Leur intervention, même si elle n’a pas encore permis à Aziz d’avoir la paix et le pouvoir, a contribué à une reconnaissance tacite du putsch dont on n’en parle plus, comme c’était le cas au départ. En effet, le général est devenu un partenaire accepté par tous et on ne parle désormais que d’élection pour la sortie de crise et non plus du retour de Sidi.
Aujourd’hui encore le Président sénégalais s’essaye à trouver une impossible solution (il aurait appelé les protagonistes à envoyer à cinq émissaires, chacun, pour continuer les négociations en les élargissant aux membres du groupe de contact international) alors qu’ici la campagne est déjà lancée, et que personne n’imagine que le processus imaginé et voulu par Ould Abdel Aziz puisse étre entravé.
Mais tout de même, nous assistons ici à des élections très particulières. Deux au moins des candidats à la Présidence sont soutenus, appuyés et même, dit-on, financés par les partisans du général. Objectif: faire de la figuration et servir le candidat favori, qu’ils ne critiquent jamais dans leur campagne et qui, certainement après les élections, leur rendra l’ascenseur.
Nous oscillons donc entre des négociations sans objectif, sinon de renforcer le pouvoir et des élections sans enjeu réel. Et nous avons peur de lendemains qui isquent d’être très dangereux pour notre avenir.
source: Biladi
Aujourd’hui encore le Président sénégalais s’essaye à trouver une impossible solution (il aurait appelé les protagonistes à envoyer à cinq émissaires, chacun, pour continuer les négociations en les élargissant aux membres du groupe de contact international) alors qu’ici la campagne est déjà lancée, et que personne n’imagine que le processus imaginé et voulu par Ould Abdel Aziz puisse étre entravé.
Mais tout de même, nous assistons ici à des élections très particulières. Deux au moins des candidats à la Présidence sont soutenus, appuyés et même, dit-on, financés par les partisans du général. Objectif: faire de la figuration et servir le candidat favori, qu’ils ne critiquent jamais dans leur campagne et qui, certainement après les élections, leur rendra l’ascenseur.
Nous oscillons donc entre des négociations sans objectif, sinon de renforcer le pouvoir et des élections sans enjeu réel. Et nous avons peur de lendemains qui isquent d’être très dangereux pour notre avenir.
source: Biladi