Depuis quelques jours, une campagne de collecte des signatures gagne l'Est du pays, afin de convaincre les élus municipaux de parrainer la candidature de l'ancien Chef de l'Etat, Maaouiya Ould Taya, à la présidentielle prévue le 18 juillet prochain. Parallèlement, des cassates audio, avec des chansons à la gloire du dictateur déchu ainsi que ses portraits s’échangent à Nouakchott et à l'intérieur du pays.
L'élément déclencheur du nouvel engouement pour Ould Taya serait la diffusion, par Radio Mauritanie, d'une hymne à sa gloire, comme la propagande de l’époque savait en produire, plusieurs fois par an, sur tous les registres et dans toutes les langues du pays.
L’incident – délibéré ou involontaire – se produisait après le putsch du 6 août dernier. A titre de justification, Radio Mauritanie plaida l'erreur technique mais les observateurs n'excluent pas une préméditation pour déclencher la purge, par le Général Ould Abdel Aziz, au sein des média de l'Etat.
Depuis son exil à Doha, Ould Taya n'a pas signé la moindre déclaration publique. Plusieurs associations des droits de l'homme réclament son jugement, afin qu'il réponde des exactions, déportations, tortures et massacres à caractère raciste, commis, sous son autorité, entre 1986 et 1991.
Source: Taqadoumy
L'élément déclencheur du nouvel engouement pour Ould Taya serait la diffusion, par Radio Mauritanie, d'une hymne à sa gloire, comme la propagande de l’époque savait en produire, plusieurs fois par an, sur tous les registres et dans toutes les langues du pays.
L’incident – délibéré ou involontaire – se produisait après le putsch du 6 août dernier. A titre de justification, Radio Mauritanie plaida l'erreur technique mais les observateurs n'excluent pas une préméditation pour déclencher la purge, par le Général Ould Abdel Aziz, au sein des média de l'Etat.
Depuis son exil à Doha, Ould Taya n'a pas signé la moindre déclaration publique. Plusieurs associations des droits de l'homme réclament son jugement, afin qu'il réponde des exactions, déportations, tortures et massacres à caractère raciste, commis, sous son autorité, entre 1986 et 1991.
Source: Taqadoumy