Le changement anti-constitutionnel du 6 août passé, est dénué de toute légitimité constitutionnelle. Ce putsch a terni l’image de la nation, le combat qu’ont mené le FNDD et la CFD est louable. Nous rendons hommage aux défenseurs de la démocratie, 10 mois de lutte, de détermination et le 6/6 a été refusé, rejeté et récusé par la classe politique et la société civile au sens large.
Nous tenons à remercier nos acteurs politiques et le groupe de contact international pour l’accord de Dakar, fruit de leur médiation en vue du retour à l’ordre constitutionnel, une solution consensuelle est à saluer.
Il y a des moments de turbulence négative ou positive qu’il faut gérer dans la paix et le dialogue. Un journaliste mauritanien disait récemment à l’adresse des militants qui ont lutté contre le putsch :
« Reçois mon respect, toi qui a dit NON le 6 août et qui le disait quand il le fallait, toi l’anti-«Rectification» de la première heure, qui a dénoncé, manifesté, qui fut réprimé, viré et diabolisé par des farfelus.Toi, dont les narines sont devenues insensibles aux lacrymogènes et le corps aux matraques : le compromis de Dakar ne fut qu’une demi victoire.
Et c’était suffisant pour toi, qui ne cherchait pas la victoire, car contrairement aux aigris, tu ne veux écraser personne toi, tu veux juste ne pas être écrasé.
Les 10 mois qui se sont écoulés depuis la 6 août t’ont semblé 10 jours. Tu me l’as dit. Tu avais la passion de l’engagement et c’est ton droit.
D’autres avaient la passion du double langage de l’hypocrisie et de la bêtise. C’est leur droit, surtout que ça rapporte gros, même si cela rend petit. Ce pays de poussière et de misère vaut bien les sacrifices consenties ces derniers mois par une classe politique qu’on avait l’habitude de sous estimer.
Hommage donc aux femmes battues par la police qui ont le plus souffert de la répression et qui ont continué à accentuer leur pression.
Grâce à AL JAZIRA le monde a vu comment la police a traité Nana mint Cheikhna du RFD et Malouma mint Bilal de l’APP . Le monde entier a vu les députés du FNDD manifester sous un état de siège forçant les barrages de police avec à leur tête, Messaoud Ould Boulkheir.
Le monde entier a vu Messaoud Ould Boulkheir, Ahmed Ould Daddah et Boidiel Ould Houmeid prendre la tête d’une manifestation monstre à l’entame des négociations de Dakar. »
La presse qui a rapporté tous ces événements est l’essence de l’équité et de l’équilibre et a donné de la couleur aux faits pour que le citoyen puisse y voir clair.
Un régime n’est pas une blanchisserie de toute impunité. Il faut mettre fin à l’arrogance et l’arbitraire en veillant à l’indépendance de la justice.La Mauritanie a besoin d’être réhabilitée à coté des grandes nations dans la paix des cœurs.
Nous déplorons cependant le comportement de certains de certains députés et hommes d’affaires qui se trompent d’époque en se lançant dans la corruption et le trafic d’influence.
La Mauritanie n’est pas à vendre. Aussi est-il impératif que la jeunesse participe à la réussite de cette transition. L’unité de la patrie doit faire l’objet d’une vigilance et d’une attention particulière de la classe politique et de la société civile.
La diversité culturelle doit être saisie comme une énorme chance et non pas un prétexte de division et de fragilisation de la société.
C’est la démission de l’Etat qui a rendu notre jeunesse malade politiquement et socialement. Pour une Mauritanie unie et développée, il nous faut imposer le respect et la considération dans nos rapports.
Nous avons un rôle à jouer dans cette perspective pour que nos relations sociales s’améliorent avec une vision positive et structurée allant dans le sens du changement voulu et des futurs dirigeants de ce pays d’islam et de paix, pays de Koumbi Saleh, d’Aoudagost de Chinguitti, de Walata et de Tichitt.
Le développement économique et social ne pourra avoir lieu si chacun reste cloîtré dans son milieu propre.
C’est l’heure d’aller à l’avant dans la clarté la persévérance et la conscience patriotique. Tous les citoyens doivent être impliqués pour la construction de notre cher pays. C’est le peuple qui doit gouverner et non une junte assoiffée de pouvoir. La Mauritanie a choisi la démocratie et celle- ci est le pouvoir du peuple.
On ne doit pas nous imposer des hommes. Nous sommes les arbitres de la démocratie et la raison de toute raison gouvernementale.
Les véritables bâtisseurs de paix sont ceux qui combattent la pauvreté. Il faut qu’on échappe à la contrainte de la pauvreté et aux mentalités primitives.
Peu importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu’il attrape des souris.
La période que nous venons de vivre a été marquée par des sacrifices consentis par des hommes et des femmes qui ont lutté pour la restauration de l’ordre constitutionnel.
Nous rendons hommage à la sagesse du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, au courage du leader national Messaoud Ould Boulkheir et à ses compagnons Ahmed Ould Daddah, Mohamed Ould Maouloud, Jemil Ould Mansour et la liste est longue.
