L’ancien chef de l’Etat mauritanien (2005-2007) et candidat malheureux à la présidentielle de 18 juillet 2009, Ely Ould Mohamed Vall a affirmé jeudi à Nouakchott devant la presse que les élections sont frauduleuses et ne servent qu’à légitimer le coup d’Etat.
De fait «nous étions en crise et nous y demeurerons», a martelé Ould Mohamed Vall qui a estimé que tant qu’il n’y a pas de solution consensuelle par la voie des élections transparentes la situation dans le pays évoluera vers un coup de force et ensuite revenir à la situation des années 60 dominées par une répétition des coups de force.
Il aussi critiqué le conseil constitutionnel mauritanien pour n’avoir pas examiné sérieusement les recours qui lui ont été présentés par certains candidats et de ne pas respecter la période légale de 8 jours avant la proclamation des résultats.
Au sujet de l’accord de Dakar, il estimé qu’il a été vidé de son contenu avant les élections, précisant que le gouvernement d’union nationale a été mis en place pour une courte durée et sans pouvoir.
Pour lui les élections de 18 juillet ont été organisées avec des instruments du 6 juin 2006 et que l’Etat et toutes ses institutions ont été mis à contribution au profit d’un seul candidat, allusion à Mohamed Ould Abdel Aziz, président élu .
Il ne reconnaît pas les élections et estime que l’action politique dans le pays est morte après « la mise en place d'un régime sans légitimité nationale ».
Ould Mohamed Vall s’est longuement appesanti sur ses réalisations en 2005, précisant qu’il a mis le pays sur des bases solides de constitutionnalité et de stabilité politique.
Il a refusé de se prononcer sur son avenir politique et ses liens avec l’opposition.
Ely Ould Mohamed Vall, colonel de l’armée avec dirigé en 2005 la junte militaire ayant renversé le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005).
De fait «nous étions en crise et nous y demeurerons», a martelé Ould Mohamed Vall qui a estimé que tant qu’il n’y a pas de solution consensuelle par la voie des élections transparentes la situation dans le pays évoluera vers un coup de force et ensuite revenir à la situation des années 60 dominées par une répétition des coups de force.
Il aussi critiqué le conseil constitutionnel mauritanien pour n’avoir pas examiné sérieusement les recours qui lui ont été présentés par certains candidats et de ne pas respecter la période légale de 8 jours avant la proclamation des résultats.
Au sujet de l’accord de Dakar, il estimé qu’il a été vidé de son contenu avant les élections, précisant que le gouvernement d’union nationale a été mis en place pour une courte durée et sans pouvoir.
Pour lui les élections de 18 juillet ont été organisées avec des instruments du 6 juin 2006 et que l’Etat et toutes ses institutions ont été mis à contribution au profit d’un seul candidat, allusion à Mohamed Ould Abdel Aziz, président élu .
Il ne reconnaît pas les élections et estime que l’action politique dans le pays est morte après « la mise en place d'un régime sans légitimité nationale ».
Ould Mohamed Vall s’est longuement appesanti sur ses réalisations en 2005, précisant qu’il a mis le pays sur des bases solides de constitutionnalité et de stabilité politique.
Il a refusé de se prononcer sur son avenir politique et ses liens avec l’opposition.
Ely Ould Mohamed Vall, colonel de l’armée avec dirigé en 2005 la junte militaire ayant renversé le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005).