Les déboires africains ont incroyablement pour justice "moderne" l’élection sous concept étranger.
Fleur d’ironie...
Une certaine idée chère aux démocrates colporteurs, au premier rang desquels l’on peut citer les Usa, soucieux d’insuffler à l’Afrique une conscientisation axé autour de la passation équitable du pouvoir, non sanglant et encensé en exemple d’évolution.
La Mauritanie qui eut droit à cet éloge lors de sa première élection démocratique sans militaire en lice en 2007, devrait de nouveau être porté en exemple pour le devenir Africain, et ce, en ce qu’elle vient d’élire le 20 juillet 2009 comme président :
Un putschiste (le général Mohamed Ould Abdel Aziz) ayant intelligemment renoncé le 16 avril 2009, à son poste présidentiel acquis en force en août 2008, se mettant en retrait de l’armée, pour civilement remporter des élections organisées par un gouvernement d’union national, avec des opposants à la tête des ministères :
De l’intérieur, de la défense, des finances, de la communication, du transport, au secrétariat général de la présidence; Tous issu du gouvernement d'union national prévu pour le 06 juin 09 et entrée en fonction quelques semaines avant les élections du 18 juillet.
La qualification d’exemple devrait certainement lui être doublement accolée, en raison de l’amour du pays et de son intérêt supérieur, qui conduit les oppositions nées du coup d’Etat du 6 août 2008, au bénéfice du général Aziz contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007, à s’entendre dans une sortie de crise pacifique.
Louable attitude menant à de nouvelle élection sous le contrôle du gouvernement d’union nationale de transition, initialement prévu pour le 6 juin 2009, et composé des trois pôles politiques majeurs :
Le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz détenant la moitié des portefeuilles , les camps du FNDD et celui du RFD, tous deux opposés au putsch militaire, soutenant la légalité défaite avec la suspension du président Abdallahi déchu, se partageant la moitié restante.
L’exemplarité lui est d’autant plus rattachable, que l’élection gage de réussite pour l'Africain, a été devancée de la renonciation (au nom de l'intérêt supérieur de la nation) de ses charges présidentielles et refus de participation l’élection du 18 juillet 09, par le président déchu Abdallahi.
Cet acte original et fort de leçon, quand bien même empreint de soupçons divers.., reflète et révèle "en sourdine" la capacité africaine à se sortir par elle-même de ses turpitudes.
Toutefois, au regard des volontés d’inscrire au forceps l’Africain dans l’évolution, il devrait peut être compris que l’élection, quelques soient les travers et autres perversités l’entourant, à l’image de ceux exposés lors de l’élection en 2000 du président bush aux Usa, "élu quand bien même la majorité des é lecteurs ne lui avaient pas apporté leur voix" ; L’élection s’imposerait comme la voie royale de légitimité dans ce monde.
Et dire que les sociétés passées se sont admirablement maintenues, sans ce modèle.
Vraisemblablement, le cinglant infâme sarcastique visant à nuire l’Africain dans son originalité communautaire, se trouverait de plus bel mis en éveil par l'engouement de modèles organisationnels encensés en exemplarité à son intention, et marquant de fer de perdition son avenir au passé sciemment occulté par la nécessité de rattraper un retard étranger.
Les déboires africains ont incroyablement pour justice "moderne" l’élection sous concept étranger.
Et c'est avec cet état d'esprit, que l’on voudrait porter à la descendance africaine une certaine indépendance et capacité intellectuelle.
Tapa Joseph
www.visionafricane.com
Source: Dabio.net
Fleur d’ironie...
Une certaine idée chère aux démocrates colporteurs, au premier rang desquels l’on peut citer les Usa, soucieux d’insuffler à l’Afrique une conscientisation axé autour de la passation équitable du pouvoir, non sanglant et encensé en exemple d’évolution.
La Mauritanie qui eut droit à cet éloge lors de sa première élection démocratique sans militaire en lice en 2007, devrait de nouveau être porté en exemple pour le devenir Africain, et ce, en ce qu’elle vient d’élire le 20 juillet 2009 comme président :
Un putschiste (le général Mohamed Ould Abdel Aziz) ayant intelligemment renoncé le 16 avril 2009, à son poste présidentiel acquis en force en août 2008, se mettant en retrait de l’armée, pour civilement remporter des élections organisées par un gouvernement d’union national, avec des opposants à la tête des ministères :
De l’intérieur, de la défense, des finances, de la communication, du transport, au secrétariat général de la présidence; Tous issu du gouvernement d'union national prévu pour le 06 juin 09 et entrée en fonction quelques semaines avant les élections du 18 juillet.
La qualification d’exemple devrait certainement lui être doublement accolée, en raison de l’amour du pays et de son intérêt supérieur, qui conduit les oppositions nées du coup d’Etat du 6 août 2008, au bénéfice du général Aziz contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007, à s’entendre dans une sortie de crise pacifique.
Louable attitude menant à de nouvelle élection sous le contrôle du gouvernement d’union nationale de transition, initialement prévu pour le 6 juin 2009, et composé des trois pôles politiques majeurs :
Le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz détenant la moitié des portefeuilles , les camps du FNDD et celui du RFD, tous deux opposés au putsch militaire, soutenant la légalité défaite avec la suspension du président Abdallahi déchu, se partageant la moitié restante.
L’exemplarité lui est d’autant plus rattachable, que l’élection gage de réussite pour l'Africain, a été devancée de la renonciation (au nom de l'intérêt supérieur de la nation) de ses charges présidentielles et refus de participation l’élection du 18 juillet 09, par le président déchu Abdallahi.
Cet acte original et fort de leçon, quand bien même empreint de soupçons divers.., reflète et révèle "en sourdine" la capacité africaine à se sortir par elle-même de ses turpitudes.
Toutefois, au regard des volontés d’inscrire au forceps l’Africain dans l’évolution, il devrait peut être compris que l’élection, quelques soient les travers et autres perversités l’entourant, à l’image de ceux exposés lors de l’élection en 2000 du président bush aux Usa, "élu quand bien même la majorité des é lecteurs ne lui avaient pas apporté leur voix" ; L’élection s’imposerait comme la voie royale de légitimité dans ce monde.
Et dire que les sociétés passées se sont admirablement maintenues, sans ce modèle.
Vraisemblablement, le cinglant infâme sarcastique visant à nuire l’Africain dans son originalité communautaire, se trouverait de plus bel mis en éveil par l'engouement de modèles organisationnels encensés en exemplarité à son intention, et marquant de fer de perdition son avenir au passé sciemment occulté par la nécessité de rattraper un retard étranger.
Les déboires africains ont incroyablement pour justice "moderne" l’élection sous concept étranger.
Et c'est avec cet état d'esprit, que l’on voudrait porter à la descendance africaine une certaine indépendance et capacité intellectuelle.
Tapa Joseph
www.visionafricane.com
Source: Dabio.net