De toutes les élections présidentielles qu’a connu la Mauritanie, jamais une n’a suscité autant d’intérêt, de passions, de suspens et d’espoirs. Sa particularité est qu’elle est imposée par :
- Une junte qui a déposé un Président élu démocratiquement, à mi-parcourt de son mandat.
- Une opposition démocratique farouche, mais qui n’a manifesté son ras-le-bol que tardivement en occupant la rue et organisant des sit in .
- Une crise économique et des sanctions partielles qui ont mis à genoux une économie déjà vacillante.
- Une communauté internationale indulgente avec les putchistes.
Le HCE, pour légaliser LE POUVOIR qu’il a usurpé, a mené une politique vieille comme le monde : LE BATON ET LA CAROTTE. Prenant en otage tout un peuple, il fallait s’entourer et s’assurer de « « bons collaborateurs » » pour garder le pouvoir. Son chef le Général AZIZ, méprisant la communauté internationale, a joué sur le sursaut national, en disant que la Mauritanie n’a pas besoin du monde, d’où le populisme dont il jouit aujourd’hui. S’autoproclamant justicier, il mena une chasse sans merci aux « moufcidines » prévaricateurs. Mais il ne s’en prend qu’à ses opposants qu’il mit en prison. On se rappelle de l’affaire de l’AIR MAURITANIE, dont la principale victime visée était l’Ex premier ministre de SIDIOCA, Mr WAGHEF, mais il fallait mettre tous les DG de AIR MIE avec lui. Il se trouve que tous ceux-ci étaient opposés à ce qu’il appelle rectification. Tous les malheurs qu’a connus ce pays est fait et reconnu par le Général AZIZ.
C’est lui qui dit il a amené le président SIDIOCA à se présenter aux élections de 2007. C’est lui qui affirme l’avoir aidé à son élection en faussant le jeu démocratique. C’est lui qui l’a destitué. C’est lui qui a crée cette crise dont nous venons de sortir.
Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple (d’où son nom), s’incarnant dans une figure charismatique et soutenu par un parti acquis à ce corpus idéologique1. Il suppose l'existence d'une démocratie représentative qu’il critique.
Donc le populisme du Général AZIZ n’a d’impacte que sur nos couches les moins averties et les analphabètes, il faut reconnaître qu’elles sont importantes. A cela s’ajoute tous les chefs militaires, treize gouverneurs de régions, tous les HAkems et chefs d’arrondissements qu’il avait nommé avant sa démission. Tout cet amalgame constitue une redoutable machine électorale.
Le candidat AHMED OULD DADDAH en véritable challenger, est le leader de l’opposition démocratique, chef d’un grand parti qui a un électorat stable depuis la démocratisation du pays après le sommet de la baule. Il traîne des casseroles, pour sa prise de position après le 8 Août 2008 en soutenant le putsh. Mais très vite il est revenu sur sa position, voyant que les militaires convoitent la seule chose qui l’intéresse. Il rejoint l’opposition démocratique et défend le retour à l’ordre constitutionnel. Ayant bénéficié du soutien de taille de l’ancien clan de TAYA et plusieurs notabilités et leaders de partis, il constitue aujourd’hui un casse tête pour AZIZ.
Deuxième challenger, le candidat MESSAOUD O/ BOULKHAIR, président de l’assemblée nationale, leader charismatique de l’APP et du mouvement EL HOR, il constitue une force non négligeable avec le soutien du FNDD, conglomérat de partis qui ont barré le chemin aux généraux et copoter leur projet unilatérale d’élection du 6/6/2009.
Out sider, le Candidat ELY OULD MED VALL, pourrait créer la surprise et remettre en cause le classement prévisible. Il a le mérite de présider le CMJD et a organiser des élections transparentes pour remettre le pouvoir au vainqueur. Il est revenu par la grande porte pour la reconquête du pouvoir. Mais son silence durant la lutte de la coordination démocratique pour le retour à l’ordre constitutionnel, est inquiétant. Les mauvaises langues racontent qu’il est en connivence avec son cousin pour le soutenir au second tour.