En avant pour le choix de la conscience, pour l’élection de Messaoud, notre OBAMA à nous !
Cheikhna Malamine Traoré
Président du MJD
Source: Tahalil
Nous tenons à remercier nos acteurs politiques et le groupe de contact international pour l’accord de Dakar, fruit de leur médiation en vue du retour à l’ordre constitutionnel, une solution consensuelle est à saluer.
Il y a des moments de turbulence négative ou positive qu’il faut gérer dans la paix et le dialogue. Un journaliste mauritanien disait récemment à l’adresse des militants qui ont lutté contre le putsch :
« Reçois mon respect, toi qui a dit NON le 6 août et qui le disait quand il le fallait, toi l’anti-«Rectification» de la première heure, qui a dénoncé, manifesté, qui fut réprimé, viré et diabolisé par des farfelus.Toi, dont les narines sont devenues insensibles aux lacrymogènes et le corps aux matraques : le compromis de Dakar ne fut qu’une demi victoire.
Et c’était suffisant pour toi, qui ne cherchait pas la victoire, car contrairement aux aigris, tu ne veux écraser personne toi, tu veux juste ne pas être écrasé.
Les 10 mois qui se sont écoulés depuis la 6 août t’ont semblé 10 jours. Tu me l’as dit. Tu avais la passion de l’engagement et c’est ton droit.
D’autres avaient la passion du double langage de l’hypocrisie et de la bêtise. C’est leur droit, surtout que ça rapporte gros, même si cela rend petit. Ce pays de poussière et de misère vaut bien les sacrifices consenties ces derniers mois par une classe politique qu’on avait l’habitude de sous estimer.
Hommage donc aux femmes battues par la police qui ont le plus souffert de la répression et qui ont continué à accentuer leur pression.
Grâce à AL JAZIRA le monde a vu comment la police a traité Nana mint Cheikhna du RFD et Malouma mint Bilal de l’APP . Le monde entier a vu les députés du FNDD manifester sous un état de siège forçant les barrages de police avec à leur tête, Messaoud Ould Boulkheir.
Le monde entier a vu Messaoud Ould Boulkheir, Ahmed Ould Daddah et Boidiel Ould Houmeid prendre la tête d’une manifestation monstre à l’entame des négociations de Dakar. »
La presse qui a rapporté tous ces événements est l’essence de l’équité et de l’équilibre et a donné de la couleur aux faits pour que le citoyen puisse y voir clair.
Un régime n’est pas une blanchisserie de toute impunité. Il faut mettre fin à l’arrogance et l’arbitraire en veillant à l’indépendance de la justice.La Mauritanie a besoin d’être réhabilitée à coté des grandes nations dans la paix des cœurs.
Nous déplorons cependant le comportement de certains de certains députés et hommes d’affaires qui se trompent d’époque en se lançant dans la corruption et le trafic d’influence.
La Mauritanie n’est pas à vendre. Aussi est-il impératif que la jeunesse participe à la réussite de cette transition. L’unité de la patrie doit faire l’objet d’une vigilance et d’une attention particulière de la classe politique et de la société civile.
La diversité culturelle doit être saisie comme une énorme chance et non pas un prétexte de division et de fragilisation de la société.
C’est la démission de l’Etat qui a rendu notre jeunesse malade politiquement et socialement. Pour une Mauritanie unie et développée, il nous faut imposer le respect et la considération dans nos rapports.
Nous avons un rôle à jouer dans cette perspective pour que nos relations sociales s’améliorent avec une vision positive et structurée allant dans le sens du changement voulu et des futurs dirigeants de ce pays d’islam et de paix, pays de Koumbi Saleh, d’Aoudagost de Chinguitti, de Walata et de Tichitt.
Le développement économique et social ne pourra avoir lieu si chacun reste cloîtré dans son milieu propre.
C’est l’heure d’aller à l’avant dans la clarté la persévérance et la conscience patriotique. Tous les citoyens doivent être impliqués pour la construction de notre cher pays. C’est le peuple qui doit gouverner et non une junte assoiffée de pouvoir. La Mauritanie a choisi la démocratie et celle- ci est le pouvoir du peuple.
On ne doit pas nous imposer des hommes. Nous sommes les arbitres de la démocratie et la raison de toute raison gouvernementale.
Les véritables bâtisseurs de paix sont ceux qui combattent la pauvreté. Il faut qu’on échappe à la contrainte de la pauvreté et aux mentalités primitives.
Peu importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu’il attrape des souris.
La période que nous venons de vivre a été marquée par des sacrifices consentis par des hommes et des femmes qui ont lutté pour la restauration de l’ordre constitutionnel.
Nous rendons hommage à la sagesse du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, au courage du leader national Messaoud Ould Boulkheir et à ses compagnons Ahmed Ould Daddah, Mohamed Ould Maouloud, Jemil Ould Mansour et la liste est longue.
En avant pour le choix de la conscience, pour l’élection de Messaoud, notre OBAMA à nous !
Cheikhna Malamine Traoré
Président du MJD
Source: Tahalil