Décidément l'année 2009 en Mauritanie est symbolisée par une crise politique que nous avons tous cru terminée avec les accords cadre de Dakar. Les élections du 18
Juillet 2009 devaient donc mettre un terme à ce vide institutionnel voulu et crée par le Général même pour une conquête du pouvoir.
La crise a provoqué un recul démocratique et ternit l'image de la nation arabe la plus démocratique, qui venait d'organiser des élections les plus transparentes depuis l'indépendance. En destituant le président SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI, le général AZIZ a osé ouvrir la boite de pandore. Deux camps se sont formés, ceux qui s'opposent au coup d'état et qui sont pour le retour à l'ordre constitutionnel et les autres qui sont pour cette "RECTIFICATION".
C'est là qu'a commencé ce que nous vivons actuellement. La fraude a débuté depuis ce jour car il s'agit d'un scénario qui est pensé (par le général et ses conseillers) et sera exécuté par des élus acquis à sa cause et une grande partie de l'administration.
Tout le peuple était pris en otage, les fonctionnaires étaient obligés de faire allégeance pour se maintenir dans leurs postes et les chasseurs de places lucratives étaient aux abois et prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Voilà l'atmosphère qui régnait avant ces élections. Forcément le Général allait être élu, car il a appliqué une vieille règle : Le baton et la carotte.
C'est là qu'a commencé la fraude des futures élections du 18 Juillet 2009, le jeu démocratique allait être faussé par les chantages, les promesses, les promotions et les sanctions.
Raisonnons, une junte prend le pouvoir, nomme à des postes de responsabilité, destitue ceux qui n'adhérent pas à ses plans et emprisonne ses opposants en les accusant de malversation. En créant cette psychose pour vaincre les plus réticents en les amenant à les soutenir en vue des futures élections est la plus diabolique des machinations qui va fausser le scrutin.
Ce plan sordide, devait permettre au chef de la junte de prendre en main toute l'administration, les sociétés d'état et les hommes d'affaires pour lui permettre d'assouvir ses ambitions présidentielles.
Les élections du 06 Juin 2009, étaient une farce et un autre coup stratégique pour forcer la main aux négociateurs internationaux et les Forces de défense de la démocratie, afin d'accepter la candidature du Général AZIZ qui n'a jamais démissionné de l'armée, ni de la présidence.
La suite du scénario est conçue dans le seul dessein d'accepter sa candidature et brusquer l'organisation des élections ne laissant pas le temps à l'opposition de préparer sa campagne. La communauté internationale lasse du dossier mauritanien a été plus que conciliante avec le général putchiste qui dictait ses conditions. Ceci est devenu un précédent qui peut inspirer des officiers ayant des ambitions démesurées, alors ouvre toujours la conquête du pouvoir par la force.
La contre verse de la victoire du général AZIZ est soulevée aujourd'hui par ses principaux adversaires qui sont : AHMED DADDAH, MESSAOUD ET ELY.
Les observateurs internationaux sont de bonne foi, personne ne peut en douter. Mais c'est pas dans les bureaux de vote et au cours de ce scrutin qu'il fallait chercher la fraude. Mais bien au déla, en faisant une enquête sur le fichier électoral qui est trafiqué, manipulé et taillé sur mesure selon l'opposition.
Tous les analystes s'attendaient à un second tour, c'est de bonne guerre, avec quand même 10 candidats et de grosses pointures que sont : AHMED DADDAH, MESSAOUD et ELY.
L'assurance du général AZIZ au cours de la campagne malgré les ralliements quotidiens en faveur de ses adversaires et la confiance en soit exagérée lors d'une déclaration à RFI : ""JE SERAIS ELU AU PREMIER TOUR AVEC UN TAUX DE 60%"" ont germé un doute sur l'issue des élections. La cause était entendue d'avance.
En attendant la réponse du conseil constitutionnel, les trois adversaires du Général ont demandé une enquête internationale sur le déroulement des élections et le fichier électoral.
D'ici là, ils vont organiser un meeting le samedi 25 Juillet 2009 au centre de la ville (place des anciens blocs), cette rencontre peut dégénérer. L'autre camp venant juste de sortir de l'ivresse d'une victoire de son leader, et fort de cette légitimité (contestée) pourra contrer cette manifestation. Nous sommes assis sur une poudrière et la moindre étincelle, bonjour les dégâts. Que le bon dieu nous préserve des situations explosives.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo
Juillet 2009 devaient donc mettre un terme à ce vide institutionnel voulu et crée par le Général même pour une conquête du pouvoir.
