General Aziz, a lancé dès son arrivée, un grand programme « de rectification » avec notamment la lutte contre la gabegie, corruption, détournement de biens publics et défense des institutions. Ces mots dont il accuse le pouvoir de sidoca. Arrivé par coup d’Etat en août 2008, il a bénéficié dans ces premiers mois du soutien de la majorité des parlementaires (groupe connus sous l’appellation « indépendants »). Il a même bénéficié d’un soutien de taille, celui du « Chef de l’opposition », qui a l’époque a déclaré « prendre acte » (autrement dit accepter le coup d’Etat comme un fait accompli). Il a même amené Kadafi, qui apporta sa bénédiction au coup d’Etat et aux élections du 6 juin.
Cependant, un groupe d’irréductibles, fervents défenseurs des institutions démocratiques, dont les plus symboles les plus significatifs, étaient la Constitution, Le Président de la République sidoca, le gouvernement et chef du parlement, non pas baissé les bras. Ce groupe d’irréductibles, a bénéficié du soutient constant de la communauté internationale. En effet, la communauté internationale avec toutes ses institutions, s’est opposée au coup d’Etat, imposant un embargo politique et économique (suspension des aides). Les pressions internationales ont poussé le régime au dialogue avec l’opposition afin d’aboutir à la sortie de crise. Cela a abouti au protocole d’accords signés ces derniers jours.
Les observateurs, ont bien remarqué, que durant les négociations, le régime du général, a bel et bien été contraint et forcé à signer ces accords. On se rappelle tous des déclarations du général sur lesquelles il revenu point par point :
1) l’annulation de la date du scrutin, sur laquelle le général ne voulait en aucun cas. Il a même organisé une campagne électorale dès le mois de mars, sillonnant le pays, dépensant sans compter. A toutes ses haltes, les villes, villages et hameaux se rivalisaient, dans l’accueil. Qui aurait monté la palme du nombre tentes, de chameaux immolés, du nombre de safagas … Il a même mis terme à sa campagne.
2) Le retour sidoca. même s’il sera symbolique. Retour que l’intéressé a consenti depuis quelques mois.
3) La participation de l’opposition à un gouvernement « d’union » nationale qui aura pour charge d’organiser les prochaines élection.
4) Le dernier point sur lequel le général est revenu, fut la libération des membres du gouvernement et éléments du l’ancien régime de sidoca emprisonnés. Le recule sur ce dernier point fut surprenant par son rapidité. En effet après qu’il eut déclaré son opposition à cette libération, qualifiant ces personnes de malfaiteurs, symboles de la gabegie…arguant que leur libération ne figurait sur dans les points d’accord. Ils furent malgré tout, libérés dans moins de 24 heures. Et qui étaient les mécènes ayant payé rubis sur ongle « caution » ? Les principaux soutiens financier du General !
Ces événements augurent-ils le renoncement du General à se présenter aux prochaines élections ?
Je suis de cet avis … car tous les éléments actuels vont dans ce sens. En effet, les pressions internationales, comme celles de la rue et même de ses principaux soutiens (financiers et politiques) l’ont amené manu militari à abdiquer …
L’orgueil du général, après cette aventure, durant laquelle, il fut désavoué, déçu et même poignardé par son propres camps, le poussera vers la sortie. Cette sortie sera organisée dans les prochaines semaines, voir dans les prochains jours …
La nouvelle carte à jouer, le joker, reste tjs le même : Ely ould Mohamed Vall. Personnalité, bénéficiant d’un immense soutien populaire et d’une aura internationale… Immenses atouts qui feront de lui le favori des prochaines élections.
Le moustachu c’est lancé il y a quelques jours l’arène. Ce qui est une bonne nouvelle. Il parait avoir tous les atouts pour gagner. Il est l’homme de la situation. Il apporte aussi bien aux citoyens, aux investisseurs et à la communauté internationale, l’assurance d’une stabilité politique. Les autres choix ne garantissent cette stabilité. En effet, avec l’élection d’aziz, nous seront pas sortie de l’auberge : son élection aura le parfum de la fraude ce qui déplairait aussi bien à l’opposition qu’à la communauté internationale. Avec l’élection d’un homme de l’opposition, c’est le retour aux guerres des chefs que mènent ces partis depuis leur création et ses conséquences dont la moindre c’est l’instabilité politique chronique.