Forcément le couplet gagnant sortira de ces quatre candidats, sinon le soleil se lèvera de l’ouest pour se coucher à l’est. Les dés sont déjà jetés (espérons qu’ils ne soient pas pipés) que le meilleur gagne.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo
- Une junte qui a déposé un Président élu démocratiquement, à mi-parcourt de son mandat.
- Une opposition démocratique farouche, mais qui n’a manifesté son ras-le-bol que tardivement en occupant la rue et organisant des sit in .
- Une crise économique et des sanctions partielles qui ont mis à genoux une économie déjà vacillante.
- Une communauté internationale indulgente avec les putchistes.
Le HCE, pour légaliser LE POUVOIR qu’il a usurpé, a mené une politique vieille comme le monde : LE BATON ET LA CAROTTE. Prenant en otage tout un peuple, il fallait s’entourer et s’assurer de « « bons collaborateurs » » pour garder le pouvoir. Son chef le Général AZIZ, méprisant la communauté internationale, a joué sur le sursaut national, en disant que la Mauritanie n’a pas besoin du monde, d’où le populisme dont il jouit aujourd’hui. S’autoproclamant justicier, il mena une chasse sans merci aux « moufcidines » prévaricateurs. Mais il ne s’en prend qu’à ses opposants qu’il mit en prison. On se rappelle de l’affaire de l’AIR MAURITANIE, dont la principale victime visée était l’Ex premier ministre de SIDIOCA, Mr WAGHEF, mais il fallait mettre tous les DG de AIR MIE avec lui. Il se trouve que tous ceux-ci étaient opposés à ce qu’il appelle rectification. Tous les malheurs qu’a connus ce pays est fait et reconnu par le Général AZIZ.
C’est lui qui dit il a amené le président SIDIOCA à se présenter aux élections de 2007. C’est lui qui affirme l’avoir aidé à son élection en faussant le jeu démocratique. C’est lui qui l’a destitué. C’est lui qui a crée cette crise dont nous venons de sortir.
Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple (d’où son nom), s’incarnant dans une figure charismatique et soutenu par un parti acquis à ce corpus idéologique1. Il suppose l'existence d'une démocratie représentative qu’il critique.
Donc le populisme du Général AZIZ n’a d’impacte que sur nos couches les moins averties et les analphabètes, il faut reconnaître qu’elles sont importantes. A cela s’ajoute tous les chefs militaires, treize gouverneurs de régions, tous les HAkems et chefs d’arrondissements qu’il avait nommé avant sa démission. Tout cet amalgame constitue une redoutable machine électorale.
Le candidat AHMED OULD DADDAH en véritable challenger, est le leader de l’opposition démocratique, chef d’un grand parti qui a un électorat stable depuis la démocratisation du pays après le sommet de la baule. Il traîne des casseroles, pour sa prise de position après le 8 Août 2008 en soutenant le putsh. Mais très vite il est revenu sur sa position, voyant que les militaires convoitent la seule chose qui l’intéresse. Il rejoint l’opposition démocratique et défend le retour à l’ordre constitutionnel. Ayant bénéficié du soutien de taille de l’ancien clan de TAYA et plusieurs notabilités et leaders de partis, il constitue aujourd’hui un casse tête pour AZIZ.
Deuxième challenger, le candidat MESSAOUD O/ BOULKHAIR, président de l’assemblée nationale, leader charismatique de l’APP et du mouvement EL HOR, il constitue une force non négligeable avec le soutien du FNDD, conglomérat de partis qui ont barré le chemin aux généraux et copoter leur projet unilatérale d’élection du 6/6/2009.
Out sider, le Candidat ELY OULD MED VALL, pourrait créer la surprise et remettre en cause le classement prévisible. Il a le mérite de présider le CMJD et a organiser des élections transparentes pour remettre le pouvoir au vainqueur. Il est revenu par la grande porte pour la reconquête du pouvoir. Mais son silence durant la lutte de la coordination démocratique pour le retour à l’ordre constitutionnel, est inquiétant. Les mauvaises langues racontent qu’il est en connivence avec son cousin pour le soutenir au second tour.
Forcément le couplet gagnant sortira de ces quatre candidats, sinon le soleil se lèvera de l’ouest pour se coucher à l’est. Les dés sont déjà jetés (espérons qu’ils ne soient pas pipés) que le meilleur gagne.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo
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