La Mauritanie, notre pays, a connu ces douze derniers mois, une grave crise accentuée par le coup d’état du 6 août 2008. L’OCVIDH avait condamné ce qu’elle considère comme un recul dans la vie de la Nation, alors que venait de s’installer et pour la première fois de notre Histoire, un régime démocratiquement élu.
Ont suivi dix longs mois de crise, de tensions, de confrontations. L’intervention du Président sénégalais, en appui du Groupe de contact a permis d’aboutir aux accords dits de Dakar 1puis Dakar 2. Il aura évidemment fallu pour y parvenir beaucoup de sacrifices, d’orgueil rentré, d’abnégation au seul bénéfice d’une Mauritanie unie, forte et plurielle. Le 18 juillet 2009, les mauritaniens étaient conviés aux urnes.
Les résultats publiés font apparaître la victoire du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. L’OCVIDH présente ses félicitations au Peuple mauritanien, au Président de la République et à ses concurrents malheureux.
Quelqu’un rappelait à juste raison que la campagne mettait en scène neuf hommes pour un fauteuil.
La Mauritanie mérite de sortir enfin de l’ornière dangereuse des conflits internes permanents, des guéguerres sans fin, autant de situations à déplorer qui ne laissent place aux véritables combats que sont la lutte contre le sous-développement, la consolidation de la démocratie, la Justice sociale, le règlement du Passif Humanitaire et un accès égal à la citoyenneté.
L’Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie, fidèle aux engagements qui sont siens, réaffirme sa foi profonde en une Mauritanie de paix, de Justice et d’Egalité. Elle persiste à croire que rien de durable ne se fera hors des sentiers de justice et d’équité.
Elle appelle donc à la poursuite sans relâche des démarches, à travers une concertation générale, en vue de solutionner les parenthèses terribles du pouvoir dictatorial et sanguinaire de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya, par la reprise des opérations de retours des Refugiés, leur réinsertion véritable, la mise en œuvre d’une Commission indépendante d’enquête, la traduction devant les juridictions des assassins ayant sévi de 1986 à 1991, de justes réparations en direction des victimes et ayants droits.
Ces conditions nous semblent essentielles pour entamer une sortie réelle de l’insoutenable équation du Passif et contribuer ainsi à la naissance d’une Mauritanie de paix, de fraternité et de justice.
Abdoul Aziz SOUMARE
Président de l’OCVIDH
Ont suivi dix longs mois de crise, de tensions, de confrontations. L’intervention du Président sénégalais, en appui du Groupe de contact a permis d’aboutir aux accords dits de Dakar 1puis Dakar 2. Il aura évidemment fallu pour y parvenir beaucoup de sacrifices, d’orgueil rentré, d’abnégation au seul bénéfice d’une Mauritanie unie, forte et plurielle. Le 18 juillet 2009, les mauritaniens étaient conviés aux urnes.
Les résultats publiés font apparaître la victoire du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. L’OCVIDH présente ses félicitations au Peuple mauritanien, au Président de la République et à ses concurrents malheureux.
Quelqu’un rappelait à juste raison que la campagne mettait en scène neuf hommes pour un fauteuil.
La Mauritanie mérite de sortir enfin de l’ornière dangereuse des conflits internes permanents, des guéguerres sans fin, autant de situations à déplorer qui ne laissent place aux véritables combats que sont la lutte contre le sous-développement, la consolidation de la démocratie, la Justice sociale, le règlement du Passif Humanitaire et un accès égal à la citoyenneté.
L’Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie, fidèle aux engagements qui sont siens, réaffirme sa foi profonde en une Mauritanie de paix, de Justice et d’Egalité. Elle persiste à croire que rien de durable ne se fera hors des sentiers de justice et d’équité.
Elle appelle donc à la poursuite sans relâche des démarches, à travers une concertation générale, en vue de solutionner les parenthèses terribles du pouvoir dictatorial et sanguinaire de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya, par la reprise des opérations de retours des Refugiés, leur réinsertion véritable, la mise en œuvre d’une Commission indépendante d’enquête, la traduction devant les juridictions des assassins ayant sévi de 1986 à 1991, de justes réparations en direction des victimes et ayants droits.
Ces conditions nous semblent essentielles pour entamer une sortie réelle de l’insoutenable équation du Passif et contribuer ainsi à la naissance d’une Mauritanie de paix, de fraternité et de justice.
Abdoul Aziz SOUMARE
Président de l’OCVIDH