En Mauritanie, l’élection présidentielle pourrait offrir tant de surprises, de rebondissements. Pour la première fois depuis 1991, on votera, sous la supervision d’un Gouvernement d’Union Nationale. Et pour la première fois nous allons jouir de la supervision d’une nouvelle commission électorale nationale à ‘connotation’ hybride dominée par la présence de l’Opposition. Cette élection présidentielle de la IIIè République représente à cet égard un aspect original. La neutralité semblerait être assurée ! .
Le discours électoral est focalisé sur ce qui est, c'est-à-dire le développement structurel, l’assainissement de l’administration, la lutte contre la gabegie et la pauvreté d’une part, et la lutte contre l’usurpation par la force du pouvoir d’autre part. Aucun programme quantifiable. Aucune perspective claire.
Le candidat potentiel Ould Abdel Aziz renvoie par ailleurs, des signaux à travers des communiqués : « 52 partis politiques ont déclaré solennellement leur soutien au candidat Mohamed Ould Abdel Aziz qu'ils estiment être le candidat pouvant construire une Mauritanie nouvelle ou règne la paix, la justice, l'égalité et la prospérité. ». Ainsi la commission de communication de la compagne de Ould Abdel Aziz indique que, « l’ambassadeur Cheikh Ould Baha a démissionné du RFD pour rejoindre le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, pour compter du mercredi 1er juillet 2009. Me Ould Baha quitte le RFD dont il était membre du bureau exécutif pour se consacrer au soutien du candidat de l'UPR »
La méthode ‘Azizienne’ consiste à cibler, directement, les populations, tantôt avec le consentement des chefs de clans, tantôt en contournant ces mêmes chefs. Ce qui a provoqué des mécontentements de la part des forces tribales et, en conséquence, leur départ vers d’autres candidats ; notamment vers Oud Daddah actuellement. Ce dernier devient, incontestablement, un candidat de poids. Il gagne du terrain grâce à de nouveaux ralliements. Dans une note rendue publique par le RFD, le parti du leader de l’Opposition, des personnalités ont déclaré leur soutien au candidat Ould Daddah. Il est question entre autres de Zeine Ould Zeidane ancien premier ministre et ancien candidat à l’élection présidentielle, de Mohamed Saleck Ould Heyine, ancien Administrateur Directeur Général (ADG) de la Société Nationale des Industries Minières (SNIM), de Zeidane Ould H’Meida, ex ministre du pétrole, de Louleid Ould Wedad et son parti Rassemblement Du Peuple Mauritanien (RDPM), de dirigeants du parti de l’Alternative, Union du Centre Démocratique (UCD, de Fatimetou Mint Abdel Maleck, maire de la commune de Tevragh Zeina, de l’ancien ministre Mahfoudh Ould Mohamed Ali Simlaly, du député de Kankossa, Cheikh Ahmed Ould Khalifa. Et selon des informations diffusées sur l’une des agences de presse locales au Tagant, un groupe conduit par Mini Ould Abderrahmane et comprenant Isselmou Ould Mohamed M’Bady, Imiddou Ould Abderrahmane, Denahy Ould Zein, Bih Ould Abdel Kader Ould Ahmed Cheine, Sidi Ould Mahmoud Ould Khliva et Sidi Abdallah Ould Mohamdi Ould Dahoud, a rallié le vendredi 3 juillet le candidat Ahmed Ould Daddah.
Ces personnalités craignent, semble-t-il, le caractère de Ould Abdel Aziz, qui parfois trop direct, risquerait de les anéantir une fois élu Président de la République, chef des forces armées.
Rappelons que les prochaines présidentielles symbolisent la présence des candidats connus publiquement et politiquement. Ils sont, respectivement, le général de ‘réserve ‘ démissionnaire Oud Abdel Aziz , Messaoud Ould Boulkheïr président de l’Assemblée nationale , Ely Ould Mohamed Vall, ancien président du CMJD, Jamil Mansour Islamiste proche de la mouvance de Hassene Etouraby , Ould Meymou ancien ministre et administrateur, Hanana ancien putschiste ‘présentement’ député, Sarr Ibrahima journaliste reconverti en politique, torturé par l’ancien système , Kane Hamidou Baba député qui s’est ‘détaché’ de son ancien parti RFD et Ahmed Ould Daddah chef de file de l’Opposition ..
