
Ould Taya a été engagé après des études secondaires au sein de l’armée nationale mauritanienne avant d’être nommé au grade de sous-Lieutenant en 1961.
Promu capitaine en 1967, il remplit différentes missions et responsabilités, notamment au ministère de la défense et à l’État-major national.
En 1974-1975, il effectue un stage à l’École supérieure de guerre de Paris avant d’occuper la fonction de chef d’État-Major adjoint. En 1977, il devient préfet et commandant du secteur 1 de Bir Moghrein, avant de revenir à l’État-major national comme adjoint chargé des opérations et d’être promu au grade de lieutenant colonel1.
L’ascension
Militaire de carrière, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya commande la gendarmerie nationale avant de devenir chef d’état-major puis Premier ministre (1981-1984) et ministre de la Défense. Il préside le Comité militaire de salut national qui renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla le 12 décembre 1984. En 1991, il proclame une nouvelle Constitution, instaure le multipartisme et créé le Parti républicain démocratique et social. En 1992, il est élu président de la République et est réélu en 1997.
À partir de 1999, Taya instaure des relations étroites avec Israël, ce qui l’isole politiquement au sein de la Ligue arabe (ainsi que dans son propre pays). La Mauritanie est en effet l’un des trois seuls pays de la Ligue arabe avec l’Égypte et la Jordanie à avoir des liens diplomatiques avec Israël.
Taya réprima durement les mouvements islamistes qui se développèrent dans le désert[réf. nécessaire]. Les groupements salafistes profitaient du désert mauritanien pour se réfugier et repartir ensuite en Algérie. Les groupements salafistes algériens étant liés à al-Qaida, Ould Taya a bénéficié du soutien militaire des États-Unis dans sa lutte. Ould Taya réprima tout aussi durement son opposition.
Depuis 1999, plusieurs coups d’État ont tenté de renverser le président Taya dont celui des islamistes des cavaliers du changement en juin 2003[réf. nécessaire]. Le procès de ces putschistes a donné en spectacle une justice qui tentait en vain de lutter contre la volonté du pouvoir de Nouakchott.
Sous la présidence de Taya d’importants gisements pétroliers furent découverts au large de la côte mauritanienne (ainsi que des mines d’or). L’extraction doit commencer en 2006 mais les revenus provenant du pétrole affluaient déjà dans les caisses de l’État créant une embellie économique.
En novembre 2012 la décision d’enseigner l’ère de Maaouiya Ould Taya aux écoles mauritanienne a été prise (considèrent ses 21 ans de pouvoir comme un épisode important de l’histoire de la Mauritanie).
La chute
Le 3 août 2005, l’armée, au travers du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, prend le pouvoir pour officiellement « mettre fin au régime totalitaire du président Taya » et « mettre en place de véritables institutions démocratiques »[réf. nécessaire]. Le putsch eut lieu alors que le président était sur le chemin du retour de Riyad où il avait assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d’Arabie saoudite. Son avion s’est finalement posé à Niamey (Niger) avant qu’il ne se rende en Gambie puis au Qatar où il obtient finalement l’asile politique.
Ould Taya au Qatar
Depuis sa chute, Maaouiya Ould Taya vit en exil au Qatar où l’ancien émir, Hamad ben Khalifa Al Thani lui a accordé l’asile politique (ainsi qu’à son épouse et à ses quatre enfants). Depuis lors il vit dans une luxueuse et confortable résidence à Doha.
Depuis 2005, il n’a donné aucune interview et a été très rarement aperçu dans les nombreux centres commerciaux et hôtels de la ville de Doha, préférant la discrétion.
Une nouvelle initiative pour la renaissance de l’ère Taya et l’écriture de l’histoire
Le 4 décembre 2012, une initiative est rendue publique par une déclaration dont une copie parvient à l’Agence Elhourriya d’information et dans laquelle elle rend hommage à l’ancien président mauritanien, Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Cette initiative compte faire revivre l’ère ouverte le 12 décembre 1984 et écrire l’histoire de cet homme comme étant une personnalité nationale de l’histoire du pays comme le prouvent ses réalisations. Cette initiative demande selon les termes de la déclaration, à ce que la vie et les réalisations de Maouiya Ould Taya soient mentionnées dans les manuels scolaires du pays. Elle sollicite la création d’ un « Office Maouiya pour la culture et la science », dans le but d’encourager les penseurs et les hommes de lettres et de cultureréf. n
http://fuutamedia.com/?lang=fr
Source: [http://fuutamedia.com
Promu capitaine en 1967, il remplit différentes missions et responsabilités, notamment au ministère de la défense et à l’État-major national.
