Les négociations entamées le 21 juin à Dakar ont été suspendues en fin d’après-midi du 23 juin sans parvenir à une formule consensuelle sur le Haut conseil d’Etat (HCE, junte au pouvoir depuis le putsch du 6 août dernier) dont le sort bloque le mise en œuvre de l’accord de Dakar signé le 2 juin. Le 22 juin, la médiation internationale a suggéré une formule intermédiaire entre les propositions formulées par les protagonistes...
...qui consiste à changer la dénomination du HCE et à la rattacher au gouvernement d’union nationale. Cette formule acceptée par le RFD et le FNDD a été rejetée par le représentant du général Ould Abdel Aziz. Après l’échec des négociations, la médiation internationale a rendu public un communiqué langue de bois et décidé de poursuivre… sa médiation. Le président Wade et le président de la commission africaine Jean Ping ainsi que le commissaire de l’Union Africaine en charge de la paix et de la sécurité et les membres du groupe de contact international seront à Nouakchott dans les 48 heures pour tenter, encore une fois, de trouver une solution au sort du HCE et à la démission du président Sidi. Aux termes de l’accord de Dakar le président renversé Sidi Ould Cheikh Abdellahi devait présenter sa démission volontaire mais ce dernier qui avait déclaré qu’il ne sera pas un obstacle à «toute solution qui respecte la constitution», refuse de démissionner tant que le HCE est en place, arguant que la junte est anti-constitutionnelle.
La proposition d’un taximan
Les mauritaniens inquiets aprés les espoirs suscités par Dakar et conscients des risques qu’ils encourent, commencent à se lasser de ce feuilleton sans fin et à envisager un avenir cauchemardesque pour leurs pays.
Mohamed El Moctar 43 ans, taximan de son état propose une solution au blocage : «Qu’on commence à mettre en œuvre les clauses objets d’accord : gouvernement, CENI, amnistie apaisement des tensions et qu’on laisse le HCE et la démission de Sidi, à part!».
«Le jour où nous aurons un nouveau président constitutionnel élu, il dissoudra dés son investiture le HCE et remplacera légalement l’ex-président constitutionnel renversé, et on se reposera de Sidi et du HCE, qui nous tant, fait souffrir» a-t-il ajouté
Source: Tahalil
...qui consiste à changer la dénomination du HCE et à la rattacher au gouvernement d’union nationale. Cette formule acceptée par le RFD et le FNDD a été rejetée par le représentant du général Ould Abdel Aziz. Après l’échec des négociations, la médiation internationale a rendu public un communiqué langue de bois et décidé de poursuivre… sa médiation. Le président Wade et le président de la commission africaine Jean Ping ainsi que le commissaire de l’Union Africaine en charge de la paix et de la sécurité et les membres du groupe de contact international seront à Nouakchott dans les 48 heures pour tenter, encore une fois, de trouver une solution au sort du HCE et à la démission du président Sidi. Aux termes de l’accord de Dakar le président renversé Sidi Ould Cheikh Abdellahi devait présenter sa démission volontaire mais ce dernier qui avait déclaré qu’il ne sera pas un obstacle à «toute solution qui respecte la constitution», refuse de démissionner tant que le HCE est en place, arguant que la junte est anti-constitutionnelle.
La proposition d’un taximan
Les mauritaniens inquiets aprés les espoirs suscités par Dakar et conscients des risques qu’ils encourent, commencent à se lasser de ce feuilleton sans fin et à envisager un avenir cauchemardesque pour leurs pays.
Mohamed El Moctar 43 ans, taximan de son état propose une solution au blocage : «Qu’on commence à mettre en œuvre les clauses objets d’accord : gouvernement, CENI, amnistie apaisement des tensions et qu’on laisse le HCE et la démission de Sidi, à part!».
«Le jour où nous aurons un nouveau président constitutionnel élu, il dissoudra dés son investiture le HCE et remplacera légalement l’ex-président constitutionnel renversé, et on se reposera de Sidi et du HCE, qui nous tant, fait souffrir» a-t-il ajouté
Source: Tahalil