En effet, l’hypothèse du deuxième tour semble justifier les hostilités de la campagne actuelle d’autant qu’il y a plusieurs candidats de taille, notamment le général démissionnaire Ould Abdel Aziz , Ahmed Ould Daddah, Messaoud Ould Boulkheïr, Ely Ould Mohamed Vall…
Source: m_barrada@yahoo.fr
Le discours électoral est focalisé sur ce qui est, c'est-à-dire le développement structurel, l’assainissement de l’administration, la lutte contre la gabegie et la pauvreté d’une part, et la lutte contre l’usurpation par la force du pouvoir d’autre part. Aucun programme quantifiable. Aucune perspective claire.
Le candidat potentiel Ould Abdel Aziz renvoie par ailleurs, des signaux à travers des communiqués : « 52 partis politiques ont déclaré solennellement leur soutien au candidat Mohamed Ould Abdel Aziz qu'ils estiment être le candidat pouvant construire une Mauritanie nouvelle ou règne la paix, la justice, l'égalité et la prospérité. ». Ainsi la commission de communication de la compagne de Ould Abdel Aziz indique que, « l’ambassadeur Cheikh Ould Baha a démissionné du RFD pour rejoindre le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, pour compter du mercredi 1er juillet 2009. Me Ould Baha quitte le RFD dont il était membre du bureau exécutif pour se consacrer au soutien du candidat de l'UPR »
La méthode ‘Azizienne’ consiste à cibler, directement, les populations, tantôt avec le consentement des chefs de clans, tantôt en contournant ces mêmes chefs. Ce qui a provoqué des mécontentements de la part des forces tribales et, en conséquence, leur départ vers d’autres candidats ; notamment vers Oud Daddah actuellement. Ce dernier devient, incontestablement, un candidat de poids. Il gagne du terrain grâce à de nouveaux ralliements. Dans une note rendue publique par le RFD, le parti du leader de l’Opposition, des personnalités ont déclaré leur soutien au candidat Ould Daddah. Il est question entre autres de Zeine Ould Zeidane ancien premier ministre et ancien candidat à l’élection présidentielle, de Mohamed Saleck Ould Heyine, ancien Administrateur Directeur Général (ADG) de la Société Nationale des Industries Minières (SNIM), de Zeidane Ould H’Meida, ex ministre du pétrole, de Louleid Ould Wedad et son parti Rassemblement Du Peuple Mauritanien (RDPM), de dirigeants du parti de l’Alternative, Union du Centre Démocratique (UCD, de Fatimetou Mint Abdel Maleck, maire de la commune de Tevragh Zeina, de l’ancien ministre Mahfoudh Ould Mohamed Ali Simlaly, du député de Kankossa, Cheikh Ahmed Ould Khalifa. Et selon des informations diffusées sur l’une des agences de presse locales au Tagant, un groupe conduit par Mini Ould Abderrahmane et comprenant Isselmou Ould Mohamed M’Bady, Imiddou Ould Abderrahmane, Denahy Ould Zein, Bih Ould Abdel Kader Ould Ahmed Cheine, Sidi Ould Mahmoud Ould Khliva et Sidi Abdallah Ould Mohamdi Ould Dahoud, a rallié le vendredi 3 juillet le candidat Ahmed Ould Daddah.
Ces personnalités craignent, semble-t-il, le caractère de Ould Abdel Aziz, qui parfois trop direct, risquerait de les anéantir une fois élu Président de la République, chef des forces armées.
Rappelons que les prochaines présidentielles symbolisent la présence des candidats connus publiquement et politiquement. Ils sont, respectivement, le général de ‘réserve ‘ démissionnaire Oud Abdel Aziz , Messaoud Ould Boulkheïr président de l’Assemblée nationale , Ely Ould Mohamed Vall, ancien président du CMJD, Jamil Mansour Islamiste proche de la mouvance de Hassene Etouraby , Ould Meymou ancien ministre et administrateur, Hanana ancien putschiste ‘présentement’ député, Sarr Ibrahima journaliste reconverti en politique, torturé par l’ancien système , Kane Hamidou Baba député qui s’est ‘détaché’ de son ancien parti RFD et Ahmed Ould Daddah chef de file de l’Opposition ..
En effet, l’hypothèse du deuxième tour semble justifier les hostilités de la campagne actuelle d’autant qu’il y a plusieurs candidats de taille, notamment le général démissionnaire Ould Abdel Aziz , Ahmed Ould Daddah, Messaoud Ould Boulkheïr, Ely Ould Mohamed Vall…
Source: m_barrada@yahoo.fr