Dans de telles circonstances, je suis convaincu, que la candidature de Aziz n’aura pas lieu. Même s’il s’obstine à se présenter, les pressions qu’il a subit pour signer le dernier accords seront les mêmes qui lui barreront la voie aux urnes. Avec une nouvelle donne, cette fois-ci ce sera son propre camp qui le poussera à la sortie. Car tous ses soutiens voient dans sa candidature, un geste suicidaire. D’autant plus qu’avec la candidature d’Ely, la stabilité tant recherchée, par tous, spécialement par les milieux d’affaires, est garantie.
Source: Riminfo
Cependant, un groupe d’irréductibles, fervents défenseurs des institutions démocratiques, dont les plus symboles les plus significatifs, étaient la Constitution, Le Président de la République sidoca, le gouvernement et chef du parlement, non pas baissé les bras. Ce groupe d’irréductibles, a bénéficié du soutient constant de la communauté internationale. En effet, la communauté internationale avec toutes ses institutions, s’est opposée au coup d’Etat, imposant un embargo politique et économique (suspension des aides). Les pressions internationales ont poussé le régime au dialogue avec l’opposition afin d’aboutir à la sortie de crise. Cela a abouti au protocole d’accords signés ces derniers jours.
Les observateurs, ont bien remarqué, que durant les négociations, le régime du général, a bel et bien été contraint et forcé à signer ces accords. On se rappelle tous des déclarations du général sur lesquelles il revenu point par point :
1) l’annulation de la date du scrutin, sur laquelle le général ne voulait en aucun cas. Il a même organisé une campagne électorale dès le mois de mars, sillonnant le pays, dépensant sans compter. A toutes ses haltes, les villes, villages et hameaux se rivalisaient, dans l’accueil. Qui aurait monté la palme du nombre tentes, de chameaux immolés, du nombre de safagas … Il a même mis terme à sa campagne.
2) Le retour sidoca. même s’il sera symbolique. Retour que l’intéressé a consenti depuis quelques mois.
3) La participation de l’opposition à un gouvernement « d’union » nationale qui aura pour charge d’organiser les prochaines élection.
4) Le dernier point sur lequel le général est revenu, fut la libération des membres du gouvernement et éléments du l’ancien régime de sidoca emprisonnés. Le recule sur ce dernier point fut surprenant par son rapidité. En effet après qu’il eut déclaré son opposition à cette libération, qualifiant ces personnes de malfaiteurs, symboles de la gabegie…arguant que leur libération ne figurait sur dans les points d’accord. Ils furent malgré tout, libérés dans moins de 24 heures. Et qui étaient les mécènes ayant payé rubis sur ongle « caution » ? Les principaux soutiens financier du General !
Ces événements augurent-ils le renoncement du General à se présenter aux prochaines élections ?
Je suis de cet avis … car tous les éléments actuels vont dans ce sens. En effet, les pressions internationales, comme celles de la rue et même de ses principaux soutiens (financiers et politiques) l’ont amené manu militari à abdiquer …
L’orgueil du général, après cette aventure, durant laquelle, il fut désavoué, déçu et même poignardé par son propres camps, le poussera vers la sortie. Cette sortie sera organisée dans les prochaines semaines, voir dans les prochains jours …
La nouvelle carte à jouer, le joker, reste tjs le même : Ely ould Mohamed Vall. Personnalité, bénéficiant d’un immense soutien populaire et d’une aura internationale… Immenses atouts qui feront de lui le favori des prochaines élections.
Le moustachu c’est lancé il y a quelques jours l’arène. Ce qui est une bonne nouvelle. Il parait avoir tous les atouts pour gagner. Il est l’homme de la situation. Il apporte aussi bien aux citoyens, aux investisseurs et à la communauté internationale, l’assurance d’une stabilité politique. Les autres choix ne garantissent cette stabilité. En effet, avec l’élection d’aziz, nous seront pas sortie de l’auberge : son élection aura le parfum de la fraude ce qui déplairait aussi bien à l’opposition qu’à la communauté internationale. Avec l’élection d’un homme de l’opposition, c’est le retour aux guerres des chefs que mènent ces partis depuis leur création et ses conséquences dont la moindre c’est l’instabilité politique chronique.
Dans de telles circonstances, je suis convaincu, que la candidature de Aziz n’aura pas lieu. Même s’il s’obstine à se présenter, les pressions qu’il a subit pour signer le dernier accords seront les mêmes qui lui barreront la voie aux urnes. Avec une nouvelle donne, cette fois-ci ce sera son propre camp qui le poussera à la sortie. Car tous ses soutiens voient dans sa candidature, un geste suicidaire. D’autant plus qu’avec la candidature d’Ely, la stabilité tant recherchée, par tous, spécialement par les milieux d’affaires, est garantie.
Source: Riminfo