La crise a provoqué un recul démocratique et ternit l'image de la nation arabe la plus démocratique, qui venait d'organiser des élections les plus transparentes depuis l'indépendance. En destituant le président SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI, le général AZIZ a osé ouvrir la boite de pandore. Deux camps se sont formés, ceux qui s'opposent au coup d'état et qui sont pour le retour à l'ordre constitutionnel et les autres qui sont pour cette "RECTIFICATION".
C'est là qu'a commencé ce que nous vivons actuellement. La fraude a débuté depuis ce jour car il s'agit d'un scénario qui est pensé (par le général et ses conseillers) et sera exécuté par des élus acquis à sa cause et une grande partie de l'administration.
Tout le peuple était pris en otage, les fonctionnaires étaient obligés de faire allégeance pour se maintenir dans leurs postes et les chasseurs de places lucratives étaient aux abois et prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Voilà l'atmosphère qui régnait avant ces élections. Forcément le Général allait être élu, car il a appliqué une vieille règle : Le baton et la carotte.
C'est là qu'a commencé la fraude des futures élections du 18 Juillet 2009, le jeu démocratique allait être faussé par les chantages, les promesses, les promotions et les sanctions.
Raisonnons, une junte prend le pouvoir, nomme à des postes de responsabilité, destitue ceux qui n'adhérent pas à ses plans et emprisonne ses opposants en les accusant de malversation. En créant cette psychose pour vaincre les plus réticents en les amenant à les soutenir en vue des futures élections est la plus diabolique des machinations qui va fausser le scrutin.
Ce plan sordide, devait permettre au chef de la junte de prendre en main toute l'administration, les sociétés d'état et les hommes d'affaires pour lui permettre d'assouvir ses ambitions présidentielles.
Les élections du 06 Juin 2009, étaient une farce et un autre coup stratégique pour forcer la main aux négociateurs internationaux et les Forces de défense de la démocratie, afin d'accepter la candidature du Général AZIZ qui n'a jamais démissionné de l'armée, ni de la présidence.
La suite du scénario est conçue dans le seul dessein d'accepter sa candidature et brusquer l'organisation des élections ne laissant pas le temps à l'opposition de préparer sa campagne. La communauté internationale lasse du dossier mauritanien a été plus que conciliante avec le général putchiste qui dictait ses conditions. Ceci est devenu un précédent qui peut inspirer des officiers ayant des ambitions démesurées, alors ouvre toujours la conquête du pouvoir par la force.
La contre verse de la victoire du général AZIZ est soulevée aujourd'hui par ses principaux adversaires qui sont : AHMED DADDAH, MESSAOUD ET ELY.
Les observateurs internationaux sont de bonne foi, personne ne peut en douter. Mais c'est pas dans les bureaux de vote et au cours de ce scrutin qu'il fallait chercher la fraude. Mais bien au déla, en faisant une enquête sur le fichier électoral qui est trafiqué, manipulé et taillé sur mesure selon l'opposition.
Tous les analystes s'attendaient à un second tour, c'est de bonne guerre, avec quand même 10 candidats et de grosses pointures que sont : AHMED DADDAH, MESSAOUD et ELY.
L'assurance du général AZIZ au cours de la campagne malgré les ralliements quotidiens en faveur de ses adversaires et la confiance en soit exagérée lors d'une déclaration à RFI : ""JE SERAIS ELU AU PREMIER TOUR AVEC UN TAUX DE 60%"" ont germé un doute sur l'issue des élections. La cause était entendue d'avance.
En attendant la réponse du conseil constitutionnel, les trois adversaires du Général ont demandé une enquête internationale sur le déroulement des élections et le fichier électoral.
D'ici là, ils vont organiser un meeting le samedi 25 Juillet 2009 au centre de la ville (place des anciens blocs), cette rencontre peut dégénérer. L'autre camp venant juste de sortir de l'ivresse d'une victoire de son leader, et fort de cette légitimité (contestée) pourra contrer cette manifestation. Nous sommes assis sur une poudrière et la moindre étincelle, bonjour les dégâts. Que le bon dieu nous préserve des situations explosives.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo