Biladi : On vient d’apprendre que monsieur Ibrahima Sarr Moctar, président de l’AJD/MR a pris la décision de porter plainte pour diffamation contre le site électronique Taqadoumy. Vous confirmez ?
Ciré Kane (C.K) : Oui c’est exact. Cette information a déjà été confirmée par Ousmane Diagana, porte-parole officiel de notre candidat à l’élection présidentielle du 6 juin.
Biladi: Au départ, le Président Sarr s’était contenté de s’expliquer, par vidéo, pour montrer la vacuité des écrits de Taqadoumy, il n’était pas question pour lui d’attaquer le site d’information pour diffamation. On croyait que l’affaire était finie, mais à l’arrivée, il a décidé de porter l’affaire devant la justice. Quelles sont les raisons qui sont à l’origine de sa volte face?
C.K : Je fais partie de ceux qui avaient estimé qu’il était inutile de porter plainte contre le site Taqadoumy qui se fait mauvaise publicité tout seul en versant dans l’information people, toujours à la recherche du sensationnel. Le Président Ibrahima Moctar Sarr, bien que convaincu que son combat politique ne doit pas être distrait par des rumeurs alimentées par les partisans du boycott de l’élection présidentielle du 6 juin, a décidé de réagir parce qu’il a été profondément blessé par cette atteinte de sa réputation d’homme honnête et intègre.
C’est un secret de polichinelle, Taqadoumy est la vitrine de Conscience & Résistance, une organisation qui lutte pour l’échec du putsch mais qui n’a pas encore le courage de rejoindre le FNDD. Je vous laisse en deviner les raisons.
Biladi : Quelles sont ces raisons ?
C.K : Après avoir farouchement combattu la dictature militaire, il est difficile pour CR de côtoyer ceux qui pensent que le bilan de Taya est positif ou ceux qui ont interdit le parti Action pour le changement (AC) le 2 janvier 2002 quand Ibrahima SARR, à l’époque député, avait osé parler de l’esclavage et du passif humanitaire à l’Assemblée nationale. CR a pour l’instant de réelles difficultés pour tracer une ligne politique claire et ses décisions ne sont pas suffisamment concertées. Pour cette raison, je suspends à partir de ce jour toutes mes activités au sein de l’organisation clandestine CR, dont Taqadoumy est la face visible. Je les avais rejoint en décembre 2008, après le retrait de leur soutien au Président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Dieu fasse que cette organisation tienne rapidement un congrès pour avoir un fonctionnement interne plus démocratique.
Biladi : Ne Pensez-vous pas que le combat contre Taqadoumy est perdu d’avance, parce qu’avec la campagne le président de l’AJD/MR a trop peu de temps pour accompagner un procès?
C.K : Ibrahima SARR se consacrera uniquement à sa campagne, comme il a commencé à si bien le faire au Trarza et au Brakna. Il a mandaté l’avocat de l’AJD/MR pour porter cette affaire devant la justice mauritanienne.
source: Biladi
Ciré Kane (C.K) : Oui c’est exact. Cette information a déjà été confirmée par Ousmane Diagana, porte-parole officiel de notre candidat à l’élection présidentielle du 6 juin.
Biladi: Au départ, le Président Sarr s’était contenté de s’expliquer, par vidéo, pour montrer la vacuité des écrits de Taqadoumy, il n’était pas question pour lui d’attaquer le site d’information pour diffamation. On croyait que l’affaire était finie, mais à l’arrivée, il a décidé de porter l’affaire devant la justice. Quelles sont les raisons qui sont à l’origine de sa volte face?
C.K : Je fais partie de ceux qui avaient estimé qu’il était inutile de porter plainte contre le site Taqadoumy qui se fait mauvaise publicité tout seul en versant dans l’information people, toujours à la recherche du sensationnel. Le Président Ibrahima Moctar Sarr, bien que convaincu que son combat politique ne doit pas être distrait par des rumeurs alimentées par les partisans du boycott de l’élection présidentielle du 6 juin, a décidé de réagir parce qu’il a été profondément blessé par cette atteinte de sa réputation d’homme honnête et intègre.
C’est un secret de polichinelle, Taqadoumy est la vitrine de Conscience & Résistance, une organisation qui lutte pour l’échec du putsch mais qui n’a pas encore le courage de rejoindre le FNDD. Je vous laisse en deviner les raisons.
Biladi : Quelles sont ces raisons ?
C.K : Après avoir farouchement combattu la dictature militaire, il est difficile pour CR de côtoyer ceux qui pensent que le bilan de Taya est positif ou ceux qui ont interdit le parti Action pour le changement (AC) le 2 janvier 2002 quand Ibrahima SARR, à l’époque député, avait osé parler de l’esclavage et du passif humanitaire à l’Assemblée nationale. CR a pour l’instant de réelles difficultés pour tracer une ligne politique claire et ses décisions ne sont pas suffisamment concertées. Pour cette raison, je suspends à partir de ce jour toutes mes activités au sein de l’organisation clandestine CR, dont Taqadoumy est la face visible. Je les avais rejoint en décembre 2008, après le retrait de leur soutien au Président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Dieu fasse que cette organisation tienne rapidement un congrès pour avoir un fonctionnement interne plus démocratique.
Biladi : Ne Pensez-vous pas que le combat contre Taqadoumy est perdu d’avance, parce qu’avec la campagne le président de l’AJD/MR a trop peu de temps pour accompagner un procès?
C.K : Ibrahima SARR se consacrera uniquement à sa campagne, comme il a commencé à si bien le faire au Trarza et au Brakna. Il a mandaté l’avocat de l’AJD/MR pour porter cette affaire devant la justice mauritanienne.
source: Biladi