Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF)
Association Mauritanienne des droits de l’homme, (AMDH)
SOS – Esclaves,
Communiqué de presse conjoint
Non à la violence policière, aux arrestations arbitraires et aux détentions illégales
Ce jeudi 21 août, les organisations de défense des droits de l’Homme ont été alertées par le Front National pour la Défense de la Démocratie(FNDD) de l’arrestation du premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghf à l’entrée de la ville de Nouadhibou où il devait participer à un meeting pour réclamer le rétablissement de la légalité institutionnelle et la libération du Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, toujours en détention.
Cette arrestation a été opérée par la gendarmerie qui a remis le premier ministre aux forces de police de Nouadhibou ; il est acheminé aussitôt vers une destination inconnue Dans le même temps, deux autres personnes - Abdallahi Ould Baba et le chauffeur de taxi qui l’accompagnait - ont aussi été interpelés, à Nouakchott pour avoir détenu, par devers eux, une enveloppe contenant des photos du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Nous soulignons, au passage, que la marche pacifique de contestation contre le coup d’Etat autorisée et organisée hier 20/08/08 par le FNDD, a été réprimée par les forces de police qui ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. La veille, le 19/08/08 le meeting des 9 centrales syndicales a été empêché avec brutalité par la police qui a procédé à la confiscation de leur matériel et passé à tabac leurs dirigeants, avant de les garder, quelques heures, au commissariat de Tevragh Zeïna – 1, dit police 4ème .
Devant cette situation d’escalade et de violations des droits fondamentaux dont la liberté d’expression, la liberté de mouvement, la liberté de manifestation l’AFCF, l’AMDH et SOS – Esclaves :
- Condamnent fermement ce comportement illégal des forces de police ;
- Exigent la libération sans conditions du Premier Ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef et des autres personnes arbitrairement détenues et le retour à la légalité constitutionnelle seule garantie de la paix sociale et de la démocratie.
- Engagent les partenaires stratégiques de la Mauritanie à une attitude de fermeté constante envers le Haut Conseil d’Etat, afin de préserver le peuple et les défenseurs des droits humains, d’un face-à-face inégal avec le régime militaire de transition.
Nouakchott le 20 aout 2008
Pour l’AFCF, Aminetou Mint Ely, Présidente
Pour l’AMDH, Me Fatimata M’Baye, Présidente
Pour SOS – Esclaves, Boubacar Messaoud, Président
Source: SOS – Esclaves
Association Mauritanienne des droits de l’homme, (AMDH)
SOS – Esclaves,
Communiqué de presse conjoint
Non à la violence policière, aux arrestations arbitraires et aux détentions illégales
Ce jeudi 21 août, les organisations de défense des droits de l’Homme ont été alertées par le Front National pour la Défense de la Démocratie(FNDD) de l’arrestation du premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghf à l’entrée de la ville de Nouadhibou où il devait participer à un meeting pour réclamer le rétablissement de la légalité institutionnelle et la libération du Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, toujours en détention.
Cette arrestation a été opérée par la gendarmerie qui a remis le premier ministre aux forces de police de Nouadhibou ; il est acheminé aussitôt vers une destination inconnue Dans le même temps, deux autres personnes - Abdallahi Ould Baba et le chauffeur de taxi qui l’accompagnait - ont aussi été interpelés, à Nouakchott pour avoir détenu, par devers eux, une enveloppe contenant des photos du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Nous soulignons, au passage, que la marche pacifique de contestation contre le coup d’Etat autorisée et organisée hier 20/08/08 par le FNDD, a été réprimée par les forces de police qui ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. La veille, le 19/08/08 le meeting des 9 centrales syndicales a été empêché avec brutalité par la police qui a procédé à la confiscation de leur matériel et passé à tabac leurs dirigeants, avant de les garder, quelques heures, au commissariat de Tevragh Zeïna – 1, dit police 4ème .
Devant cette situation d’escalade et de violations des droits fondamentaux dont la liberté d’expression, la liberté de mouvement, la liberté de manifestation l’AFCF, l’AMDH et SOS – Esclaves :
- Condamnent fermement ce comportement illégal des forces de police ;
- Exigent la libération sans conditions du Premier Ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef et des autres personnes arbitrairement détenues et le retour à la légalité constitutionnelle seule garantie de la paix sociale et de la démocratie.
- Engagent les partenaires stratégiques de la Mauritanie à une attitude de fermeté constante envers le Haut Conseil d’Etat, afin de préserver le peuple et les défenseurs des droits humains, d’un face-à-face inégal avec le régime militaire de transition.
Nouakchott le 20 aout 2008
Pour l’AFCF, Aminetou Mint Ely, Présidente
Pour l’AMDH, Me Fatimata M’Baye, Présidente
Pour SOS – Esclaves, Boubacar Messaoud, Président
Source: SOS – Esclaves
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