En 1974-1975, il effectue un stage à l’École supérieure de guerre de Paris avant d’occuper la fonction de chef d’État-Major adjoint. En 1977, il devient préfet et commandant du secteur 1 de Bir Moghrein, avant de revenir à l’État-major national comme adjoint chargé des opérations et d’être promu au grade de lieutenant colonel1.
L’ascension
Militaire de carrière, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya commande la gendarmerie nationale avant de devenir chef d’état-major puis Premier ministre (1981-1984) et ministre de la Défense. Il préside le Comité militaire de salut national qui renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla le 12 décembre 1984. En 1991, il proclame une nouvelle Constitution, instaure le multipartisme et créé le Parti républicain démocratique et social. En 1992, il est élu président de la République et est réélu en 1997.
À partir de 1999, Taya instaure des relations étroites avec Israël, ce qui l’isole politiquement au sein de la Ligue arabe (ainsi que dans son propre pays). La Mauritanie est en effet l’un des trois seuls pays de la Ligue arabe avec l’Égypte et la Jordanie à avoir des liens diplomatiques avec Israël.
Taya réprima durement les mouvements islamistes qui se développèrent dans le désert[réf. nécessaire]. Les groupements salafistes profitaient du désert mauritanien pour se réfugier et repartir ensuite en Algérie. Les groupements salafistes algériens étant liés à al-Qaida, Ould Taya a bénéficié du soutien militaire des États-Unis dans sa lutte. Ould Taya réprima tout aussi durement son opposition.
Depuis 1999, plusieurs coups d’État ont tenté de renverser le président Taya dont celui des islamistes des cavaliers du changement en juin 2003[réf. nécessaire]. Le procès de ces putschistes a donné en spectacle une justice qui tentait en vain de lutter contre la volonté du pouvoir de Nouakchott.
Sous la présidence de Taya d’importants gisements pétroliers furent découverts au large de la côte mauritanienne (ainsi que des mines d’or). L’extraction doit commencer en 2006 mais les revenus provenant du pétrole affluaient déjà dans les caisses de l’État créant une embellie économique.
En novembre 2012 la décision d’enseigner l’ère de Maaouiya Ould Taya aux écoles mauritanienne a été prise (considèrent ses 21 ans de pouvoir comme un épisode important de l’histoire de la Mauritanie).
La chute
Le 3 août 2005, l’armée, au travers du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, prend le pouvoir pour officiellement « mettre fin au régime totalitaire du président Taya » et « mettre en place de véritables institutions démocratiques »[réf. nécessaire]. Le putsch eut lieu alors que le président était sur le chemin du retour de Riyad où il avait assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d’Arabie saoudite. Son avion s’est finalement posé à Niamey (Niger) avant qu’il ne se rende en Gambie puis au Qatar où il obtient finalement l’asile politique.
Ould Taya au Qatar
Depuis sa chute, Maaouiya Ould Taya vit en exil au Qatar où l’ancien émir, Hamad ben Khalifa Al Thani lui a accordé l’asile politique (ainsi qu’à son épouse et à ses quatre enfants). Depuis lors il vit dans une luxueuse et confortable résidence à Doha.
Depuis 2005, il n’a donné aucune interview et a été très rarement aperçu dans les nombreux centres commerciaux et hôtels de la ville de Doha, préférant la discrétion.
Une nouvelle initiative pour la renaissance de l’ère Taya et l’écriture de l’histoire
Le 4 décembre 2012, une initiative est rendue publique par une déclaration dont une copie parvient à l’Agence Elhourriya d’information et dans laquelle elle rend hommage à l’ancien président mauritanien, Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Cette initiative compte faire revivre l’ère ouverte le 12 décembre 1984 et écrire l’histoire de cet homme comme étant une personnalité nationale de l’histoire du pays comme le prouvent ses réalisations. Cette initiative demande selon les termes de la déclaration, à ce que la vie et les réalisations de Maouiya Ould Taya soient mentionnées dans les manuels scolaires du pays. Elle sollicite la création d’ un « Office Maouiya pour la culture et la science », dans le but d’encourager les penseurs et les hommes de lettres et de cultureréf. n
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