protagonistes de la crise mauritanienne à Dakar pour un dialogue susceptible de faire sortir la Mauritanie de sa crise née du putsch 6 août 2008. La réunion prévue à Dakar le 26 mai a été finalement reportée au 27 mai. Deux des protagonistes de la crise : le RFD et le FNDD ; ont constitué leurs délégations qui prendront part à la rencontre. Aucune information n’est disponible sur la participation du troisième protagoniste le général Ould Abdel Aziz.
La terne campagne électorale de la très controversée présidentielle du 6 juin se poursuit en Mauritanie dans la morosité totale.
A part des tentes dressées principalement dans deux ou trois (des neuf) arrondissements de Nouakchott déversant une musique stressante on n’a pas l’impression d’être dans une ambiance électorale.
A la tombée de la nuit, l’ambiance s’anime un tout petit peu, grâce à la musique. Les parentèles de dignitaires du régime militaire, des candidats et quelques badauds viennent dans certains sites d’animation plus pour s’amuser que pour suivre des programmes ou des débats absents de cette campagne. "Yes we kane" est le slogan angolophone choisi par un des candidats à cette election, qui se déroule pourtant, dans un pays largement arabophone et francophone au niveau de ses élites.
Certains sites Internet généreusement rétribués sont inondés de postings et tentent vainement de faire croire qu il y a une campagne électorale en Mauritanie.
A l’intérieur du pays, la situation n’est guère meilleure et ce à la sixième journée de l’ouverture de la campagne. Le général Ould Abel Aziz candidat favori à un scrutin sans adversaires de poids en raison du boycott de l’opposition a affirmé à plusieurs reprises que les rumeurs qui circulent à propos du report de l’élection présidentielle sont "sans fondement", alors que la médiation internationale suggère un nouveau agenda électoral, l’instauration d’un gouvernement de transition et la mise en place d’une nouvelle commission électorale.
L’opposition au putsch et à son agenda électoral continue d’exprimer, à travers des manifestations severement reprimées, son rejet d’un calendrier électoral unilatéral. Le général Ould Abdel Aziz à l’instar des trois autres candidats dont Sghair Ould Mbareck qui a promis -lui aussi- de lutter contre la gabegie, mène sa campagne.
Il a déjà été dans plusieurs régions de Mauritanie.
Source: Tahalil