Suite au scrutin du 18 juillet 2009, certains groupes d’observateurs internationaux ont fait part de leurs satisfaction quant au déroulement de l’opération électorale aussitôt après l’annonce des résultats provisoires de ces élections, sans avoir pris le temps d’étudier attentivement notre déclaration du 19 juillet 2009 ni avoir pris connaissance de la position de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ni de celle du Conseil Constitutionnel.
La réaction hâtive desdits observateurs ainsi que les lourdes conséquences qu’elle pourrait engendrer pour notre pays, en termes d’instabilité et de blocage politiques, appelle de notre part les remarques suivantes :
1. Le nombre d’observateurs internationaux ayant assisté au scrutin du 18 juillet 2009 était très insuffisant par rapport aux besoins initialement exprimés par les différentes parties mauritaniennes. Seule une infime partie des bureaux de vote, à Nouakchott et dans quelques grande villes de l’intérieur, a été couverte par les missions d’observateurs internationaux. Ces derniers sont rarement restés au-delà de quelques minutes dans un bureau de vote.
2. A l’instar de l’ensemble des acteurs politiques mauritaniens, hormis le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz, les observateurs internationaux n’ont pas été associés, en amont, au processus de préparation du scrutin, à savoir, entre autres, la confection des listes électorales, la préparation des bulletins de vote, la désignation et la mise en place de la CENI au niveau national, etc…
3. Les observateurs internationaux venus suivre l’élection du 18 juillet 2009 n’ont pas une connaissance suffisante ni du paysage politique ni des usages et coutumes du pays. Lesdits observateurs ne peuvent donc exprimer, dans ces conditions, qu’un point de vue superficiel et forcément subjectif sur lequel il serait tout à fait aléatoire de fonder un jugement solide.
Nouakchott, Mauritanie le 21 juillet 2009
Messoud Ould Boulkheir
Ahmed Ould Daddah
Ely Ould Mohamed Vall
b[Source: ]bMauritanieweb
La réaction hâtive desdits observateurs ainsi que les lourdes conséquences qu’elle pourrait engendrer pour notre pays, en termes d’instabilité et de blocage politiques, appelle de notre part les remarques suivantes :
1. Le nombre d’observateurs internationaux ayant assisté au scrutin du 18 juillet 2009 était très insuffisant par rapport aux besoins initialement exprimés par les différentes parties mauritaniennes. Seule une infime partie des bureaux de vote, à Nouakchott et dans quelques grande villes de l’intérieur, a été couverte par les missions d’observateurs internationaux. Ces derniers sont rarement restés au-delà de quelques minutes dans un bureau de vote.
2. A l’instar de l’ensemble des acteurs politiques mauritaniens, hormis le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz, les observateurs internationaux n’ont pas été associés, en amont, au processus de préparation du scrutin, à savoir, entre autres, la confection des listes électorales, la préparation des bulletins de vote, la désignation et la mise en place de la CENI au niveau national, etc…
3. Les observateurs internationaux venus suivre l’élection du 18 juillet 2009 n’ont pas une connaissance suffisante ni du paysage politique ni des usages et coutumes du pays. Lesdits observateurs ne peuvent donc exprimer, dans ces conditions, qu’un point de vue superficiel et forcément subjectif sur lequel il serait tout à fait aléatoire de fonder un jugement solide.
Nouakchott, Mauritanie le 21 juillet 2009
Messoud Ould Boulkheir
Ahmed Ould Daddah
Ely Ould Mohamed Vall
b[Source: ]bMauritanieweb